• Mardi, la dune a une nouvelle fois cédé sous la pression de la mer, au Treustel. À l'Île-Tudy et Combrit, le risque de submersion marine est une réalité.

    Risque de submersion. Le Pays bigouden concerné
    L'enrochemement réalisé sur une partie du littoral de l'Île-Tudy
    a reporté le risque plus à l'Est

     Si nous avions eu la même conjonction de facteurs défavorables que la Vendée, nous aussi nous aurions eu une pénétration de la mer à l'intérieur du polder». Maires de Combrit et l'Île-Tudy, Jean-Claude Dupré et Daniel Gloaguen ne cachent pas leur inquiétude. Leurs communes figurent sur la liste des zones de submersion marine. «En 1987, lors de l'ouragan, nous l'avions échappé belle», se rappelle Daniel Gloaguen. Sur le territoire de sa commune, des dizaines de maisons ont été construites en zone sensible, en contrebas du cordon dunaire. Malgré la menace, les constructions se sont poursuivies, désormais encadrées par un plan de prévention des risques naturels adopté en 1997. Un cadre qui contraint à surélever les constructions neuves désormais abritées par un enrochement réalisé au pied de la dune. «Compte tenu du Plan d'occupation des sols et du Plan de prévention des risques, il est impossible de refuser un permis dans cette zone...» souligne le maire l'Île-Tudy. Alors pourquoi ne pas réviser le POS? «C'est trop tard, il ne reste plus de terrains à construire». À Combrit, sous la pression de la population, le polder est resté vierge, ou presque. Seules trois maisons anciennes sont en zone rouge au Treustel Névez», plaide le maire.

    La dune fragilisée

    Des enrochements, qualifiés de cataplasme sur une jambe de bois par bon nombre d'observateurs. La conséquence se constate d'ailleurs chaque hiver dans le secteur du Treustel. Mardi, la dune y a une nouvelle fois cédé sous la pression de la mer. Conduisant à une petite inondation du polder. Un assèchement réalisé à la fin du XIXesiècle par la construction d'une digue, de l'autre côté de la presqu'île, sur la rivière de Pont-l'Abbé. Cette fois, les conditions météo étaient raisonnables.

    Talus de protection

    Toutes les expériences «douces» menées depuis plusieurs années n'y ont rien changé. Associées au sein d'un syndicat mixte au côté du conseil général, les deux communes réfléchissent désormais à la réalisation d'un talus en arrière de la dune. Un projet retardé depuis la publication de nouveaux décrets. Ils prévoient l'application de nouvelles normes à ce type d'ouvrage. Si un accord intervenait dans les prochaines semaines, «il resterait ensuite à trouver le financement pour un chantier estimé à près de 500.000 EUR», souligne Jean-Claude Dupré. Le président du syndicat mixte attend de connaître la position du préfet. L'annonce du plan digue, par le président de la République est peut-être un début de réponse.

    • Jean Le Borgne "Le Télégramme"
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  • Érosion Marine : le 3 mars 2010 lors de la marée du soir (vent fort de s-o) et coefficient important) la mer a franchi la crête de la dune à l'endroit où celle ci est la plus basse (NGF 4.00m)
    Le 11 mars 2008, la situation avait été la même mais le volume d'eau avait été plus important. Cette eau n'a jamais causé aucun dégât sur le polder.
    Dans les années 1850, afin de créer ce polder (320 hectares), on a construit sur la rivière de Pont-l'Abbé la digue de Kermor.
    Le cordon dunaire de Sainte-Marine à l'Ile-Tudy étant entre-coupé de trois passages d'eau (ou grau) ceux ci ont été fermés par des apports de sable afin de rendre le polder étanche.
    Fait étonnant, la mer franchi la dune exactement à l'emplacement du troisième grau....
    Au niveau des deux autres anciens passages la dune est aussi très fragile.
    Quoi qu'on fasse, cette dune est à l'agonie.

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  • Après avoir pris acte de la démission de Janine Temsamani de son poste de déléguée de la commune de Combrit et de son remplacement par Gwen Pennarun, le syndicat mixte de la base littorale de nature et loisirs a validé les comptes administratifs 2009 et pris connaissance des budgets primitifs 2010. Budget. En fonctionnement, ces budgets sont équilibrés à 1.760.356 EUR et en investissement à 1.655.718 EUR. L'acquisition d'un tracteur permettra de diminuer le coût des travaux de consolidation de la dune, confiés jusqu'alors à une entreprise pour 5.000EUR annuels. La digue de Kermor. Plusieurs étapes sont nécessaires à la mise en conformité des ouvrages hydrauliques. Un examen visuel a permis de détecter certains problèmes qui devront être expertisés rapidement, car la digue est classée B, ce qui implique une visite technique approfondie chaque année. Ensuite, avant fin 2012, un premier rapport de surveillance sera transmis au préfet, et une étude de dangers devra être réalisée avantdécembre2014. Dans l'état actuel des choses, aucune aide de l'État, propriétaire de l'ouvrage, n'est prévue. Des travaux complémentaires sont prévus cette année sur les ouvrages annexes de la digue et, après consultation, c'est L'atelier mécanique qui en aura la charge. Valorisation de l'ancien exutoire du polder. À la demande de l'association «les chemins de ronde», le comité syndical avait autorisé la mise en place d'un chantier, destiné à débroussailler les lieux. Jean-Claude Dupré et Daniel Gloaguen, président et vice-président du syndicat mixte, ont constaté l'intérêt de la mise en valeur de cet ouvrage datant de 1850, mais aussi l'indispensable nécessité de sécuriser les lieux. En bref. Avant de clore la réunion, les élus ont émis de vives inquiétudes quant à la maintenance des vannes qui régulent les eaux de l'étang de Kermor en raison des fortes précipitations de ces derniers temps.

    in "Le Télégramme"

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  • Véloroute en pays bigouden

    Véritable atout touristique, économique et écologique, la Communauté de communes du Pays Bigouden Sud (CCPBS) réfléchit à la mise en place d'un parcours attractif de véloroutes sur son territoire. Certaines portions existent, d'autres sont à créer ou à réaménager. La CCPBS s'est attaché les services d'une chargée de mission pour établir une étude de faisabilité sur les potentialités et la mise en œuvre de ce projet.

    L'étude de faisabilité répond à plusieurs objectifs majeurs. Le premier consiste à mettre en place une nouvelle offre touristique allongeant la saison et les séjours. Le second est de contribuer aux déplacements doux ; le troisième repose sur la valorisation du patrimoine et la recherche de nouvelles retombées économiques locales.

    Véloroute en pays bigouden

    L'étude de faisabilité a consisté :

    • à définir et valider un tracé en concertation avec les 12 communes de la CCPBS ;
    • déterminer les besoins en aménagements (revêtements, bandes cyclables, signalisation, stationnements à vélos, bancs, tables, etc.)
    • estimer leurs coûts.

    Un parcours attractif

    Pour la CCPBS, l'objectif est de mettre en place un parcours attractif quadrillant l'ensemble du territoire (le littoral et les liaisons intérieures). Ce parcours doit répondre aux attentes d'un large public (touristes à vélo (courts séjours, sorties à vélos à la journée), cyclistes utilitaires, personnes handicapées, etc.) et desservir les sites incontournables, les services de proximité, les grands et petits patrimoines, les beaux points de vue.

    La définition du tracé

    Véloroute en pays bigouden

    La CCPBS a travaillé sur un principe de tracé. Différentes pistes se dessinent sur la base du schéma vélo du Conseil général. Outre "la Littorale" qui va de Tréguennec à Combrit-Sainte-Marine en passant par le bord de mer et en empruntant une période de l’année les bacs entre l’île Tudy/Loctudy et Sainte-Marine/Bénodet ; d'autres tracés seront à étudier :

    • le tracé de l'ancien train Birinik (Pont-l'Abbé/Saint-Guénolé) avec un objectif de valorisation du patrimoine en point de mire ;
    • l’amélioration de la voie verte Pont l'Abbé/Quimper ;
    • des liaisons locales St-Jean-Trolimon/Pont-l'Abbé et Tréguennec/Tréméoc via Plonéour en suivant à certains endroits le tracé du "train carottes".

    En savoir plus : découvrir les types d'itinéraires constituant la section littorale et ses itinéraires complémentaires.

    Des aménagements nécessaires

    Une fois le tracé validé, des travaux seront à réaliser pour rendre concret l'itinéraire véloroute. Ils sont de trois ordres :

    • le jalonnement efficace, homogène et clair sur tout le long de l'itinéraire
    • la réhabilitation de chemin en améliorant le revêtement.
    • l'installation d'aires de pique-nique, des bancs et de stationnements à vélos aux endroits les plus propices aux arrêts et à la pause.

    Côté financement, le Conseil général du Finistère peut subventionner jusqu’à 80% la mise en place de la véloroute. (80% pour les sections littorales hors agglomération, 50% pour les sections littorales en agglomération et pour les sections d’intérêt local).

     

    Rapport VCCPBS Leger

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