• Lancé en 1982 par le ministère chargé de l’environnement, l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) est un des principaux outils de connaissance du patrimoine naturel.

    Une ZNIEFF est un secteur du territoire pour lequel les experts scientifiques ont identifié des éléments rares, remarquables, protégés ou menacés de notre patrimoine naturel.

    Il existe deux types de ZNIEFF :

    • Les ZNIEFF de type I qui comportent des espèces ou des habitats remarquables caractéristiques de la région. Ce sont des secteurs de grande valeur écologique.
    • Les ZNIEFF de type II correspondent à de grands ensembles naturels, riches et peu modifiés ou offrant de fortes potentialités biologiques.

    La Bretagne compte 870 ZNIEFF 2ème génération.

    Ce nouvel inventaire est fondé sur des données naturalistes collectées sur le terrain entre 1982 et 2000, réactualisées entre 2005 et 2009.

    Cette réactualisation a suivi la méthodologie du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN).

    Elle est justifiée scientifiquement et se fonde sur des espèces et des habitats déterminants, les données validées au niveau régional par le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN) et au niveau du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN).

    La présence d’une ZNIEFF n’a pas de portée réglementaire directe. Néanmoins, elle est prise en considération par les tribunaux administratifs et le Conseil d’Etat pour apprécier la légalité d’un acte administratif, surtout s’il y a présence d’espèces protégées ai sein de la ZNIEFF. Ainsi toute opération qui ne prendrait pas en compte les milieux inventoriés comme ZNIEFF sont susceptibles de conduire à l’annulation des documents d’urbanisme.


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  • Les « Orientations régionales de gestion de la faune sauvage et d’amélioration de la qualité de ses habitats » ou ORGFH sont prévues par la loi n° 2000-698 du 26 juillet 2000 relative à la chasse, dont les dispositions sont désormais codifiées au Code de l’environnement (articles L. 421-1, L. 421-7 et L. 421- 13). Ces orientations sont arrêtées par le préfet de région ou, lorsque la Région a demandé à exercer cette compétence, par le président du Conseil régional. Il est prévu que chaque fédération départementale des chasseurs élabore, conformément aux ORGFH et en association avec les propriétaires, les gestionnaires et les usagers des territoires concernés, un schéma départemental de gestion cynégétique.

    Cette loi, précisée par la circulaire DNP/CFF n°02/02, consacre la nécessité de la prise en compte de la gestion de la faune sauvage et de l’amélioration de la qualité de ses habitats, dans les activités de toutes sortes qui s’exercent dans la nature et qui ont une influence sur les espèces et la qualité de leurs habitats : activités cynégétiques, agriculture, sylviculture, mais aussi activités de loisirs, projets d’aménagement...

    C’est pourquoi les orientations régionales ont vocation à concerner l’ensemble de la faune sauvage, vertébrés et non vertébrés (sauf les poissons pour lesquels existent déjà des schémas départementaux à vocation piscicole), espèces protégées ou non, chassables ou non. Il ne s’agit cependant en aucun cas ici d’entreprendre une démarche exhaustive : il convient de s’attacher aux espèces prioritaires en termes d’enjeux, retenues à partir de caractéristiques régionales.

    Ces orientations doivent permettre, à partir d’un état des lieux établi localement, de dégager de façon concertée les axes d’une politique régionale en matière de faune sauvage et de rechercher les moyens d’améliorer ses habitats, dans le cadre d’une gestion durable du territoire. Elles devront définir des objectifs dans le respect de la réglementation et des autres planifications (notamment les orientations régionales forestières et la politique d’orientation des productions agricoles et d’aménagement des structures d’exploitation).

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  • Mer d'huile, soleil au zénith. Embarquement au départ de Sainte-Marine, aux côtés de Gwen Pennarun, président de l'association des ligneurs Pointe de Bretagne, pour une journée de «pêchepropre» comme il dit, la pêche au bar.

    La température de l'eau en surface atteint déjà 17,9º devant l'île aux Moutons. Il est 9h30, vendredi dernier. Gwen Pennarun n'est pas optimiste. Nous sommes à une heure de l'étale. «Ça ne s'annonce pas bien pour les lançons». La tâche bleue qui envahit soudain le sondeur le fait mentir. Un banc passe juste sous le bateau. Gwen Pennarun lance sa ligne mitraillette. Le temps d'en remonter quatre, ils ont déjà disparu de l'écran. «On a vite fait de tomber à côté, hein?», sourit-il. Les ronds dans l'eau commencent. Il faut que 80 à 90lançons, qui serviront de leurres pour les bars, rejoignent le tonneau plastique solidement attaché au cockpit du «Beluga», le deuxième bateau du ligneur de Sainte-Marine, pour que le ballet s'arrête. À 10h15, première récompense: dix d'un coup. Le sondeur s'emplit de bleu. Le quota est atteint quelques minutes plus tard. «On met les bouts», lâche Gwen Pennarun en mettant les gaz.

    «La profession est dans le dur»

    Cap au Sud Ouest des Glénan, pour la pêche au bar, qu'il pratique à son compte, et son père avant lui, depuis 26 ans. Nous sommes à 14 milles au large. Gwen Pennarun devine les bars collés au fond. Après deux mois de pause en février et mars, il a repris sa ligne en avril et va passer à la palangre la semaine prochaine. «Nous, bizarrement, c'est pas trop mal cette année mais on fait beaucoup plus d'heures qu'avant pour le même résultat. Moi, je fais entre 1.000 et 1.200heures par an. Certains sont à 3.000heures! Depuis 2008, la profession est dans le dur. À Audierne par exemple, c'est catastrophique cette année. Les pêcheries sont passées de 22-23 tonnes à 1,6 tonne», explique-t-il.

    «Un bolincheur a sorti 3,7 tonnes de bar»

    Le vire ligne ronronne en déroulant la ligne de traîne. Un doigt sur le fil, l'oeil toujours sur le sondeur, Gwen Pennarun attend les premiers tressautements. «Les bars jouent avec les lançons. À l'étale, ils ne se font pas prendre facilement». Première prise. À vue d'oeil, 1,2 ou 1,3kg. «C'est un petit pour ici. C'est pour ça que je ne l'avais pas senti. D'habitude, c'est 2,5-3kg». Est-ce à dire qu'il y a du poisson? «Pour nous, oui. Mais c'est peut-être une frayère qui alimente les Glénan. Pour avoir un aperçu global de la ressource, il faut pondérer avec les résultats d'Audierne, du Guilvinec, de Brest, Roscoff, Quiberon... Même si on fait+5%, d'autres font - 30%!». Il maugrée contre les «gros» (comprenez armements) qui ont, à ses yeux, noyauté le comité national des pêches. Le comité régional prendrait selon lui le même chemin. «L'an passé, on était arrivé à baisser le tonnage de bars pour la bolinche. Il y a un mois et demi, un bolincheur a sorti 3,7tonnes de bars, en baie d'Audierne en plus. On s'est dit qu'il allait se faire aligner. Ben non, le comité avait oublié de signer l'arrêté!».

    «Aujourd'hui, à partir de 3,5kg, c'est un gros»

    Les relations sont plus sereines avec Ifremer, depuis le changement du responsable de la ressource bar. «Son prédécesseur disait que le stock était en très bonne santé! Le nouveau, au moins, il concède que c'est le gros point d'interrogation». Pendant ce temps, ça a mordu. De belles séquences de bars d'abord, dont deux de 4kg. «Avant, les gros faisaient 5-6kg. Aujourd'hui, à partir de 3,5kg, c'est un gros». Des lieus aussi, dont une jolie pêche: sept d'un coup. Deux dernières traînes et une croche qui lui vaut de laisser six hameçons au fond, il est temps de téléphoner à Luc, l'un des trois restaurateurs avec qui il travaille. Il lui annonce une trentaine de kilos de bars et une vingtaine de kilos de lieus. «Il prend tout. On s'arrête là. Ça fait une bonne journée».

    • Thierry Charpentier "Le Télégramme"
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  • Une réunion publique est organisée ce soir, à Loctudy, en présence du président du conseil général pour évoquer le dossier du dragage des ports de Cornouaille.

    Pierre Maille, président du conseil général, Michaël Quernez, vice-président du conseil général, chargé de l'insertion et de l'économie, Annick Le Loch, conseillère générale déléguée à la pêche, et Raynald Tanter, conseiller général du canton du Guilvinec... La liste des participants annoncés pour cette réunion publique, prévue au Lac à 19h, témoigne de la sensibilité du dossier. En question, le dragage des ports de Plobannalec-Lesconil et de Loctudy. «Le conseil général poursuit son engagement en faveur de l'aménagement et de la modernisation des infrastructures portuaires du Finistère, notamment dans le pays de Cornouaille. Dans ce cadre, le rétablissement des profondeurs, c'est-à-dire les opérations de dragage des ports départementaux, constitue des travaux importants, nécessaires à leur bon fonctionnement et de ce fait à la dynamique économique, issue de notre richesse maritime», explique l'institution. Avec deux difficultés majeures, le traitement des sédiments issus des dragages et le coût des travaux des sédiments issus des dragages. Un projet qui est estimé à hauteur de 5.458.000EUR, à la charge proportionnelle des collectivités locales. Le traitement des sédiments peut être terrestre (valorisation ou stockage) ou maritime (clapage), selon la nature des sédiments qu'il faut distinguer en trois types: sédiments non pollués (issus du milieu marin, ayant vocation à être immergés), sédiments pollués non dangereux (à stocker à terre, à Ty-Coq, à Combrit) et sédiments pollués et dangereux.

    Problèmes de clapage

    Dans le cas du dragage des ports de Plobannalec-Lesconil et Loctudy, sur les 165.000m³ de sédiments, 155.000m³ sont des sédiments non pollués et peuvent être clapés en mer ; 3.000m³ sont non pollués et leurs caractéristiques (issus du banc du chenal et donc sableux) permettent de les valoriser dans le cadre du renforcement d'une plage et 625m³. Ceux qui sont considérés comme pollués non dangereux seront stockés à Ty-Coq, un site qui a déjà reçu des sédiments issus du port du Guilvinec. Si le dragage s'avère nécessaire, c'est surtout sa cohabitation avec le monde de la pêche qui pose problème. En effet, alors que le quartier maritime du Guilvinec a été déclaré opérateur du programme Natura 2000 en mer pour la zone de Penmarc'h, le clapage des boues prévu par le conseil général, en deux endroits distincts, se trouve en plein milieu de la zone de pêche côtière. De quoi rendre sportive la réunion publique prévue ce soir. in "Le Télégramme"

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  • Une réunion publique était organisée, hier soir, à Loctudy par le conseil général afin d'expliquer comment il allait procéder au dragage des ports de Cornouaille. Objectif: «Sortir du passionnel pour devenir rationnel». Le dossier du dragage des ports de Cornouaille a été déposé en préfecture le 18juin. La rencontre d'hier soir, à laquelle participaient Pierre Maille, président du conseil général, Michaël Quernez, vice-président, chargé de l'insertion et de l'économie, Annick Le Loch, conseillère générale déléguée à la pêche, et Raynald Tanter, conseiller général du Guilvinec, avait pour but de présenter, notamment aux pêcheurs, l'ensemble du dossier du dragage des ports de Loctudy et de Lesconil jusqu'à la phase de stockage des sédiments récoltés.

    Dragage des ports. Dépassionner le débat



    Ouvert au dialogue

    Même si sur le fond du dossier, rien de nouveau n'a été annoncé, il s'agissait pour le conseil général de «poursuivre le dialogue avec les pêcheurs», notamment avec le comité des pêches du Guilvinec avec lequel plusieurs rencontres ont déjà eu lieu. Comme l'a précisé avant la réunion, Michaël Quernez, il s'agissait au cours de cette soirée «d'évoquer les questions qui portent sur le dragage et l'immersion des sédiments». Une réunion de travail sur ce point est d'ailleurs prévue le 9juillet avec le comité local des pêches du Guilvinec. «Lors des discussions avec les pêcheurs, nous serons attentifs aux techniques de dragage et de clapage proposés. Nous sommes ouverts au dialogue, a insisté le vice-président. Mais après plusieurs années de discussions, il est temps de faire un choix. On estime que le clapage en terme d'impact se traduira par une épaisseur de dépôt de sable de 0,5mm à 1mm à 90-95m de profondeur et qu'il n'y aura pas d'impact sur les frayères de langoustines comme le craignent certains pêcheurs».

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