• L'accès des piétons vers le site du polder depuis le lieu-dit le Hélles, n'était pas possible par manque d'aménagement sur ce secteur, les riverains étaient alors obligés de se diriger vers les accès de Béreven ou de Pen Morvan. Pour remédier à cet état de chose, un platelage sera réalisé par les agents du syndicat mixte de Combrit-Ile-Tudy, gestionnaire des espaces naturels. Ces travaux seront effectués en collaboration avec les élèves de la classe de bac professionnel gestion des milieux naturels et de la faune du lycée de l'horticulture et du paysage de Kerbernez. Ce qui permettra aux visiteurs d'accéderdirectement au site du polder. Le Conservatoire du littoral propriétaire des lieux, a fourni le bois pour confectionner l'ouvrage. Cet aménagement permet de traverser une zone humide sur une longueur de 20m, pour rejoindre le chemin existant entre Béréven et Pen Morvan. Un balisage à l'entrée du chemin communal dans le virage du Hélles, dirigera le public vers ce nouvel itinéraire. D'autres opérations visant à améliorer le confort d'accès sur ce secteur seront mises en oeuvre sur ce en 2011.

    Travaux sur la dune. Platelage et entretien

    Entre deux périodes bien froides, les élèves de Kerbernez
    sont intervenus sur le cordon dunaire.



    Travaux d'entretien sur la dune

    L'extrémité est de la dune, au niveau de l'entrée de la plage à Sainte-Marine, bénéficie d'un ensablement assez conséquent qui permet un engraissement du cordon dunaire. Les ganivelles déjà en place assurent le piégeage du sable, et contribuent au développement des plantes indigènes, indispensables à la fixation de ce matériau. La saison touristique passée, il faut réparer les aménagements qui ont été dégradés, ou mettre en place d'autres ganivelles afin d'assurer une efficacité à ce dispositif. Dans le cadre d'une semaine consacrée à la découverte de différents milieux naturels et aux travaux de gestion correspondants, ces mêmes élèves de la classe de bac pro de Kerbernez, sont intervenus une journée pour mettre en pratique les travaux par ailleurs étudiés en cours.

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    Ty Napoléon. Une convention avec la Fondation du patrimoine

    M. Gaovec, délégué départemntal de la Fondation du patrimoine, Jean-Claude Dupré, maire et Xavier Coïc, ont signé la convention en présence de Roselyne Javry et de Jacques Beaufils.

    Jeudi matin en mairie, Jean-Claude Dupré, maire, Jacques Beaufils 1eradjoint et Roselyne Javry, adjointe à la culture, recevaient le délégué départemental de la Fondation du patrimoine, M.Goavec et Xavier Coïc, représentant l'association de sauvegarde du patrimoine, Mein ha Dour. Objet de cette rencontre, la signature d'une convention destinée à ouvrir une campagne de souscription en vue de la restauration de la batterie côtière Ty Napoléon, inscrite dans la réhabilitation de la Pointe de Sainte-Marine et répondant à une étude effectuée par MmeLizerand, architecte. Le but de l'opération est de remettre la batterie côtière dans son état d'origine, celui de sa construction au XVIIIesiècle, ce dans un ensemble paysager. On sait déjà que le bâtiment attenant à la construction, beaucoup plus récent que la maison elle, contemporaine du Fort, a été rasé, mais d'autres travaux de restauration et de réhabilitation des lieux sont à l'ordre du jour. Un projet semblable avait été lancé pour la réhabilitation de l'Abri du Marin à Sainte-Marine, avec le succès que l'on connaît, c'est maintenant chose faite pour Ty Napoléon. Une plaquette explicative et les documents de souscriptions sont disponibles, principalement en mairie, mais aussi à l'Abri et à la médiathèque.

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    Informations utiles

    Conseil général

    Les lois de décentralisation donnent compétence aux départements pour la mise en œuvre d’une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles.

    Le Conseil général est propriétaire des terrains et en délègue la gestion par le biais de conventions au collectivités sur les territoires desquelles sont situés les espaces naturels, ou encore, pour leur gestion naturaliste, à des associations de protection de la nature.

    Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres

    De la même manière, le conservatoire de l’espace littoral acquiert des terrains fragiles ou menacés et en confie la gestion aux communes, à d’autres collectivités locales à des associations pour qu’ils en assurent la gestion dans le respect des orientations arrêtées.

    DDEA29, 2009
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  • Finistère : Zones Naturellesd''Intérêt Ecologique Flaurtistuque et Faunistique (ZNIIEFF)

    Informations utiles

    Il s’agit d’un inventaire, aussi exhaustif que possible, des espaces naturels dont l’intérêt repose soit sur l’équilibre et la richesse de l’écosystème, soit sur la présence d’espèces végétales ou animales rares ou menacées. Cet inventaire a été lancé à l’initiative du Ministère chargé de l’Environnement en 1982. Deux types de ZNIEFF sont définis :

    Les Znieff de type II

    Les ZNIEFF de type II sont de vastes ensembles naturels et paysagers cohérents, au patrimoine naturel globalement plus riche que les territoires environnants.

    Les ZNIEFF de type I

    Les Znieff de type I sont des zones souvent de plus petite taille que celles de type II, situées ou non à l’intérieur des précédentes. Elles se détachent par une concentration d’enjeux forts du patrimoine naturel.

    DDEA, 2009
    DDE 29, août 1997

    Finistère : Zones Naturellesd''Intérêt Ecologique Flaurtistuque et Faunistique (ZNIIEFF)ZNIEFF du Finistère

     

    Finistère : Zones Naturellesd''Intérêt Ecologique Flaurtistuque et Faunistique (ZNIIEFF)

     

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  • La vocation commune d’appui méthodologique aux territoires a conduit Etd et le Certu à mutualiser leurs compétences pour réaliser un décryptage de l’impact du Grenelle 2 sur la mise en oeuvre des politiques publiques des collectivités dans les champs de l’aménagement, de l’environnement et des transports.Destinées aux collectivités de toute taille, les 25 « fiches décryptage du Grenelle » proposées par Etd et le Certu traitent des questions abordées dans la loi Grenelle 2 pour le déploiement desquelles un éclairage technique ou juridique s’avère indispensable.

    Chaque fiche explicite le contenu de la loi « ce que dit la loi » et approfondit les conséquences et les impacts pour les collectivités « ce que cela implique pour les collectivités ». Enfin, quand le sujet le permet, des éléments de méthodes et des illustrations sont fournies à partir des expériences menées par « quelques collectivités pionnières ». Pour ceux qui veulent aller plus loin, les fiches proposent dans la rubrique « en savoir plus » les ressources documentaires indispensables et les contacts avec les rédacteurs des fiches.

    Promulguée le 12 juillet 2010, la loi portant engagement national pour l’environnement, dite « Grenelle 2 », est un texte d’application et de territorialisation du Grenelle Environnement et de la loi Grenelle 1, qui décline pour six domaines majeurs les objectifs entérinés par le premier volet législatif.

    Téléchargement gratuit des fiches pour les thématiques : Transports, Bâtiments et urbanisme, Biodiversité, Énergie et climat...) sur le catalogue du Certu

    Protection des espèces et des habitats

    Télécharger « fiche2_Protection_especes.pdf »

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  • ZNIEFF est le sigle qui désigne en France une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique - ZNIEFF -

    ZNIEFF de l'Oedet (extrait)

    L'inventaire des ZNIEFF est un programme d'inventaire naturaliste et scientifique lancé en 1982 par le ministère Bouchardeau chargé de l’environnement et confirmé par la loi du 12 juillet 1983 dite Loi Bouchardeau1. Il correspond au recensement d’espaces naturels terrestres remarquables dans les vingt-deux régions métropolitaines ainsi que les départements d’outre-mer. La désignation d'une ZNIEFF repose surtout sur la présence d’espèces ou d’associations d’espèces à fort intérêt patrimonial. La présence d'au moins une population d'une espèce déterminante permet de définir une ZNIEFF.

    C'est une des bases de hiérarchisation des enjeux du patrimoine naturel, de la stratégie nationale pour la biodiversité, des Stratégies régionales pour la biodiversité, des SCAP (Stratégie nationale de création d'aires protégées), etc. Il est notamment utilisé pour les études d'impact et l'évaluation environnementale.

    Histoire

    • Le programme a été lancé en 1982 par la Direction de la protection de la nature (devenue Direction de la nature et des paysages) du ministère de l'environnement, avec l'appui du Muséum national d'histoire naturelle ; Son objectif était de produire un inventaire, pour tout le territoire national, des zones de plus grand intérêt écologique, « essentiellement dans la perspective de fournir au ministère un outil d’aide à la décision »2.
    • Les inventaires naturalistes validés scientifiquement dans chaque région par le conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) puis nationalement par le Muséum national d'histoire naturelle constituent le cœur de l’Inventaire national du patrimoine naturel ;
    • En 1984, l'inventaire gagne les DOM ;
    • 1987 : 1re publication d'une brochure informative et de sensibilisation intitulée “ Notre Patrimoine Naturel ”, relative à l'inventaire, et accompagnée d’une carte au 1/250 000e des ZNIEFF de la région (En 1995, 20 des 22 régions de métropole auront publié un tel document, mais d'autres atlas et cartes des ZNIEFF, cartes thématiques, fiches communales et plaquettes de vulgarisation seront publiées dans les régions ;
    • En mars 1990 le Muséum National d'Histoire Naturelle fait un point sur l'inventaire lors d'un colloque intitulé “ les ZNIEFF, un virage à négocier, vers un réseau d’espaces naturels à gérer ”  ;
    • En 1991, il s'adapte au milieu marin, avec une première phase qui s'achève de 1988 à 1995.
    • En mai 1991, une circulaire aux Préfets de région, explicite la notion de ZNIEFF, indiquant les partenaires impliqués et précisant la portée “ juridique ” de l’inventaire ainsi que les modalités d'accès aux données (La Convention d'Aarhus implique un large accès aux données environnementales). La circulaire conforte les ex-comités ZNIEFF en créant des Conseils Scientifiques Régionaux du Patrimoine Naturel (CSRPN) assistant les Préfets, sous l'égide des DIREN, pour contrôler et valider l'inventaire de chaque région.
    • En 1993, la Loi Paysage3 précise que « L’État peut décider l’élaboration d’inventaires locaux et régionaux du patrimoine faunistique et floristique. Les collectivités territoriales sont informées de cette élaboration. Ces inventaires sont étudiés sous la responsabilité scientifique du Muséum National d’Histoire Naturelle ».
    • En 1993, Ce sont les ZNIEFF qui permettent de produire l'inventaire préliminaire à la mise en œuvre de la Directive européenne n°92-43 concernant la conservation des habitats naturels et semi-naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, dite « Directive Habitats-Faune-Flore ».
    • Fin 1994, une phase de « modernisation de l'inventaire ZNIEFF » est lancée officiellement par la Direction de la nature et des paysages. On parle d'un inventaire « deuxième génération » ;
    • 1995 : lancement d'une mise à jour des ZNIEFF, avec une méthode modernisée et affinée (suite à un séminaire de travail du comité National ZNIEFF et des partenaires nationaux et régionaux de l'inventaire, qui s'est déroulé à Paris le 15 novembre 1994) ;
    • En 1997 lIFEN et le Muséum national d'histoire naturelle ont conjointement produit à la demande du Ministère de l’environnement, un premier guide méthodologique précisant les définitions et coordonnant et harmonisant les approches régionales, alors encore disparates. L'apparition d'outils informatiques plus performants et moins coûteux a permis un traitement informatique facilitant l'harmonisation des inventaires régionaux essentiellement conduis par des bénévoles, sous l'égide des DRAE (Directions régionales de l'architecture et de l'environnement (devenues depuis DIREN, puis DREAL) ;
    • La loi du 27 février 2002 sur la démocratie de proximité crée l'inventaire national du patrimoine naturel qu'elle confie au Muséum (MNHN) 4et renforce les C.S.R.P.N. (Conseils scientifiques régionaux du patrimoine naturel), permettant notamment, dans certaines conditions, un accès à la propriété privée pour parfaire l'inventaire, alors même que l'Europe imposait également des inventaires plus précis dans le cadre de la Directive « habitats » ou de la Directive Eau (zones humides, bon état écologique...) ;
    • En 2004, sous l'impulsion du Muséum, la notion d'« espèce déterminante » prend une importance croissante, jusqu'à jouer un un rôle majeur dans la nouvelle caractérisation des ZNIEFF (faite en croisant sur des bases scientifiques et biogéographiques des critères de rareté, de menace, de statut de protection, d'autochtonie et d'endémisme). La méthode de délimitation des périmètres est également affinée pour être « explicite et incontestable »2.

    Contenu

    On distingue deux types de zones :

    • Les ZNIEFF de type I, de superficie réduite, sont des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qui abritent au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d’intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire ; ou ce sont des espaces d'un grand intérêt fonctionnel pour le fonctionnement écologique local.
    • Les ZNIEFF de type II sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes. Elles peuvent inclure des zones de type I et possèdent un rôle fonctionnel ainsi qu’une cohérence écologique et paysagère.

    Un inventaire ZNIEFF deuxième génération a été lancé en 1996, consistant en une mise à jour avec harmonisation de la méthode de réalisation de l'inventaire, intégrant mieux certains critères de fonctionnalité des écosystèmes.

    En 2004, près de 2 000 ZNIEFF avaient été modernisées et validées au plan national sur 3 régions (Limousin, Normandie, Champagne-Ardenne).

    Usages

    Cet inventaire est en France, outre un instrument de connaissance, l'un des éléments majeurs de la politique de protection de la nature et de prise en compte de l'environnent et dans l'aménagement du territoire (Trame verte, réseau écologique (dont réseau écologique paneuropéen), mesures conservatoires, mesures compensatoires, etc.) et dans certains projets de création d’espaces protégés (dont les réserves naturelles) ou encore dans l'élaboration de schémas départementaux de carrière, pour l'exploitation de granulats.

    Il n'était pas prévu pour être opposable, mais la jurisprudence en a fait un référentiel reconnu et utilisé par les tribunaux.

    Notes et références

    1. Loi n°83-630 du 12 juillet 1983 relative à la démocratisation des enquêtes publiques et à la protection de l'environnement [archive], sur le site legifrance.gouv.fr du 1er janvier 2001
    2. a et b Elissalde-Videment L., Horellou A., Humbert G., Moret J., 2004.- Guide méthodologique sur la modernisation de l'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique [archive]. Mise à jour 2004. Coll. Patrimoines Naturels. Muséum National d’Histoire Naturelle. Paris - 73 pages (92 pour la version PDF)
    3. article 23 de la loi n°93-24 du 8 janvier 1993, dite « loi Paysage », transcrite dans l'article L. 411-5 du Code de l’environnement
    4. L'article L. 411-5-III du Code de l'environnement confie la responsabilité de la coordination scientifique des programmes d’inventaires du patrimoine naturel au MNHN

    Bibliographie

    Liens externes

    in "Wikipedia"

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