• Témoignage d’une collectivité : défense côtière du polder de Combrit Jean-Claude DUPRÉ, Président, SIVOM de Combrit-Sainte-Marine-l’Ile-Tudy

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    Sites classés : Le vénérable châtaignier de Kerséoc’h

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    Les botanistes s'entendent pour attribuer à ce châtaignier entre 1 000 et 1 200 ans, ce qui en fait l'un des plus vieux du monde. Sa circonférence et sa hauteur étaient jadis plus importantes. La plus grosse branche avait 6 mètres de circonférence en 1967 et étendait ses rameaux jusqu'à 7 mètres de l'arbre. Elle est tombée en arrachant dans sa chute un morceau du tronc. Actuellement, ce châtaignier a encore un tour de taille de plus de 17 mètres, il en avait 21 en 1932. Ses branches couvrent une superficie de 314 m2. De nombreux écrivains évoquent les grands châtaigniers de Kerzéoc'h : Alexandre Bouet en 1835, Henri Glaizot en 1861, et André Suarès en 1900. En 1910, le président de la République, Gaston Doumergue, décide de les classer monuments historiques naturels.

    Ce châtaignier a été labellisé "Arbre remarquable de France" par l'association A.R.B.R.E.S en avril 2005. Il est également référencé dans l'ouvrage "Arbres remarquables de Bretagne" d'Olivier Hamery. Il fait partie des restes d'une ancienne châtaigneraie plantée il y a 1500 ans. C'est un arbre au tronc noueux et torsadé, qui a survécu à plusieurs incendies. Le dernier, en 1965, fur provoqué par un chasseur voulant enfumer un terrier. Apparemment, c'est le plus vieux châtaignier de France. Tout proche, il y a un autre châtaignier en fin de vie d'une circonférence 5m40. Visitable par le public. Se présenter à l'accueil du camping. www.auxchataigniers.com (infos@auxchataigniers.com)

    Sites classés : Le vénérable châtaignier de Kerséoc’h

    Photo : www.auxchataigniers.com

    Sites classés : Le vénérable châtaignier de Kerséoc’h

    photo : http://www.arbres-remarquables-bretagne.org

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  • Les lois de décentralisation de 1982 et 1983 ont donné compétence aux Départements pour élaborer et mettre en oeuvre une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles. Le Finistère a été précurseur en la matière puisque cette politique a été décidée dès 1969.

    Entre 1973 et 2010, le Conseil général est devenu propriétaire de 3450 hectares d’espaces naturels répartis sur 169 sites . Il s’agit de dunes, de bois, de panoramas, de sites archéologiques ainsi que de zones humides et de tourbières. De nouveaux périmètres d’intervention foncière sont à l’étude pour renforcer encore cette politique menée de façon volontariste depuis une quarantaine d’années.

    Le Conseil général acquiert des terrains, les met en valeur, prioritairement en vue de leur ouverture au public, et en assure le suivi dans le cadre de conventions signées avec les collectivités directement concernées, en privilégiant les gestions par les Communautés de communes. Le Conseil général associe à ces actions des partenaires privilégiés comme :

    • le Parc naturel régional d’Armorique (PNRA),
    • l’Office national des forêts (ONF),
    • le Conservatoire du littoral.

    Pour les gestions naturalistes et l’animation des sites, le Conseil général travaille notamment avec :

    • le Conservatoire botanique national de Brest,
    • les associations conventionnées, partenaires du Conseil général (telles que Bretagne Vivante- SEPNB, l’association de Langazel ou encore le Groupe mammalogique breton).

    Quelques chiffres

      Nombre
    de
    communes
    Superficie (ha) Linéaire
    côtier
    en Km
    Total Dont en
    Finistère
    intérieur
    Département 283 673300 795
    Périmètre sensible (Secteur littoral) 125 21066   795
    Zones de préemption 89 13250 1002  
    Espaces naturels du Conseil général 94 3450 935 99
    Boisements du Conseil général soumis au régime forestier 25 858 163  
    Espaces naturels du Conservatoire du littoral 49 3875   125
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  • La grande diversité des milieux présents sur le site (landes, vasières) attirent de nombreuses espèces d'oiseaux. Dans le marais, dans les bocages ou les bois, on peut rencontrer le bruant des roseaux, le pigeon colombin, le geai des chênes ou encore la bécasse des bois. La présence de rapaces tels le faucon crécerelle, le milan noir ou la buse variable atteste de la présence de nombreux petits mammifères.

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    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Bruant des roseaux Pigeon colombin Geai des Chênes

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Bécasse des bois faucon crécerelle Buse Variable

    A l'ouest du polder, à l'abri des vents, l'anse de Pouldon est un des principaux sites d'hivernage dans le Finistère des limicoles (héron cendré, sarcelle d'hiver) et des anatidés (canard pilet, eider à duvet).  Pour certaines espèces, c'est près d'un tiers des effectifs hivernants dans le département qui se retrouvent ici (fuligule morillon, tadorne de Belon, courlis cendré, chevalier gambette).

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Héron cendré Sarcelle d'hiver  Canard pilet

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

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     Eider à duvet  Fuligule morillon  Tadorne de Belon

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

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     Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit
     Courlis cendré  Chevalier gambette  Milan Noir

     

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