• D'importants travaux de consolidation ont lieux actuellement sur la dune du Treustel située entre Combrit et l'Ile Tudy.
    Au printemps 2009, la mer avait créé une petite brèche et envahi une partie du polder. Depuis le passage de la tempête Xynthia en février 2010, les pouvoirs publics ont fait le choix de consolider cette dune. Un premier renforcement avec du sable provenant de l'Ile Tudy avait été effectuée dès septembre 2010.

    Un plan général de consolidation a été voté par le SIVOM de Combrit Ile Tudy et les travaux vont s'échelonner jusqu'en 2018 pour les 900 mètres de côtes évalués comme critiques.
    A noter que pour des raisons historiques, la dune du Treustel est propriété du Sivom, alors que juste derrière elle, les terrains appartiennent au conservatoire du littoral.

    Une première phase de travaux de confortement d'urgence a lieu actuellement : 2 sections de dune, l'une de 100 mètres de longueur, l'autre de 200 mètres, vont être consolidées. Après travaux, la largeur de la dune au sommet devrait mesurée 8 mètres pour une base d'environ 25 à 30 mètres.

    A noter que sur les dernières décennies, la mer a gagné sur la terre en moyenne 0,80 cm par an.

    Ces premiers travaux portent donc sur une longueur de 300 mètres. Si cette section réhabilitée est jugée concluante sur une période de deux ans, le même type de travaux pourraient être étendus aux autres portions de dunes jugées critiques.

    Le projet 2011-2018 prévoit également la création d'une levée de terre d'une hauteur de 4 mètres qui serait située entre 50 et 100 mètres en arrière de la dune. Une sorte de deuxième rempart.

    Sur le total des travaux chiffrés à 3 millions d'euros, le Sivom espère obtenir 40% de subvention de l'état, 30% du conseil général. Le reste étant à la charge du Sivom de Combrit Ile Tudy. in "Bigouden.tv"

    Importants travaux au Treustel

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  • Ty Napoléon. Inauguration du site réhabilitéLa

    Philippe Cornic, entrepreneur, Roselyne Javry, Jean-Claude Dupré, Catherine Montreuil, Jacques Beaufils, Christian Loussouarn et Henri Stéphan, élus combritois, et Jean-Paul Stanzel, président de la communauté de communes du Pays bigouden Sud ont inauguré le nouveau «Ty Napoléon».

    batterie côtière, que beaucoup de locaux connaissent mieux sous le nom de Ty Napoléon, a été officiellement inaugurée vendredi par les élus combritois et les responsables du chantier de réhabilitation. Construite au XVIIIesiècle, cette structure avait pour vocation de repousser d'éventuels ennemis venus par la mer et était composée d'un corps de garde, d'un magasin à poudre et d'une guérite. Équipée de trois canons, elle pouvait servir à protéger l'embouchure de l'Odet et ainsi empêcher l'invasion de la Cornouaille par les flots. En 1862, Napoléon III, dont les rapports avec l'Angleterre n'étaient pas au beau fixe, fit en plus construire le Fort, dont la réhabilitation a eu lieu il y a quelques années. Cette fois, c'est donc Ty Napoléon qui a bénéficié des bons soins de M.Alexandre, architecte des Bâtiments de France et de ceux de MmeLizerand, également architecte. Ils ont planché sur la façon de redonner au lieu son aspect d'origine. Exit donc le petit bâtiment construit en mitoyenneté, et place à l'entreprise Cornic qui a redonné ses lettres d'or à cette batterie côtière riche en souvenirs.

    Traversée par un boulet de canon

    Pour l'anecdote, le maire Jean-Claude Dupré a donné une explication à la présence, sur l'une des parois, d'une surprenante cavité quasiment sphérique. Il s'agirait de la trace d'un boulet de canon, tiré par la flotte anglaise mouillée dans l'embouchure de l'Odet, et dont le projectile serait rentré par la porte du flan est en ayant détruit le linteau, avant de sortir, après un rebond sur le mur, par la porte ouest. Cette cicatrice montre l'utilité passée du bâtiment qui affiche maintenant un aspect historique convivial, grâce notamment à la grande cheminée et aux panneaux explicatifs situés à l'intérieur comme à l'extérieur. Dans son mot inaugural, le maire a affiché la satisfaction de voir ainsi achevée la réhabilitation de la Pointe de Sainte-Marine, et précisé que grâce aux différentes subventions obtenues, le coût pour la commune serait inférieur à 20.000 EUR. in "Le Télégramme"

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  • En face de la capitainerie du port de pêche, le terre-plein de 7 000 m2 est totalement grillagé. Prêt à accueillir les vases enkystées dans le bassin du Moros. « On a hâte ! Enfin ! », s'enthousiasme Xavier Rasseneur, le responsable du dragage au conseil général. « On a encore quelques points à valider avec l'entreprise chargée des travaux. Mais ça devrait commencer courant de semaine prochaine », souffle Michael Quernez, vice-président du conseil général.

    Dans une semaine donc, débute le chantier. Il consistera à extraire en moyenne 77 cm de sédiments, à la pelleteuse. Cette opération, qui doit prendre fin à la mi-avril 2012, permettra aux gros bateaux d'accoster, ce qui devient de plus en plus problématique.

     Conseil général et capitainerie se sont associés pour le bon déroulement du chantier.

    Conseil général et capitainerie se sont associés pour le bon déroulement du chantier.

    Précautions

    « Du dragage au stockage nous avons pris un ensemble de précautions. C'est une opération unique en France », insiste Michael Quernez. Le chantier se veut « exemplaire ». Notamment en matière de protection de l'environnement. Car ce chantier est « expérimental », le conseil général se sait « très regardé par les autres ports ».

    Comité de suivi

    Le conseil général a mis en place un comité d'information et de suivi pour les travaux de dragage du bassin du Moros. Réuni pour la première fois vendredi dernier, « il suivra les opérations du dragage au stockage. » L'instance vise à informer et à s'assurer du respect des mesures. Le comité est composé du président du comité local des pêches, des maires de Concarneau et de Combrit, de Bretagne Vivante, de la préfecture, de la chambre de commerce et d'industrie et du conseil général. « On se devait de mieux informer tout le monde, notamment les associations qui en ont émis le souhait lors de l'enquête publique », souligne Michael Quernez.

    Rideau d'étanchéité

    Pendant l'opération de dragage, un rideau de 90 mètres de longueur lesté par des bouées viendra fermer le bassin. Ce rideau géotextile, très fin, évitera le passage des matières en suspension. « C'est la première fois en France que l'on utilise cette technique. » Des analyses seront effectuées à l'intérieur et à l'extérieur du bassin pour tester l'efficacité du rideau. L'opération prévoit également de retirer les macrodéchets tels que les corps-morts, le bois, la ferraille.

    Mouvement de bateaux

    Les bateaux pourront se déplacer à l'intérieur du bassin. Et la cale sèche continuera de fonctionner. Les navires iront d'un quai à un autre selon les zones de travaux. « Si un bateau veut rentrer en urgence nous pourrons déplacer le rideau. »

    Unités de traitement des eaux

    Deux unités de traitement des eaux vont être installées. L'une près du bassin, l'autre au site de stockage des sédiments de Ty-Coq à Combrit. Elles seront équipées d'un décanteur, d'un débourbeur, d'un séparateur d'hydrocarbure et de charbon actif pour capter les contaminants. L'eau récupérée sera rejetée dans le port. « Elle sera plus propre qu'elle ne l'est actuellement », assure Michael Quernez. Le coût des stations de traitement est compris entre 80 000 et 100 000 euros. Elles resteront sur place une fois le dragage terminé.

     

     

    Thomas SEGUI.in "Ouest France"

     

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  • Le dragage du bassin du Moros débutera dans une dizaine de jours. Le conseil général multiplie les précautions.

    Bassin du Moros. Renfort de précautions pour le dragage

    Michaël Quernez (au centre) et Xavier Rasseneir, responsable des travaux
    et du dragage au conseil général (à gauche), ont rencontré, hier, les responsables de la capitainerie.

    L'opération se veut exemplaire. «Par son approche comme dans son déroulement, elle est, pour l'instant, unique en France», assure Michaël Quernez, vice-président du conseil général en charge du dossier. À commencer par la mise en place d'un comité d'information et de suivi réuni hier. «Légalement nous n'y étions pas tenus, il n'était obligatoire que pour le stockage des boues à Ty Coq (Combrit)».

    Analyses complémentaires et prévention

    «Nous répondons ainsi au souhait des élus et des associations de défense de l'environnement». Bretagne vivante, qui y est associée, s'en félicite d'ailleurs. Tout comme des mesures de précaution annoncées. «Nous avons obtenu que des analyses complémentaires soient effectuées». Le dragage proprement dit, ne débutera qu'en novembre. Auparavant, un bassin de «ressuyage», où seront étalés les sédiments, sera aménagé à l'angle du quai est. Il sera équipé pour le traitement des eaux, avec un décanteur-débourbeur-séparateur d'hydrocarbures et un dispositif à charbons actifs.

    Enlèvement des macrodéchets

    «Nous rejetterons, dans le port, une eau plus propre que celle qui en sera sortie». Cet équipement, d'un coût compris entre 80.000 et 100.000 EUR restera ensuite en place, pour le traitement des eaux de ruissellement du port. Un dispositif identique sera mis en place au centre de stockage de Ty-Coq, à Combrit, pour le traitement d'éventuelles eaux de pluie. Une opération de nettoyage du bassin, de ses macrodéchets (bois, ferrailles, pneus...) est aussi prévue.

    Rideau d'étanchéité

    Le bassin sera ensuite fermé par un rideau d'étanchéité, de 90m, tendu entre les deux quais, pour éviter la sortie des matières en suspension. «C'est une première en France, des analyses d'eau seront effectuées de chaque côté, pour en tester l'efficacité». Le rideau restera en place durant toute la durée du dragage, les mouvements de bateaux restant possibles à l'intérieur du bassin.

    Deux phases

    Une pelle mécanique sur ponton et trois barges assureront l'extraction. À raison de 400m³ par jour, elle se fera en deux phases, de dix jours chacune. «Il y a, au total, 8.000m³ à extraire. Mais ne disposant, sur le terre-plein que de 7.000m² pour étaler les boues, il faudra opérer en deux fois». Car une période d'environ un mois et demi est ensuite nécessaire pour leur séchage et consolidation avant leur transfert à Combrit. La deuxième phase n'interviendra donc qu'à la mi-janvier, pour un stockage à Ty-Coq fin mars et fermeture du casier de stockage vers la mi-avril. À l'issue de ce chantier d'un coût prévisionnel de 1,1MEUR, le bassin retrouvera les profondeurs nécessaires à l'accueil des bateaux clients des entreprises de réparation navale.

    in "Le Télégramme"

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