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    Le dragage du port a enfin commencé

    Le dragage du port a enfin commencé

    La pelleteuse est installée sur une barge flottante,
    et se déplace en fonction des zones à traiter.
    Avec dextérité, le grutier sort la ferraille
    du fond de l'eau.

    Le dragage du port a enfin commencé

    Le dragage du port a enfin commencé

    Des kilomètres de câbles et
    de bouts sortent de la vase.
    Tiens, des chariots du port de pêche, qui servaient à transporter les caisses de poisson !
    Ça y est. Annoncé depuis plusieurs mois, le dragage du port de Concarneau a débuté hier vers 15 h. Une opération qui va durer au moins six mois, pour permettre aux activités industrielles nautiques de pouvoir se dérouler sans être gêné par l'envasement qui menaçait. Le rétablissement des profondeurs du port est essentiel pour permettre l'accès et le stationnement dans le bassin du Moros des navires qui sont les clients des entreprises du port. Le dragage du Moros représente 8 000 m3 de sédiments à extraire du fond.
     

    Étape numéro 1

    Le désenvasement du bassin du Moros va se dérouler en plusieurs étapes. L'étape numéro 1 a débuté hier. Elle consiste à « peigner » le fond du bassin pour y récupérer la ferraille. Une dizaine de personnes ont suivi les premiers coups de la pelleteuse, montée sur une barge flottante.

    Avec dextérité, le grutier plonge sa pelle dans l'eau pour en remonter des déchets en tous genres : des chariots de supermarché, mais aussi des chariots du port, des kilomètres de câbles et de bouts... Il s'échappe des profondeurs un parfum pas très sensuel !

    Sur les quais, on commente avec humour les « remontées ». « Il doit y avoir des tonnes et des tonnes de m... là-dedans ! » ironise un badaud. Les détritus sont dans un premier temps posés dans une barge. Ils seront ensuite triés et nettoyés à terre. « Au Guilvinec, on avait récupéré plus de 800 tonnes de ferraille, ici ça sera pire ! » Viendra ensuite le désenvasement lui même.

    Un barrage flottant de 90 mètres de long a été installé entre la capitainerie et le restaurant la Coquille, pour éviter que les matières en suspension ne sortent du bassin. Cette technique déjà utilisée aux États-Unis est mise en oeuvre pour la première fois en France. Le conseil général a souhaité faire un chantier exemplaire.

    Le coût prévisionnel de l'opération s'élève à 1,1 million d'euros dont 450 000 euros de participation financière de l'État.

    Dans un deuxième temps, les vases extraites du port vont être stockées sur le quai face à la capitainerie, dans une zone qui a été spécialement aménagée, pour une déshydratation avant d'être traitées avec du ciment. La troisième phase du chantier va consister à transporter ces boues consolidées vers Combrit et les stocker dans un dépôt conçu à cet effet.

     

    Isabelle JÉGOUZO

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  • En début de semaine, la Communauté de communes du Pays Bigouden Sud (CCPBS) a organisé une collecte de déchets d’amiante liée de type fibrociment.

    Ce service gratuit, était réservé aux particuliers du territoire sud bigouden. Chaque particulier avait la possibilité de venir déposer un maximum de 15 plaques (environ 15 m² de couverture) ou d'un demi m3. Il était néanmoins nécessaire de s'inscrire auparavant.

    Pour les deux jours de collecte de cette semaine, ce sont près de 20 tonnes d'amiante liés qui ont ainsi été collectés au centre de tri de Kerist à Plobannalec. Seule l’amiante liée de type fibrociment pouvait être déposée ; l'amiante volatile utilisée en isolation nécessite les services d’une entreprise spécialisé en désamiantage.

    Pour cette opération, la CCPBS avait mandaté un prestataire extérieur, l'entreprise Le Pape de Plomelin, pour la collecte et le traitement des plaques. Si le service est gratuit pour les particuliers, la CCPBS va supporter un coût de 3600 € pour les deux jours de collecte. Cela comprend la mise à disposition d'un technicien, de bennes et le traitement des plaques d'amiante.

    C'est la deuxième opération menée par la CCPBS. La première avant eu lieu pendant l'été. Cela rentre dans le programme de réduction des déchets, notamment toxiques. A ce sujet, la CCPBS a mis cette année en place, en déchetterie, la collecte des D3E (Déchets d'Equipements Electriques et Electroniques).
    Cette opération de collecte d'amiante rentre également dans le cadre de la collecte des déchets dangereux.
    L'opération devrait être reconduite l'an prochain, en été et à l'automne.

    in "Bigouden TV"

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  • http://www.ouest-france.fr/of-photos/2011/11/19/qm20_3306286_1_px_470_.jpgTitularisée, après une période de formation de plus d'1 an, Nathalie Bréhonnet, nouveau gardien de police municipale a dressé un premier bilan de son travail.

    Tous les mercredis elle assure la gestion du marché à Sainte-Marine, un marché fréquenté par 10 commerçants en hiver et 30 en été. S'ajoutent des charges administratives par la rédaction de plus d'une centaine d'arrêtés municipaux (travaux, stationnements, Troc et Puces...) complétés par la divagation des chiens (surtout à Sainte-Marine) et des chats (organisation de captures), la vérification des dépôts sauvages, des implantations illégales des caravanes, mobil-homes, abris de jardins (70) où, dit-elle, « je dois prévenir les propriétaires et veiller lors des délais de prescription à ce qu'ils soient bien respectés ».

    Le recensement des friches sauvages et de l'affichage sauvage constitue aussi ses missions avec l'enlèvement systémique des panneaux non autorisées. S'agissant des bruits, Nathalie note qu'en journée « il n'y a vraiment pas de gros soucis en dehors, parfois, des aboiements de chiens, de querelles de voisinage. D'une manière générale la commune est vraiment agréable et la population très sympathique, pour preuve je n'ai dressé que 20 procès-verbaux dont 15 pour stationnements non autorisés ».

    Source : ouest-france.fr

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  • Le plan local d'urbanisme en passe d'être annulé - Combrit

    Le tribunal administratif de Rennes a examiné hier la requête de l'Association pour la sauvegarde de la rivière de Pont-l'Abbé et de ses environs (Asripe).

    Le 9 mai 2008, elle a demandé l'annulation de la délibération du conseil municipal du 21 février 2008 qui approuvait le plan local d'urbanisme (PLU), concocté par l'ancienne municipalité.

    L'Asripe estime en effet que le PLU est illégal au regard des exigences du Schéma d'aménagement et de gestion des eaux de l'Odet (Sage), notamment son article 17 qui préconise que les zones humides de la commune soient répertoriées et classées non constructibles.

    L'association a été suivie sur ce point par Agnès Allex, le rapporteur public. Dans ses conclusions, elle a proposé au tribunal l'annulation complète du PLU : « Il nous paraît difficile de proposer l'annulation partielle dans la mesure où, dans l'état actuel du dossier, il est impossible de localiser les zones humides qui existent sur le territoire », tout simplement « parce qu'elles ne semblent pas avoir été inventoriées ».

    L'Asripe fondait également sa requête sur le non-respect de la loi Littoral concernant seize secteurs de la commune classés constructibles alors qu'ils ne constituent pas une continuité du bâti existant au sens de la loi (Kermor Bihan, Quelen, Kerlever, Ty Porz, Menez Boutin, Pen ar Coat, Conequer Nevez, Ty Robin, Guengam, Kervay, Mejou Meil, le Corroac'h, Kergadet, Kerjeaou-Est, Botforn et Kergroas).

    Agnès Allex a validé les arguments de l'association. Elle propose au tribunal d'annuler la délibération au motif que les classements de ces zones répertoriées par l'association « sont entachés d'erreur manifeste d'appréciation ».

    Elle suggère aussi au tribunal de condamner la commune à verser 1 200 € à l'Asripe. La décision sera rendue le 16 décembre. « Il est dommage d'attendre trois ans et demi pour avoir la décision. On est au-delà de la moyenne du tribunal administratif, qui tourne autour de 18 mois. Des tas de permis de construire ont été accordés depuis », regrette Erwan Le Cornec, l'avocat de l'association.

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  •  Aire de carénage

     Aire de carénage

    Suite à l’avis favorable de la Commission Portuaire, en date du 4 avril 2008, une cale de carénage avec récupération des eaux usées, selon la réglementation européenne en vigueur, va être implantée sur l’ancienne cale du bac.

    Le Conseil Municipal a donné un avis favorable au lancement d’une consultation pour un montant prévisionnel de 75 500 €.

    Ce projet consiste à récupérer, dans un caniveau creusé en biais dans la cale, les résidus retirés des coques et à les rejeter dans une fosse creusée en bas de la cale. De cette fosse l’eau et les déchets seraient envoyés vers des filtres pour séparer les résidus solides. L’eau propre retournerait ensuite à la mer. 

     

    La station de pompage et de filtration sera implantée entre la capitainerie et la maison existante, dans un local fermé. Les pompes étant entraînées par des moteurs électriques n’occasionneraient pratiquement pas de nuisances sonores, d’autant qu’elles ne fonctionneront que lors d’opérations de carénages.

     

    Les travaux de réalisation du projet de cale de carénage avec récupération des déchets et des eaux usées à commencé depuis le début d’année.

    Le local devant recevoir les installations techniques est achevé.

     

    Les canalisations de transfert des déchets sont en cours de réalisation

     

    Le creusement de la fosse de centralisation est terminé.

     

    Le caniveau de récupération est en place.

     

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  • Textes relatifs à la désignation des sites Natura 2000

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