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Lors de la réunion du Sivom Combrit-Sainte-Marine-Île-Tudy, Jean-Claude Dupré, président, a donné le coût définitif de la station d'épuration de Combrit, Koad Forest Du, implantée au Creac'h, qui dessert les communes de Combrit et de l'Île-Tudy.
Cette station a connu d'énormes difficultés à la suite de l'attaque au tribunal administratif de Rennes, du permis par l'association de Sauvegarde et de la protection de l'environnement de Combrit-Sainte-Marine-Île-Tudy, alors présidée par Philippe Roullier.
Cette procédure a entraîné l'arrêt des travaux pendant près de deux ans. Au final, la station a coûté 8 692 013 € TTC. Subventions : 4 286 979 €, dont 2 348 584 € par l'agence de l'eau, 389 395 € par la Région et 1 549 000 € par le Département.
Outre l'immobilisation et les honoraires d'avocat, l'arrêt des travaux aura coûté à la collectivité 282 178 € et la moitié du coût de la révision de prix, 522 007 €, soit un total de 804 185 € TTC.
in "Ouest France"
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Lors de la réunion du Sivom Combrit-Sainte-Marine-Île-Tudy, Jean-Claude Dupré, président, a donné le coût définitif de la station d'épuration de Combrit, Koad Forest Du, implantée au Creac'h, qui dessert les communes de Combrit et de l'Île-Tudy.
Cette station a connu d'énormes difficultés à la suite de l'attaque au tribunal administratif de Rennes, du permis par l'association de Sauvegarde et de la protection de l'environnement de Combrit-Sainte-Marine-Île-Tudy, alors présidée par Philippe Roullier.
Cette procédure a entraîné l'arrêt des travaux pendant près de deux ans. Au final, la station a coûté 8 692 013 € TTC. Subventions : 4 286 979 €, dont 2 348 584 € par l'agence de l'eau, 389 395 € par la Région et 1 549 000 € par le Département.
Outre l'immobilisation et les honoraires d'avocat, l'arrêt des travaux aura coûté à la collectivité 282 178 € et la moitié du coût de la révision de prix, 522 007 €, soit un total de 804 185 € TTC.
in "Ouest France"
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Les premiers coups de pelleteuse ont commencé. Le dragage du bassin du Moros, dans le port de Concarneau, a débuté. Xavier Rasseneur, responsable du dragage au conseil général et Michaël Quernez, vice-président du conseil général, étaient présents pour l'occasion. Le premier coup de pelleteuse a été donné en matinée dans le bassin du Moros, après deux semaines de nettoyage. Une cure de propreté qui doit durer jusqu'en avril.« C'est parti pour plusieurs mois de dragage », annonce Xavier Rasseneur, responsable au service maritime et portuaire du conseil général. Hier matin, le premier coup de pelleteuse lançant officiellement les opérations de dragage du bassin du Moros a été donné.77 cm de sédiments
Objectif ? Extraire en moyenne 77 cm de sédiments, à la pelleteuse, « pour permettre l'accessibilité des bateaux, car cela allait devenir difficile. C'était un impératif économique pour que les entreprises puissent se placer sur le marché mondial, sans être gênées par des contraintes techniques », assure Michaël Quernez, vice-président du conseil général.
30 tonnes de déchets récupérées
Mais avant ce curage en règle, une opération de « peignage » a été nécessaire. Pendant deux semaines, les fonds du port ont été ratissés pour enlever tout ce qui pouvait gêner les pelleteuses. Près de 30 tonnes de macrodéchets (chaînes, scooter, chariots) ont ainsi été récupérées. « Les déchets ont été envoyés dans des centres agréés », assure Xavier Rasseneur.
8 000 m3 de sédiments
Depuis hier matin, les engins sont à l'ouvrage pour retirer les boues. « C'est une première phase de dix jours où on espère draguer 4 000 m3. » Les sédiments récupérés sont ensuite disposés sur un crible vibrant afin de récupérer les déchets restants, puis étalés dans le bassin de déshydratation. « Début janvier, une seconde phase de dragage est prévue. 4 000 m3 de boues doivent encore être récupérés. » En tout, ce sont 8 000 m3 de sédiments pollués non dangereux qui vont être prélevés du port.
Stockage et valorisation ?
Une fois secs, ces sédiments sont envoyés chez Ty Coq à Combrit pour être traités et stockés. Ces boues contiennent en effet des polluants comme le TBT (une substance qui était utilisée en tant qu'anti-encrassement des peintures de bateau), qui vont être « fixés et dégradés », pour atténuer leur toxicité : « Pour le moment on ne peut pas les réutiliser. Nous avons donc décidé de les confiner et de réaliser des études de valorisation. C'est une première », annonce Michaël Quernez.
Des sédiments sous surveillance
Les opérations sont surveillées de A à Z par un comité de suivi, composé du président du comité local des pêches, des maires de Concarneau et de Combrit, de Bretagne vivante, de la préfecture, de la chambre de commerce et d'industrie et du conseil général. « Des analyses vont être régulièrement réalisées et soumises au comité. Il y a une véritable volonté de transparence », affirme l'élu.
Et le reste du port ?
Le reste du port n'est pas oublié : « Dans les années à venir, son dragage sera nécessaire, nous en avons conscience. Mais ce n'est pas pour tout de suite », estime le vice-président. En cause ? Le coût élevé des opérations : « L'ensemble est estimé à 1,1 million d'euros », rappelle Xavier Rasseneur. L'opération devrait être terminée pour avril 2012.
Stéphanie HANCQ. Ouest-France
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Afin de rétablir la profondeur du plan d’eau du bassin du Moros, et ainsi faciliter l’accès et l’utilisation du port de Concarneau pour l’ensemble des usagers, et notamment pour les acteurs de la filière de construction et de réparation navales, le Conseil général s'est engagé dans une opération de dragage de 8000 m3.
Il s'agit en effet de permettre par cette opération l’accessibilité des bateaux, car cela allait devenir difficile. Un véritable impératif économique pour que les entreprises puissent se placer sur le marché mondial, sans être gênées par des contraintes techniques.
Ce jour ont commencé les opérations de dragage à proprement parler, seconde étape de ce chantier dont les travaux sont prévus pour une durée de 6 mois.
La première étape a consisté les semaines passées à « peigner » le fond du bassin pour en retirer les macro-déchets volumineux. Ils seront ensuite triés et traités à terre. Des pneus, des câbles, des objets métalliques et même un scooter ont déjà été récupérés...
La deuxième étape qui a donc commencé ce matin repose sur l’extraction des boues, qui devrait durer une dizaine de jours, à raison de 400 m3 par jour.
Des sédiments qui seront ensuite stockés dans une zone confinée pour leur traitement, proche de la capitainerie, et qui seront ensuite déshydratés et encapsulés dans du ciment.
Enfin, les boues consolidées seront ensuite acheminées sur le site de Ty Coq à Combrit, dans des conditions spécifiques pour leur stockage.
La deuxième phase du dragage, les 4000 autres m3 est programmée pour février.
Ce dragage est une opération onéreuse puisque le coût prévisionnel de l’opération s’élève à 1, 1 millions d’euros, une opération expérimentale par de nombreux aspects (rideau d'étanchéité, traitement des sédiments, confinement des sédiments) et qui se veut exemplaire environnementalement (mesures de suivi, traitement des eaux...).
Une opération que nous avons voulu la plus transparente possible. C'est pourquoi j'ai souhaité qu'un comité de suivi de ce dragage, mis en place de façon volontariste par le Conseil général, s'assure aussi du déroulement exemplaire de cette opération.
in "michaelquernez.typepad.f"
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Le Président de la Région Bretagne pose parfois le problème de l’aménagement du littoral et de la mer simplement : Breizh riviera ou Bretagne active ? Pour la région Bretagne la « Charte des espaces côtiers » traduit l’ambition du développement durable du littoral breton. Après avoir été votée par les conseillers régionaux en 2007, elle est actuellement dans une phase de réalisation concrète. La charte soutient de nombreux chantiers prioritaires : énergies marines renouvelables, dragages portuaires, agriculture littorale, pêche et aquaculture, éducation des acteurs de la zone côtière, patrimoine culturel, nautisme, recherche appliquée, sécurité maritime, développement durable des îles, préservation de la biodiversité marine, réseau de la gestion intégrée des zones côtières (GIZS). Sa mise en œuvre est basée sur la concertation entre les acteurs, dont aucun ne détient la capacité d’agir.
Dans le cadre du lancement de la nouvelle démarche de GIZC en Ouest-Cornouaille, le Syndicat Intercommunautaire Ouest-Cornouaille Aménagement a signé le 12 décembre 2011 cette fameuse Charte des espaces côtiers bretons. Les élus entendaient affirmer leur engagement auprès des acteurs locaux et de la Région Bretagne dans ce domaine. Madame Isabelle Thomas vice-présidente de la Région, en charge de la mer et du littoral était venue spécialement participer à ces signatures croisées entre les élus locaux et la Région Bretagne.
Deux exemples sont venus illustrer les projets qui peuvent être conçus et réalisés dans le cadre de la Charte des espaces côtiers : véloroute côtière de l’Ouest-Cornouaille et réhabilitation du Ster de Lesconil. Le premier permettra à terme de partir en vélo de Douarnenez et d’arriver du côté de Combrit en pédalant le long du littoral. Le second, qui nous concerne plus directement, permettra d’augmenter le volume d’eau qui rentre dans le Ster de Lesconil en lui rendant son rôle de nurserie de la bande côtière. Depuis 1968 cette fonction vitale est réduite à sa plus simple expression par le barrage digue qui relie les deux rives. Le début des travaux, si le financement est bouclé, est prévu pour fin 2012.
Les pêcheurs sont concernés par cette Charte. Isabelle Thomas résume parfaitement la situation en disant « maintenant que la terre a montré ses limites, on se tourne vers la mer et ses richesses. C’est une chance, mais il ne faut pas agir comme on pu le faire à terre. Construisons notre avenir autour des territoires maritimes de Bretagne ».
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