• Une douzaine de bénévoles de l'association Mein ha Dour a participé à la réhabilitation du lavoir fontaine de Kergadeg.

    La commission « chantiers » de l'association Mein ha Dour s'est retrouvée, vendredi, sur le site de Kergadeg, pour réhabiliter le lavoir fontaine, implanté dans un joli sous-bois, en contrebas de la route communale menant de Penn ar Garn à la départementale de l'Ile-Tudy. Les bénévoles, munis de leurs outils (pelles, seaux, faucilles, tronçonneuses...) ont procédé aux travaux de nettoyage du secteur puis de l'édifice, sans oublier le chemin d'accès.

    in "Ouest France"

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  • Les communes du littoral français sont de plus en plus menacées par l'érosion marine. Jamy et Sabine se sont rendus sur la côte Atlantique et en Méditerranée pour constater ce recul du littoral, et découvrir comment communes et particuliers tentent de lutter contre l'érosion marine.

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  • Centre d'enfouissement : place à l'enquête publique

    L'enquête publique sur l'extension du centre d'enfouissement de Tréméoc débutera le 25 février. Et s'achèvera le 5 avril. Trois communes sont concernées : Tréméoc, Plonéour-Lanvern et Pluguffan.

    L'enquête publique pour l'extension de l'installation de stockage des déchets non dangereux (ISDnd) de Tréméoc, au lieu-dit Le Yeun, débutera le 25 février prochain (Le Télégramme de samedi). D'une durée de 40 jours, elle s'achèvera le 5 avril, précise l'arrêté du préfet en date du 4 février. En juillet dernier, le dossier avait été adopté à l'unanimité par les élus de la communauté de communes du Pays bigouden Sud (CCPBS) qui porte le projet.

    Projet à l'échelle du Finistère

    Pour mémoire, l'extension prévoit de porter à 13,76 ha la superficie totale de l'ISDnd au lieu de 6,21 ha actuellement. Cette extension doit permettre d'accueillir 170.000 t de déchets sur une durée estimée à 18 ans. Ce qui, en juillet dernier, avait fait dire à Jean-Paul Stanzel, président de la CCPBS, qu'il s'agissait là d'« un projet à l'échelle du Finistère ». Car si le site doit accueillir les déchets ménagers ultimes des Bigoudens, il va aussi recevoir ceux du syndicat Valcor (qui regroupe les communautés de communes des pays de Quimperlé, Concarneau, Fouesnant, Haut Pays bigouden, Douarnenez et Cap-Sizun) et Sidepaq (Pays de Quimper). Une extension dont le coût est de 2,70 M€. Dans le cadre du projet de territoire, signé entre CCPBS et Département, ce projet sera subventionné à hauteur de 10 % plafonné à 400.000 €. Quant aux travaux, si le préfet les autorise à l'issue de l'enquête, ils seront réalisés en plusieurs phases.

    Six permanences jusqu'au 5 avril

    Trois communes sont concernées par l'enquête. Deux directement, Plonéour-Lanvern et Tréméoc, une indirectement, Pluguffan, en lien avec des servitudes d'utilité publique concernant des parcelles situées à moins de 200 m de la zone d'exploitation. Le rayon d'affichage d'un kilomètre autour du site inclut outre les trois communes précitées, celles de Plomelin et de Combrit, « concernées par les risques et inconvénients dont l'installation peut être la source ». Le préfet a désigné comme commissaire-enquêteur Jean-Pierre Elias, colonel de l'armée de terre à la retraite. Quant à Sandrine Auguet, agent d'aménagement urbain et environnemental, elle a été désignée commissaire enquêteur suppléant. Le dossier d'extension est consultable dans les communes de Plonéour-Lanvern, Pluguffan et Tréméoc aux heures habituelles d'ouverture de ces dernières. À noter que le commissaire enquêteur tiendra permanence à Tréméoc le 25 février de 9 h à 12 h, les 1er et 19 mars de 13 h 30 à 16 h 30, le 5 avril de 13 h 30 à 16 h 30, à Plonéour-Lanvern le 11 mars de 9 h à 12 h et à Pluguffan, le 26 mars de 9 h à 12 h.

    in "Le Télégramme"

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    Dragage. Loctudy

    Un turbidimètre fixe va être installé dans la zone située devant l'île Garo (à droite), en aval des parcs conchylicoles (au fond).

    Les prescriptions de l'arrêté préfectoral autorisant le dragage et l'immersion des sédiments des ports deLoctudy et Lesconil sont accompagnées de nombreuses contraintes et mesures de suivi. Le choix dudragage mécanique, réalisé avec des pelles hydrauliques, permet de limiter l'impact environnemental car la technique est faiblement génératrice de matières en suspension. Mais la pénétration et la remontée du godet entraîneront immanquablement un brassage des sédiments, donc une turbidité des eaux. C'est pourquoi ledragage du port de plaisance de Loctudy ne pourra être réalisé qu'au jusant (à marée descendante), pour protéger les parcs conchylicoles situés en amont. Trois turbidimètres (appareils flottants munis de capteurs permettant de mesurer la qualité de l'eau) seront installés près des installations de pompage des criées et à proximité des zones conchylicoles. Ils mesureront toutes les heures la concentration des matières en suspension. 

    Contrôle strict de l'Empédoque 

    C'est une même logique de précaution et de limitation de l'impact environnemental qui a prévalu pour le clapage en mer des sédiments non pollués. Le choix d'une immersion alternée, limitée à 1.000 m³ par jour sur les deux sites divisés en quadrants, permet d'assurer une bonne répartition des vases. L'Empédoque, le chaland qui effectuera les rotations de jour comme de nuit, sera lui aussi soumis à un contrôle strict : il est équipé d'un dispositif AIS qui permet de contrôler sa position en temps réel et l'ouverture de son fond sur le point d'immersion déclenche un relevé GPS. Des stations de prélèvements vont être installées sur les sites. C'est un bureau indépendant qui sera chargé des mesures et analyses physico-chimiques de l'état initial des sites, pendant le chantier, puis pendant au moins trois ans. 

    « L'immersion n'est pas une fin en soi » 

    « Dans ce département, on a perdu l'habitude de draguer », soulignait lundi, Michaël Quernez, lors de la réunion d'information des usagers des ports. Mais pour le vice-président du conseil général, « l'immersion n'est pas une fin en soi. C'est la solution qui a semblé la meilleure à un moment donné » et qui n'exclut pas d'autres méthodes. Le conseil général travaille notamment avec des instituts européens sur la revalorisation des sédiments à usage de matériaux routiers. Une piste à creuser pour une future opération ?

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  • A l’été dernier, un nouvel arrêté avait désigné à la vindicte publique renards, étourneaux, pies noires, fouines... et geais des chênes : le texte les avait déclarés espèces nuisibles selon les départements. Après six mois d’application, cet arrêté va être modifié. Le ministère de l’Ecologie organise une consultation publique sur ce projet de modification jusqu’au 4 mars prochain.



    L'étourneau sansonnet, déclaré  déjà nuisible dans les Pyrénénes_Atlantiques, pourrait l'être dans sept nouveaux autres départements ©V.B
    L'étourneau sansonnet, déclaré déjà nuisible dans les Pyrénénes_Atlantiques,
    pourrait l'être dans sept nouveaux autres départements ©V.B
     
    Belette, fouine, martre, putois, renard, corbeau freux, corneille noire, pie bavarde, geai des chênes et étourneau sansonnet : en août 2012, un arrêté du ministère de l’Ecologie avait désigné ces dix espèces dites nuisibles selon la demande des départements. A peine l’arrêté pris, le ministère de l’Ecologie envoyait un courrier à chaque département pour revoir sa liste s’il le souhaitait.

    La fouine déclarée nuisible dans douze nouveaux départements

    Finalement, cinquante-deux départements ont saisi la balle au bond. Leur dossier de demande devait comporter des éléments nouveaux. Or neuf d’entre eux en manquaient ; ils ont donc été écartés par les services du ministère. Les autres dossiers examinés, ils ont été refondu dans un nouveau projet d’arrêté. Projet qui a reçu l’aval du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage le 1er février dernier. Ce Conseil rassemble sept représentants du monde de la chasse, un d’organisme de protection de la nature et deux personnes qualifiées en raison de leurs compétences cynégétiques.

    C’est donc ce projet d’arrêté qui est soumis à une consultation publique sur le site du ministère de l’Ecologie. La consultation prendra fin le 4 mars prochain. Dans les Pyrénées-Atlantiques où fouine, martre, corneille noire, pie bavarde et étourneau sansonnet et renard ont déjà été déclarés espèces non grata, rien de nouveau.

    Parmi les changements qu’apporterait l’arrêté, le classement comme espèce nuisible de la fouine est proposé pour 12 départements : Jura, Haute Marne, Savoie, Haute Savoie, Paris, Yvelines, Vienne, Essonne, Hauts de Seine, Seine Saint Denis, Val de Marne, et Val d’Oise. La martre pourrait l’être dans sept nouveaux départements : Aveyron, Cantal, Corrèze, Indre, Loir et Cher, Hautes-Pyrénées (en zone de montagne), et Haute-Vienne... L’étourneau dans sept autres, la pie dans trois, le geai, la corneille et le corbeau dans un nouveau département chacun.

    Le putois et la belette échappent au pilori

    Le putois et la belette ont encore sauvé leur peau : aucun département n’a jusqu’à présent demandé leur classement en nuisible. Voilà qui suscitera le soulagement des associations de protection de la nature.

    Pour l’heure, la fondation Brigitte Bardot qui dénonce les dispositions du projet de nouvel arrêté a réagi publiquement : « La Fondation Brigitte Bardot serait heureuse de connaître les chiffres avancés (et les modes de calculs) par les chasseurs-piégeurs concernant l’état des populations actuelles des espèces classées nuisibles en France ! En effet, si la liste est établie en fonction de ces chiffres, il faudrait que tous les Français puissent en avoir connaissance pour se rendre compte par eux-mêmes de l’état des populations de ces animaux tant dénigrés… ».

    La fondation appelle les internautes à se saisir de la question. A ce jour, d’après le compteur du site (au mardi 12 février 19h03), 245 personnes y avaient répondu. D’un seul clic de souris pour avaliser ou s’opposer au projet.

     

    Virginie Bhat in "http://www.xoriburu.info"
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  • En pourparlers depuis dix ans, les travaux de dragage des ports de pêche et plaisance de Loctudy et Lesconil vont démarrer d'ici un mois, à Loctudy. L'heure est à la préparation du matériel qui arrive sur le site.

    Dragage des ports. Place aux préliminaires

    Les deux pelleteuses, qui serviront au balayage et dragage des ports, sont arrivées en milieu
    de semainedernière au port de plaisance de Loctudy. Dont une de 120 tonnes, en pièces détachées.

    Avant le chantier, c'est déjà le chantier. C'est qu'il faut bien préparer le matériel et la tâche peut demander une certaine précision. Une grue, qui porte un bras de 23 m de long et 22 tonnes, destinée à être accroché à une pelleteuse de 120 tonnes, une fois tout appareillée, forcément, c'est délicat. À Loctudy, l'arrivée, même en kit, des engins de chantier marque l'entrée dans une phase concrète des travaux de dragage des ports de pêche et plaisance de Loctudy et Plobannalec-Lesconil. À terme, en février 2014, près de 165.000 m³ de sédiments non pollués (143.000 m³ retirés à Loctudy et 22.000 m³ à Lesconil) auront été immergés en mer sur les sites « Hauturier » et « Petit banc ». Puis, 625 m³ considérés comme pollués, mais non dangereux, extraits au pied des cales de Loctudy, seront stockés sur le site de Ty-Coq à Combrit. Enfin, 3.000 m³ non pollués et valorisables, issus du chenal d'accès au port de Loctudy, conforteront les dunes du Treustel, toujours à Combrit (Le Télégramme du 30 janvier).

    Macrodéchets

    Pour les sédiments destinés à être immergés, c'est la société vendéenne Merceron TP qui s'y colle. Et la première étape va consister à ramasser, trier, stocker les macrodéchets, à savoir « les ferrailles, amarres, câbles, cuves, morceaux de filets et tout ce qui a pu tomber au fond du port de pêche », détaille Michel Guéret, ingénieur des travaux. Le balayage doit commencer début mars dans le port de pêche de Loctudy, suivi dans la foulée d'un premier dragage du port de plaisance. En attendant, les ouvriers de Merceron TP oeuvrent à la préparation d'un matériel imposant. Deux pelleteuses sont arrivées en milieu de semaine dernière à Loctudy, l'une de 60 tonnes en état de fonctionnement et l'autre de 120 tonnes et pour laquelle il a fallu remonter chenilles, passerelle, cabine, bras... Ces pelleteuses seront embarquées sur deux barges qui arriveront par la mer, depuis La Rochelle, d'ici fin février. Un chaland fendable est également attendu en provenance des Sables-d'Olonne. C'est lui qui acheminera les sédiments vers les sites d'immersion. Les macrodéchets seront, eux, stockés sur une plateforme étanche en béton de 200 m³, qu'il convient aussi d'aménager.

    Une année de travaux

    Selon le calendrier établi, il faudra une année pour mener à bien ces travaux de dragage. Une durée qui prend en compte des contraintes réglementaires définies par arrêté préfectoral parmi lesquelles : une dispersion des sédiments limitée à 1.000 m³/jour ; des dragages qui ne peuvent avoir lieu qu'au gisant (à marée descendante) dans le port de plaisance et entre trois heures avant et trois heures après la basse mer dans le port de pêche ; une immersion interdite en juillet et août... Et aussi le rangement du matériel et le nettoyage du chantier. Car après le chantier, ce sera aussi un peu le chantier.

    • Stéphanie Biju "Le Télégramme"
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  • L'enquête publique pour l'extension de l'ISDnd (Installation de stockage des déchets non dangereux) de Tréméoc débutera le 25 février. Pour mémoire, l'extension prévue va se faire sur 6,21 ha, portant à 13,76 ha la superficie totale de l'ISDnd. Cette extension est prévue pour accueillir 170.000 tonnes de déchets sur une durée estimée à 18 ans. Le coût de l'opération est de 2,7 MEUR.

    in "Le Télégramme"

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