• Quai Jacques de Thézac Sainte Marine

    in "Le Télégramme"

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  • Les membres de la commission chantiers de l'association Mein ha dour procèdent, depuis jeudi, à la réalisation d'un lavoir à l'ancienne.

    Dans le cadre d'un projet d'établissement, mis sur pied à la résidence de Kerborc'his par Josette Guiziou et Isabelle Le Hen, l'association Mein ha dour, partenaire du projet, participe à la mise en place d'un espace dans le sentier de promenade. Cet espace est la reconstitution d'un lavoir à l'ancienne. Depuis jeudi, les travaux sont en cours de réalisation par les mem- bres de la commission chantiers de l'association. La décoration sera effectuée, ensuite, par les résidents avec des plantations et des personnages animés. Comme l'a précisé Josette Guiziou, présidente de l'association des Amis de Kerborc'his, « le but est de donner une idée de sortie aux résidents et à leurs familles à l'extérieur de la résidence. »

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  • Tribune parue dans le Nouvel Observateur

     

    La qualité de notre avenir dépend de la qualité de la biodiversité, ce tissu vivant de la planète. La Convention sur la diversité biologique (texte international) définit ainsi la biodiversité :

    "Diversité biologique : variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie : cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes."

    On peut le dire de façon plus concrète : "La biodiversité désigne, dans un espace donné, l'ensemble de la diversité des êtres qui y vivent (humains compris) et de leurs relations."

    Nos sociétés ont depuis toujours fondé leur bien-être et leur développement sur les services rendus par les écosystèmes : qualité de l'eau, régulation du climat, nourriture, énergie, loisirs, ressources… tout cela nous est indispensable. La biodiversité, par ces interrelations, nous fournit au quotidien de nombreux services dont nous dépendons : nourriture, énergie, régulation du climat, qualité des eaux, médicaments et bien d’autres encore.

    Mais la biodiversité va mal, l'ONU nous l'a rappelé en 2005 (Évaluation des écosystèmes pour le millénaire) : 60% des écosystèmes qui nous fournissent ces biens et ces services sont dégradés. Ce constat ne fait plus débat, il faut donc agir, et agir avec force.

    Une agence comme moyen d'action durable

    C'est tout l'enjeu de la stratégie nationale pour la biodiversité que d'offrir le cadre et les axes de l'action. Les acteurs de la société civile ne s'y sont pas trompés en adhérant en nombre aux objectifs de la stratégie nationale pour la biodiversité.

    L'ambition de la stratégie nationale est de "préserver et restaurer, renforcer et valoriser, la biodiversité" y compris la biodiversité "ordinaire", et de "réussir pour cela l'implication de tous et de tous les secteurs d'activités". Les engagements internationaux pris par la France à Nagoya en 2010 dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique en soulignent les grandes orientations.

    Il s'agit de changer d'échelle par rapport à l'existant et, pour réussir ce changement d'échelle, il faut se doter d'un outil à hauteur de l'ambition. C'est bien le sens de l'annonce du président de la République de créer une "Agence nationale de la biodiversité". La gouvernance de l'Agence devra associer l'ensemble des parties prenantes, avoir une ouverture sur l'Europe et le monde et être en proximité avec les citoyens.

    Le rapport de préfiguration en dessine les contours. Les deux préfigurateurs chargés d'explorer les voies de la création d'une Agence ont rendu un rapport circonstancié, qui définit ce que devraient être ses missions et proposent trois scénarios de mise en œuvre. La ministre a tranché pour qu’ils approfondissent le scénario 2, le seul qui soit à la hauteur des exigences d'un futur soutenable.

    La biodiversité ne peut pas rester qu'une priorité verbale

    Dans ce scénario 2, les préfigurateurs envisagent de constituer l'Agence sur la base de certaines structures existantes ou sur la base d’une coopération privilégiée avec celles-ci*.

    C’est le seul moyen d'avoir une agence qui :

    - renforcera l’efficacité et le savoir-faire des établissements publics existants,

    - accompagnera la mise en œuvre de la Trame verte et bleue sur tout le territoire,

    - améliorera la connaissance et la mise à disposition de l'expertise,

    - contribuera à sensibiliser aux enjeux le plus grand nombre,

    - pourra répondre aux besoins des élus des collectivités désirant s'engager,

    - guidera les entreprises et les filières professionnelles dans l'action,

    - travaillera en partenariat avec les acteurs de terrain associatifs,

    - agira en faveur de la création d'emplois et de formations nouvelles.

    Bien sûr, cette mise en place nécessite de créer les conditions budgétaires de l'action. Elle passe aussi par un dialogue social avec les représentants du personnel pour sécuriser les emplois et les statuts des salariés concernés, et réduire la précarité de certains personnels. Au regard des priorités politiques affichées lors de la conférence environnementale, l'Agence doit permettre de déployer des ressources humaines et matériels nouveaux. Il convient également de ne pas affaiblir les moyens et actions des établissements et services existants.

    La biodiversité ne peut pas rester qu'une priorité verbale, elle doit aussi être soutenue à l'opérationnel. L'Agence doit donc être dotée de moyens adaptés à ses missions pour ne pas réduire ce projet à un simple affichage incohérent avec l'objectif de "reconquête de la biodiversité". Seuls la clarification et le dialogue indispensables permettront de donner vie à ce projet selon un scénario 2 crédible, et d'avancer ensemble, pour les humains et la biodiversité. C'est l’arbitrage que nous attendons des pouvoirs publics.

    *Les organismes cités par le rapport : Parcs Nationaux de France, Agence des Aires Marines Protégées, GIP ATEN, tout ou partie de l’ONCFS et de l’ONEMA, les personnels affectés à l’Observatoire National de la Biodiversité, au Service du Patrimoine Naturel, à la fédération des Conservatoires Botaniques Nationaux, et la fonction technique d’appui aux réseaux d’espaces naturels (Fédération des Conservatoires d’Espaces Naturels, Fédération des Parcs Naturels Régionaux, Réserves Naturelles de France).

    Signataires (ordre alphabétique des structures)

    Claudy Lebreton, président de l'Assemblée des départements de France

    Alain Rousset, président de l'Association des régions de France (ARF)

    Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT

    Laurent Carrié, délégué national CFE-CGC en charge du développement durable.

    Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT

    Guy Geoffroy, président des Eco Maires

    Cécile Ostria, directrice de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme

    Bruno Genty, président de France Nature Environnement

    Hubert Reeves, président de Humanité et Biodiversité

    Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux

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  • La rue de Croaz Ver est en bonne voie de finition comme ont pu le constater les responsables du chantier.

    Les travaux engagés depuis plusieurs mois sont en voie d'achèvement rue du stade. Comme l'a précisé, lundi, Stéphane Le Doaré, maître d'oeuvre. « Ces travaux ont permis de poursuivre le cheminement piétonnier allant des écoles et du bourg vers l'espace sportif de Croaz ver, après avoir enfoui les différents réseaux ». Ces travaux ont été complétés, entre autre, par un aménagement du parking, un nouvel éclairage public et la création d'un quai bus. Ils se termineront par la pose d'un enrobé complété par des espaces verts réalisés par l'entreprise Bellocq. Ces travaux d'un coût de 113 600 € n'ont pas bénéficié de subventions. in "Ouest France"

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  • Pour information lire aussi : Dragage des ports de Loctudy et Lesconil

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  • Des opérations de dragage nécessaires de Mickael Quernez (conseil général)

    Si le Conseil général réalise d’importants travaux de dragage c'est qu'ils sont nécessaires au développement économique des ports, à la vitalité des villes concernées, à l’attractivité de notre département.

    Après ceux du Guilvinec et de Concarneau, le Conseil général a donc lancé, le 12 mars dernier, les travaux de dragage des ports de Loctudy et de Lesconil pour rétablir les profondeurs de ces ports et permettre le fonctionnement normal des activités de pêche et de plaisance.

    Le projet global de l’opération comprend plusieurs phases, notamment le dragage des ports de pêche et de plaisance de Loctudy (143 470 m3) et de Lesconil (20 570 m3), l’immersion des sédiments dragués sur deux sites « Hauturier » et « Petit Banc » à 8 milles nautiques au sud du Guilvinec, le dragage de 3 000 m3 de sable obstruant le chenal d’entrée du port de Loctudy avec la valorisation de ces matériaux en confortement dunaire, le traitement par déshydratation de 625 m3 pollués qui seront enfouis à Ty Coq.

    Une opération que nous avons souhaitée la plus respectueuse qui soit de l'environnement.

    C'est pourquoi, la technique utilisée pour le dragage, à savoir 1000 m3 de sédiments immergés par jour est limitée à 2 rotations par jour, sur huit zones différentes, doit permettre de réduire l’impact environnemental du dragage, conformément aux prescriptions de l’arrêté préfectoral.

    La première phase de cette opération a débuté au mois de février 2013 avec l’arrivée des premiers matériels (pelles, pontons, abris de chantier) sur le port de Loctudy. Dès le 12 mars, les travaux de balayage, de peignage et de tri des macro-déchets ont commencé dans le port de pêche de Loctudy, puis le 21 mars ont débuté les opérations de dragage du port de plaisance.

    Il faut rappeler qu’avant la mise en œuvre du projet, une longue phase de concertation a été conduite auprès des usagers, du public et des services instructeurs et qu’au terme de l’enquête publique qui s’est déroulée du 8 septembre au 8 octobre 2010, le Préfet du Finistère, par arrêté du 16 juin 2011, a autorisé la réalisation du dragage des ports de Loctudy et de Lesconil.

    Le Conseil général, maître d’ouvrage du projet avec les communes de Loctudy et de Lesconil, a organisé plusieurs réunions publiques d’information à destination des habitants et des usagers, le 11 février 2013 à Loctudy et le 18 mars 2013 à Lesconil, afin de leur présenter le contenu et le calendrier des opérations de dragage.

    A l’initiative du Conseil général, un comité d’information et de suivi regroupant l’ensemble des acteurs de la pêche, de la plaisance, les partenaires institutionnels, les services de l'Etat, les associations de l’environnement, les scientifiques et experts, a été mis en place et s’est réuni à deux reprises, le 29 janvier et le 16 avril 2013. 

    Ce comité permet d’apporter, tout au long des travaux, une bonne information à tous sur l’état d’avancement et de s'assurer du respect des mesures de suivi pour garantir toute la transparence nécessaire dans la conduite des opérations de dragage.

    Quant au chantier, un contretemps est survenu le 4 avril dernier, date à laquelle le Comité départemental des pêches du Finistère a signalé au Conseil général des remontées de pierres et de vase compacte sur les sites d’immersion suite à un trait de chalut.

    J'ai alors pris immédiatement la décision d’interrompre les opérations d’immersion et organisé une réunion de chantier le 9 avril avec les représentants de l’entreprise MERCERON pour demander des mesures correctives :

    Des mesures matérielles : par la mise en place de protections latérales de 90 cm sur la grille du chaland pour empêcher la chute de pierres ; par l' enregistrement vidéo des opérations de chargement des sédiments sur le chaland pour s’assurer de l’efficacité du dispositif ; et à venir dans quelques jours l'élargissement de la grille posée sur le chaland;

    Des mesures de suivi : par une présence humaine renforcée sur les sites de dragage pour veiller au bon fonctionnement des opérations ; par l'anticipation des mesures de bathymétries et des prises de vues sous-marine pour surveiller les fonds marins après les immersions.

    Une fois ces mesures prises, j'ai donné l’autorisation à l’entreprise de redémarrer les travaux.

    Ces mesures ont été présentées devant les membres du Comité d’information et de suivi qui a été réuni, le 16 avril 2013.

    Au cours de ce dernier, j'ai rappelé la nécessité pour les maîtres d’ouvrage que les opérations puissent se dérouler dans de meilleures conditions.

    La prochaine réunion du Comité d’information et de suivi aura lieu le 21 juin prochain.

    D'ici là notre vigilance sera de mise et redoublée.

    in "http://michaelquernez.typepad.fr/"

    Pour information lire aussi : Dragage des ports de Loctudy et Lesconil

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