• Bassin du Moros. Renfort de précautions pour le dragage

    Le dragage du bassin du Moros débutera dans une dizaine de jours. Le conseil général multiplie les précautions.

    Bassin du Moros. Renfort de précautions pour le dragage

    Michaël Quernez (au centre) et Xavier Rasseneir, responsable des travaux
    et du dragage au conseil général (à gauche), ont rencontré, hier, les responsables de la capitainerie.

    L'opération se veut exemplaire. «Par son approche comme dans son déroulement, elle est, pour l'instant, unique en France», assure Michaël Quernez, vice-président du conseil général en charge du dossier. À commencer par la mise en place d'un comité d'information et de suivi réuni hier. «Légalement nous n'y étions pas tenus, il n'était obligatoire que pour le stockage des boues à Ty Coq (Combrit)».

    Analyses complémentaires et prévention

    «Nous répondons ainsi au souhait des élus et des associations de défense de l'environnement». Bretagne vivante, qui y est associée, s'en félicite d'ailleurs. Tout comme des mesures de précaution annoncées. «Nous avons obtenu que des analyses complémentaires soient effectuées». Le dragage proprement dit, ne débutera qu'en novembre. Auparavant, un bassin de «ressuyage», où seront étalés les sédiments, sera aménagé à l'angle du quai est. Il sera équipé pour le traitement des eaux, avec un décanteur-débourbeur-séparateur d'hydrocarbures et un dispositif à charbons actifs.

    Enlèvement des macrodéchets

    «Nous rejetterons, dans le port, une eau plus propre que celle qui en sera sortie». Cet équipement, d'un coût compris entre 80.000 et 100.000 EUR restera ensuite en place, pour le traitement des eaux de ruissellement du port. Un dispositif identique sera mis en place au centre de stockage de Ty-Coq, à Combrit, pour le traitement d'éventuelles eaux de pluie. Une opération de nettoyage du bassin, de ses macrodéchets (bois, ferrailles, pneus...) est aussi prévue.

    Rideau d'étanchéité

    Le bassin sera ensuite fermé par un rideau d'étanchéité, de 90m, tendu entre les deux quais, pour éviter la sortie des matières en suspension. «C'est une première en France, des analyses d'eau seront effectuées de chaque côté, pour en tester l'efficacité». Le rideau restera en place durant toute la durée du dragage, les mouvements de bateaux restant possibles à l'intérieur du bassin.

    Deux phases

    Une pelle mécanique sur ponton et trois barges assureront l'extraction. À raison de 400m³ par jour, elle se fera en deux phases, de dix jours chacune. «Il y a, au total, 8.000m³ à extraire. Mais ne disposant, sur le terre-plein que de 7.000m² pour étaler les boues, il faudra opérer en deux fois». Car une période d'environ un mois et demi est ensuite nécessaire pour leur séchage et consolidation avant leur transfert à Combrit. La deuxième phase n'interviendra donc qu'à la mi-janvier, pour un stockage à Ty-Coq fin mars et fermeture du casier de stockage vers la mi-avril. À l'issue de ce chantier d'un coût prévisionnel de 1,1MEUR, le bassin retrouvera les profondeurs nécessaires à l'accueil des bateaux clients des entreprises de réparation navale.

    in "Le Télégramme"

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