• Combrit. Les ratés de la station d'épuration

    Combrit. Les ratés de la station d'épuration

    En service depuis seulement quelques mois, la nouvelle station d'épuration de Combrit-Ile-Tudy connaît quelques ratés. Des expertises sont en cours.

    Combrit. Les ratés de la station d'épuration

    Au Creac'h, le bassin vidé attend une expertise des dégâts causés par le soulèvement des fonds.

    Réuni mardi soir, le comité syndical du Sivom de Combrit-Ile-Tudy a autorisé son président à ester en justice, auprès de la cour administrative d'appel de Nantes. Une manière d'officialiser l'appel, après l'annulation du permis de construire de la station d'épuration du Creac'h, décidé le 16mai dernier par le tribunal administratif de Rennes. Le tribunal, saisi par l'association Sauvegarde et protection de l'environnement, avait souligné la non-conformité du permis avec le plan d'occupation des sols. Le document d'urbanisme indiquait alors que la construction était possible, faute de solution alternative. Ce que devra démontrer le Sivom devant la cour d'appel. «Nos conseillers pensent que nous pouvons gagner en appel», soulignait mardi, Jean-Claude Dupré, le président du Sivom. Au-delà des difficultés rencontrées sur le terrain judiciaire, la nouvelle station d'épuration est touchée par une série de ratés techniques. Si les installations sont opérationnelles pour le traitement des eaux, le soulèvement du radier d'un des deux bassins, une fois vidé, fait actuellement l'objet d'expertises. La conséquence de clapets scellés dans le béton des deux bassins. S'y ajoute, notamment, un problème de conception du filtre de rejets en mer - à la pointe de Sainte-Marine - des eaux traitées.

    La réhabilitation de Bonèze attendra

    Reste, également, à remettre le site de l'ancienne station d'épuration en état. Une réhabilitation qui prend là aussi du retard. Cette fois en raison des demandes de subventions. Présenté mardi soir, le nouveau plan prévoit un démontage des installations existantes. Seul l'ancien clarificateur sera maintenu, pour offrir une sécurité supplémentaire au réseau en cas de dysfonctionnement, mais recouvert par sécurité. Le retour à la nature prévoit en outre la réouverture du ruisseau canalisé, la création d'un cheminement piéton et l'aménagement d'un belvédère accessible aux personnes handicapées. Une aire de stationnement verrait enfin le jour à l'emplacement actuel des bassins. Un projet estimé à près de 200.000 EUR dont la réalisation est désormais reportée à 2011. En attendant, le Sivom prévoit de poursuivre la mise en sécurité du site.

    • Jean Le Borgne in "Le Télégramme"
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