• Pour information lire aussi : Dragage des ports de Loctudy et Lesconil

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  • Des opérations de dragage nécessaires de Mickael Quernez (conseil général)

    Si le Conseil général réalise d’importants travaux de dragage c'est qu'ils sont nécessaires au développement économique des ports, à la vitalité des villes concernées, à l’attractivité de notre département.

    Après ceux du Guilvinec et de Concarneau, le Conseil général a donc lancé, le 12 mars dernier, les travaux de dragage des ports de Loctudy et de Lesconil pour rétablir les profondeurs de ces ports et permettre le fonctionnement normal des activités de pêche et de plaisance.

    Le projet global de l’opération comprend plusieurs phases, notamment le dragage des ports de pêche et de plaisance de Loctudy (143 470 m3) et de Lesconil (20 570 m3), l’immersion des sédiments dragués sur deux sites « Hauturier » et « Petit Banc » à 8 milles nautiques au sud du Guilvinec, le dragage de 3 000 m3 de sable obstruant le chenal d’entrée du port de Loctudy avec la valorisation de ces matériaux en confortement dunaire, le traitement par déshydratation de 625 m3 pollués qui seront enfouis à Ty Coq.

    Une opération que nous avons souhaitée la plus respectueuse qui soit de l'environnement.

    C'est pourquoi, la technique utilisée pour le dragage, à savoir 1000 m3 de sédiments immergés par jour est limitée à 2 rotations par jour, sur huit zones différentes, doit permettre de réduire l’impact environnemental du dragage, conformément aux prescriptions de l’arrêté préfectoral.

    La première phase de cette opération a débuté au mois de février 2013 avec l’arrivée des premiers matériels (pelles, pontons, abris de chantier) sur le port de Loctudy. Dès le 12 mars, les travaux de balayage, de peignage et de tri des macro-déchets ont commencé dans le port de pêche de Loctudy, puis le 21 mars ont débuté les opérations de dragage du port de plaisance.

    Il faut rappeler qu’avant la mise en œuvre du projet, une longue phase de concertation a été conduite auprès des usagers, du public et des services instructeurs et qu’au terme de l’enquête publique qui s’est déroulée du 8 septembre au 8 octobre 2010, le Préfet du Finistère, par arrêté du 16 juin 2011, a autorisé la réalisation du dragage des ports de Loctudy et de Lesconil.

    Le Conseil général, maître d’ouvrage du projet avec les communes de Loctudy et de Lesconil, a organisé plusieurs réunions publiques d’information à destination des habitants et des usagers, le 11 février 2013 à Loctudy et le 18 mars 2013 à Lesconil, afin de leur présenter le contenu et le calendrier des opérations de dragage.

    A l’initiative du Conseil général, un comité d’information et de suivi regroupant l’ensemble des acteurs de la pêche, de la plaisance, les partenaires institutionnels, les services de l'Etat, les associations de l’environnement, les scientifiques et experts, a été mis en place et s’est réuni à deux reprises, le 29 janvier et le 16 avril 2013. 

    Ce comité permet d’apporter, tout au long des travaux, une bonne information à tous sur l’état d’avancement et de s'assurer du respect des mesures de suivi pour garantir toute la transparence nécessaire dans la conduite des opérations de dragage.

    Quant au chantier, un contretemps est survenu le 4 avril dernier, date à laquelle le Comité départemental des pêches du Finistère a signalé au Conseil général des remontées de pierres et de vase compacte sur les sites d’immersion suite à un trait de chalut.

    J'ai alors pris immédiatement la décision d’interrompre les opérations d’immersion et organisé une réunion de chantier le 9 avril avec les représentants de l’entreprise MERCERON pour demander des mesures correctives :

    Des mesures matérielles : par la mise en place de protections latérales de 90 cm sur la grille du chaland pour empêcher la chute de pierres ; par l' enregistrement vidéo des opérations de chargement des sédiments sur le chaland pour s’assurer de l’efficacité du dispositif ; et à venir dans quelques jours l'élargissement de la grille posée sur le chaland;

    Des mesures de suivi : par une présence humaine renforcée sur les sites de dragage pour veiller au bon fonctionnement des opérations ; par l'anticipation des mesures de bathymétries et des prises de vues sous-marine pour surveiller les fonds marins après les immersions.

    Une fois ces mesures prises, j'ai donné l’autorisation à l’entreprise de redémarrer les travaux.

    Ces mesures ont été présentées devant les membres du Comité d’information et de suivi qui a été réuni, le 16 avril 2013.

    Au cours de ce dernier, j'ai rappelé la nécessité pour les maîtres d’ouvrage que les opérations puissent se dérouler dans de meilleures conditions.

    La prochaine réunion du Comité d’information et de suivi aura lieu le 21 juin prochain.

    D'ici là notre vigilance sera de mise et redoublée.

    in "http://michaelquernez.typepad.fr/"

    Pour information lire aussi : Dragage des ports de Loctudy et Lesconil

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  • L’entreprise chargée par le conseil général de draguer le port de Loctudy et de rejeter les vases en mer n’a pas respecté le cahier des charges.

    Des macrodéchets ont été retrouvés par les pêcheurs de langoustines et lors d’un trait de chalut expérimental effectué avec un huissier par le Comité départemental des pêches. Le conseil général a fait reprendre les travaux après un recadrage de l’entreprise. Cette décision a entraîné la création de l’Association de pêcheurs professionnels du littoral, qui en cinq jours d’existence, a rassemblé 32 navires de pêche. Leur but : faire stopper définitivement les opérations de rejet des vases en mer « pour éviter de tuer les fonds et empêcher que les zones de rejet ne deviennent un site habituel de clapage des vases ».

    Des actions en justice à venir

    Les opérations de rejet ont repris, mais les détritus (vase en bloc, cailloux, macrodéchets portuaires) sont restés au fond. En témoigne le contenu du trait de chalut effectué lundi devant huissier par l’association. « Qui va nettoyer les fonds marins ? Et comment fera-t-on par 90 m de profondeur ? », questionne Jean-Yves Biger, le président de l’association. D’autres traits de chalut seront effectués pour étayer le dossier de l’association, dont les avocats préparent des actions en justice.

    in "Ouest France"

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    Loctudy. Déchets en mer pendant le dragage du port : « Qui va nettoyer ? »

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  • Loctudy : reprises des opérations de dragage

     

    Jeudi 4 avril dernier, les pêcheurs ont interpellé le Conseil général sur la présence d’un bloc de pierre et de vases non dispersées sur les sites d’immersion en mer. Dès lors, le Conseil général a pris la décision d’interrompre les opérations d’immersion des sédiments du port de Loctudy.

    Une première rencontre a aussitôt été organisée par Michael Quernez, Vice-Président du Conseil général en charge de ce dossier, avec le Président du Comité départemental des pêches, pour faire le point sur la situation.
    Le Conseil général a ensuite pris l’initiative d’organiser une réunion de chantier avec l’entreprise pour lui demander de renforcer les mesures nécessaires au respect des clauses du cahier des charges et s’assurer ainsi de la bonne exécution des opérations de dragage.

    Tous les membres du Comité d’information et de suivi ont été informés par Michael Quernez de la décision du Conseil général d’arrêter le chantier le temps de prendre les mesures de correction nécessaires.

    Mesures prises
    :
    Pour les macro-déchets :
    A la demande du Conseil général, l’entreprise a procédé à plusieurs ajustements techniques de la grille posée sur le chaland de manière à empêcher la chute de blocs de pierres au fond de l’eau. Ce système de protection latérale évitera également que des blocs de vase tombent directement dans le chaland sans passer à travers la grille. Une caméra vidéo filmant les opérations de chargement de sédiments sera installée pour s’assurer de l’efficacité de ce dispositif. La présence humaine pour surveiller le chantier sera également renforcée.


    Pour l’immersion des sédiments :
    Pour s’assurer de la qualité de la dispersion en mer, des mesures de bathymétrie et de captation vidéo, normalement prévues au mois de mai, seront effectuées dès que la météo le permettra.
    Une réunion de chantier organisée aujourd’hui à Loctudy, en présence des représentants du Comité départemental des pêches, a permis au Conseil général, au regard des mesures prises par l’entreprise, de signifier à cette dernière qu’elle était autorisée à reprendre dans les meilleurs délais les opérations de dragage.

    Michael Quernez propose enfin de réunir le Comité d’information et de suivi des opérations de dragage mardi 16 avril 2013 au Conseil général, pour présenter à ses membres les mesures correctives prises afin de poursuivre les opérations de dragage dans de bonnes conditions.

    Liste des participants à la réunion :
    Les représentants de l’entreprise Merceron, Michael Quernez, Vice-Président du Conseil général, Joël Piété, Maire de Loctudy, Stéphane Pochic, conseiller municipal à Loctudy, René Pierre Chever et Philippe Le Moigne, Comité départemental des pêches, et les services techniques du Conseil général .

    in http://www.bigouden.tv

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  •  

    Le conseil général a autorisé la reprise du chantier de dragage dans le port de Loctudy. Des mesures techniques ont été prises par l’entreprise. Les pêcheurs restent vigilants.

    Une réunion de chantier sur le dragage du port de Loctudy s’est tenue, ce mardi 9 avril. Elle a rassemblé les responsables de l’entreprise Merceron, en charge des travaux, la municipalité de Loctudy, le conseil général et le comité départemental des pêches.

    Le chantier a été arrêté la semaine dernière par le conseil général. Le comité départemental des pêches avait constaté la présence de pierres et de vases non dispersées, dans les chaluts des pêcheurs.

    Un chantier sous surveillance

    Des mesures techniques, sur les grilles, sont prises pour le chaland, l’Empedocle, en charge du clapage en mer. Le chargement des sédiments sera surveillé par des caméras. Des mesures bathymétriques (mesures des fonds marins) sont au programme dès que la météo le permet. Le conseil général reste « extrêmement attentif aux mesures correctives ». Le comité départemental des pêches également. in "Ouest France"

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  • Suspension des opérations de clapage à loctudy

    Le 4 avril 2013, les responsables du Comité Départemental des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CDPMEM29), ont participé à une réunion au Conseil Général du Finistère dans le but d’avoir un échange de vues sur les conséquences du clapage opéré sur les deux zones situées en face du Guilvinec « Petit Banc » et « Hauturier ».

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    Discussions serrées au Conseil Général sur le clapage

    Dès le commencement des clapages les chalutiers ont pêché des macro-déchets et surtout des blocs de vase extrêmement compacts. Les résultats prévus dans l’étude d’impact remise lors de la demande d’autorisation déposée en 2010 pour le dragage des ports de Loctudy et de Lesconil prévoyait une couche de dépôt comprise entre 0,5 et 1 mm.

    Compte tenu du rapport de l’huissier embarqué le 28 mars à bord d’un chalutier du Guilvinec et des photos prises par un des permanents du CDPMEM29, le vice-président du Conseil Général chargé de l’économie Michaël Quernez, a décidé d’interrompre les travaux jusqu’à nouvel ordre.

    « Il y a suffisamment d’éléments pour dire que le cahier des charges n’a pas été respecté. J’ai décidé d’arrêter le chantier. Je l’ai notifié à l’entreprise. »

    Michaël Quernez s’est aussi engagé à embarquer sur un chalutier pour voir comment la situation va évoluer.

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  • Loctudy : le dragage du port stoppé depuis hier

    Hier, les représentants des pêcheurs ont sorti les photos des macro-déchets ramenés dans les chaluts.
    Hier, les représentants des pêcheurs ont sorti les photos des macro-déchets ramenés dans les chaluts.
    Devant les éléments apportés par le comité des pêches, le conseil général interrompt les travaux et demande à l'entreprise de se conformer au cahier des charges. Les pêcheurs veulent aller plus loin.
    « Il y a suffisamment d'éléments pour dire que le cahier des charges n'a pas été respecté. J'ai décidé d'arrêter le chantier. Je l'ai notifié à l'entreprise. Le chaland est resté à quai ». Vice-président du conseil général chargé de l'économie, Mickaël Quernez a été convaincu hier par le comité départemental des pêches, qu'il a reçu avec d'autres représentants des pêcheurs, pour évoquer les problèmes que les langoustiniers rencontrent dans la zone de rejet des vases issues du dragage du port de Loctudy. Un gros chantier que le conseil général a démarré il y a deux semaines, malgré l'opposition des professionnels.

    « Je veux que cette opération soit exemplaire. Les travaux reprendront lorsque j'aurai vérifié que l'entreprise a mis en oeuvre les moyens techniques pour répondre au cahier des charges. Je me suis aussi engagé à embarquer sur un chalutier pour voir », a expliqué Mickaël Quernez.

    La semaine dernière, les pêcheurs ont alerté le comité. Des déchets de port (câbles, outils), de gros cailloux et de gros blocs de vase compacte ont été récupérés dans les chaluts, alors que le conseil général avait promis de ne rejeter qu'une fine couche de moins d'un millimètre dans la zone. Jeudi, le comité a embarqué un huissier et effectué un trait de chalut qui confirme les témoignages des pêcheurs. C'est le rapport de l'huissier, illustré de photos que le comité a produit hier au conseil général.

    Jean-Jacques Tanguy, le président du comité départemental des pêches, avait pointé un problème de sécurité dans la zone de rejets. « Ces blocs de vase peuvent provoquer des croches dans les chaluts. La sécurité des bateaux est menacée ». Il a demandé aux pêcheurs d'éviter la zone. L'arrêt des travaux le soulage. «On a été entendu. Ça va calmer les esprits. Les pêcheurs ont besoin de retrouver de la sérénité. »

    Le président du comité demeure inquiet. « Nous condamnons ce rejet dans une zone Natura 2000, sur une frayère à langoustines de forte densité. Je ne comprends pas que le président du conseil général l'autorise alors qu'il est président du Parc marin d'Iroise, et qu'il a validé trois objectifs ambitieux pour le milieu marin. Nous cherchons à poursuivre l'action juridique pour stopper le chantier », explique Olivier Le Nézet, présent à la réunion.

    Le comité a été débouté de sa requête en référé pour empêcher le démarrage des travaux. Le jugement sur le fond est attendu. « On n'est pas satisfait. On reste là pour montrer que les choses ne se passent pas correctement. Devant le problème de sécurité, le préfet devrait arrêter les travaux définitivement. Il faut ouvrir une vraie concertation pour trouver une solution ».

    En deux semaines, 9 000 m3 de vase ont été dragués et rejetés au large du Guilvinec. Il en reste 136 000.

    Corinne ARGENTINI.  Ouest-France  
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