• Le vice-président du conseil général Mickaël Quernez a décidé de suspendre le chantier de dragage du port de Loctudy, démarré il y a deux semaines par la société vendéenne Merceron.

    Remplir le cahier des charges

    Là où les vases ont été déversées en mer, les pêcheurs de langoustines ont retrouvé des macrodéchets portuaires et de gros blocs de vase compacte alors que le conseil général s’était engagé à disperser une fine couche de moins d’un millimètre dans ces fonds, au large du Guilvinec, dans une zone natura 2000. Contre l’avis des pêcheurs qui craignent que la frayère à langoustines ne soit altérée, le conseil général prévoit de disperser 145 000 mètres cubes de vases. « Les travaux reprendront lorsque je me serai assuré que l’entreprise met en œuvre les techniques nécessaires pour remplir le cahier des charges. Je tiens à ce que ce chantier reste exemplaire », a assuré Mickaël Quernez.

    in "ouest-France"

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  • « On est loin des quelques millimètres assurés dans les dossiers de présentation du projet », lit-on ce samedi matin sur le site du Comité départemental des pêches et des élevages marins.

    Un rapport attendu

    Vendredi, la question du rejet en mer par clapage, face au Guilvinec, des vases issues du dragage du port de Loctudy a été abordée au conseil du Comité départemental des pêches. Le trait expérimental de chalut réalisé jeudi 28 mars dans la zone de clapage des vases semble attester la thèse, défendue par les pêcheurs et leurs représentants, selon laquelle les rejets pourraient avoir des conséquences néfastes sur l’environnement et, corrélativement, sur la pêche. « Les résultats montrent clairement que les zones de clapage sont recouvertes de blocs de vase extrêmement compacts et collants, de cailloux pouvant dépasser 70 kg et de débris tel qu’un extincteur, débris divers », résume le secrétaire du Comité. À bord du chalutier du Guilvinec qui a réalisé ce traict expérimental, se trouvaient un huissier et un permanent du comité, lequel « attend le rapport de l’huissier et des analyses qui sont en cours »

    in Ouest-France

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  • Après le peigne, la pelle mécanique. Initialement prévues jeudi, les opérations de dragage du port de Loctudy (29) ont commencé ce vendredi en début d'après-midi. Les premiers mètres cubes de vase ont été chargés à bord de l'Empédocle qui va effectuer une double rotation journalière pour clapper les sédiments sur les zones prévues à cet effet.

    Loctudy. Le dragage du port a commencé

     


    Source : www.letelegramme.com

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  • Les opérations de dragage dans le port de Loctudy commenceront jeudi après-midi, après l'acheminement du chaland Empedocle, sur lequel sera chargée la vase.

     "C'est une opération qui a causé beaucoup de discussions et qui prendra du temps car nous voulons suivre toutes les réglementations", explique Mickaël Quernez, vice-président du conseil général, maître d'ouvrage du projet.

    1.000 m³ par jour
    Première étape des opérations, le port est "peigné" depuis le 1er mars et jusqu'à la mi-mai afin de récupérer les macrodéchets qui sont au fond avant de retirer la boue. "Mais jusqu'ici, nous avons retrouvé moins de déchets que ce que nous pensions à l'origine", constate Yves Simon, ingénieur, qui a suivi le projet.

    Jeudi, il s'agira de commencer à prélever la boue à l'aide d'une pelle de 120 tonnes. Chaque jour, 1.000 m³ de vase seront prélevés en deux fois, toujours à marée descendante, pour éviter une trop grande turpitude de l'eau. "Le prélèvement se fera mécaniquement, et non par aspiration. De cette façon, on prélève beaucoup moins d'eau et plus de sédiments", continue Yves Simon. Ces sédiments seront chargés sur le chaland pour être, pour la plupart, dispersés en mer, sur deux sites, alternativement : "Hauturier" et "Petit banc", à 90 mètres de fond. "On sera très vigilant à ce qu'il n'y ait jamais plusieurs dépôts consécutifs au même endroit", affirme l'ingénieur.

    En octobre, après la saison touristique, ce sera au tour de Lesconil de subir le même traitement. Au total, les travaux de dragages et de clapage prendront 160 jours. Fin du chantier prévue en février 2014.

    • Camille Pineau "Le Télégramme"
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  • Dragage des ports de Loctudy et Lesconil : Ty Coq en Combrit

    La mer et le littoral sont caractéristiques de l’identité du Finistère et contribuent fortement au développement de l’économie et de l’attractivité de notre département.

    Aussi, le Conseil général agit avec ambition pour mieux valoriser cet atout, organiser au mieux les différents usages et préserver ce cadre exceptionnel.

    Dans ce cadre, les ports de Loctudy et de Plobalannec-Lesconil vont connaître, après ceux de Concarneau et du Guilvinec, des opérations de dragage réalisées par le Conseil général et les deux communes.

    Elles sont rendues nécessaires par un ensablement et un envasement continus et permettront, grâce à l’enlèvement des sédiments qui se sont déposés et provoquent ces phénomènes, de rétablir les profondeurs d’eau, de restaurer la sécurité et de retrouver des conditions d’exploitation portuaires normales.

    Elles se dérouleront en 3 étapes : la récupération, le lavage, le tri et le stockage des macrodéchets seront suivis du dragage mécanique à l’aide d’une pelle installée sur un ponton, les sédiments récoltés étant traités par immersion pour les non pollués, utilisés afin de conforter les dunes du Treustel à Combrit pour les non pollués valorisables et stockés sur le site de Ty Coq pour les pollués non dangereux, dans des conditions d’étanchéité et de sécurité optimales.

    Pour mener au mieux ces opérations de dragage, j'ai présidé mercredi dernier avec le concours de mon collègue Raynald Tanter, le premier comité d’information et de suivi regroupant les partenaires institutionnels, l’ensemble des acteurs de la mer et des associations de l’environnement.

    Il devrait permettre comme pour l'opération concarnoise de dragage du bassin du Moros d’apporter tout au long des travaux une bonne information à tous sur l’état d’avancement et le respect des mesures de suivi mises en place pour garantir l’exemplarité des opérations de dragage.

    Un premier comité de suivi qui fut très utile avant de commencer un chantier qui sera difficile et long.

    Vous pourrez trouver une présentation plus complète des opérations de dragage des ports de Loctudy et de Plobannalec-Lesconil dans le dossier de presse en cliquant ici.

     

    Télécharger « 1476327533.pdf »

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  • La valorisation, l'élimination ou le traitement des boues et des sous produits de l'assainissement sont des enjeux importants en terme environnemental, financier et technique. La bonne gestion de ces produits est demandée par le plan départemental de prévention de gestion des déchets ménagés ou assimilés (PDPGDMA).

    Devenir des boues et des sous-produits de l'assanissement

     

    Le schéma départemental de gestion des boues et sous-produits de l'assainissement du Finistère à été validé en 2011.

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    Dragage. Loctudy

    Un turbidimètre fixe va être installé dans la zone située devant l'île Garo (à droite), en aval des parcs conchylicoles (au fond).

    Les prescriptions de l'arrêté préfectoral autorisant le dragage et l'immersion des sédiments des ports deLoctudy et Lesconil sont accompagnées de nombreuses contraintes et mesures de suivi. Le choix dudragage mécanique, réalisé avec des pelles hydrauliques, permet de limiter l'impact environnemental car la technique est faiblement génératrice de matières en suspension. Mais la pénétration et la remontée du godet entraîneront immanquablement un brassage des sédiments, donc une turbidité des eaux. C'est pourquoi ledragage du port de plaisance de Loctudy ne pourra être réalisé qu'au jusant (à marée descendante), pour protéger les parcs conchylicoles situés en amont. Trois turbidimètres (appareils flottants munis de capteurs permettant de mesurer la qualité de l'eau) seront installés près des installations de pompage des criées et à proximité des zones conchylicoles. Ils mesureront toutes les heures la concentration des matières en suspension. 

    Contrôle strict de l'Empédoque 

    C'est une même logique de précaution et de limitation de l'impact environnemental qui a prévalu pour le clapage en mer des sédiments non pollués. Le choix d'une immersion alternée, limitée à 1.000 m³ par jour sur les deux sites divisés en quadrants, permet d'assurer une bonne répartition des vases. L'Empédoque, le chaland qui effectuera les rotations de jour comme de nuit, sera lui aussi soumis à un contrôle strict : il est équipé d'un dispositif AIS qui permet de contrôler sa position en temps réel et l'ouverture de son fond sur le point d'immersion déclenche un relevé GPS. Des stations de prélèvements vont être installées sur les sites. C'est un bureau indépendant qui sera chargé des mesures et analyses physico-chimiques de l'état initial des sites, pendant le chantier, puis pendant au moins trois ans. 

    « L'immersion n'est pas une fin en soi » 

    « Dans ce département, on a perdu l'habitude de draguer », soulignait lundi, Michaël Quernez, lors de la réunion d'information des usagers des ports. Mais pour le vice-président du conseil général, « l'immersion n'est pas une fin en soi. C'est la solution qui a semblé la meilleure à un moment donné » et qui n'exclut pas d'autres méthodes. Le conseil général travaille notamment avec des instituts européens sur la revalorisation des sédiments à usage de matériaux routiers. Une piste à creuser pour une future opération ?

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