• Le comité de suivi du dragage du port de Concarneau, s'est réuni jeudi après-midi autour du chantier. Le dragage des boues va s'arrêter en fin de semaine prochaine. Déjà les premiers camions ont envoyé vers l'aire de stockage de Combrit, les premiers sédiments déshydratés. Mais d'autres projets sont expérimentés, comme celui de se servir des sédiments pour faire les sous-couches des autoroutes. in "Ouest-France"

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  • La phase d'extraction des boues de dragage du port de Concarneau arrive à son terme, et depuis le 9 février,  les premiers camions acheminent les sédiments déshydratés vers le centre de stockage de Ty-Coq à Combrit.

    Jeudi 16 février, le Comité de suivi de projet mené par le Conseil Général se réunissait à Concarneau sur le port, pour une visite de chantier. En présence de Mickael Quernez - Vice Président du Conseil Général, de Xavier Rasseneur - Ingénieur en charge des dragages des Ports, de Bruno Quillivic-Adjoint aux relations Portuaires, de Nicole Ziegler - Conseillère Générale, de Christian Orvoen - Capitaine du Port, de Marc Bigot - Comité Local des Pêches et de représentants de Bretagne Vivante,  le Comité de Suivi du dragage visita les différentes étapes du chantier.

    La partie du bassin d'où sont extraites les boues est fermée par un rideau géotextile de 90 m de long, permettant de retenir plus de 85% des matières en suspension. Une partie rocheuse appelée "toit rocheux" ayant été découverte sous la vase, le total de m3 extraits devrait être de 6000 m3 au lieu des 8000 m3 prévus. Une fois déshydratés, les sédiments sont solidifiés à l'aide de ciment avant d'être chargés dans des camions à destination du centre de stockage de Ty-Coq.

     Le chantier concarnois bénéficiera aussi en partie, d'une étude de valorisation dans le cadre du projet SETARMS  qui regroupe différents ports de la Manche, ainsi que des Ecoles d'ingénieurs prestigieuses, telles l'Université de Brighton et l'Ecole des Mines de Douai.  Dans ce cadre, des sédiments seront traités et transformés en sous-couche routière sur un chantier-test du Groupe EUROVIA.
    Le coût total du chantier est de 1,1 M d'€ répartis comme suit : une contribution exceptionnelle de l'Europe de 223 610€, 50% pris en charge par le Département, le reste par l'Etat. in"http://www.concarneau.fr"

    Dragage du port de Concarneau

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  • Le dragage du port se poursuit au rythme souhaité par le conseil général. Il annonce une fin des extractions de vases la semaine prochaine.

     

    Bottes obligatoires! Pour leur deuxième réunion, c'est au milieu des tas de vase qu'étaient conviés, hier, les membres du comité de suivi du dragage du port. Guidés par Michaël Quernez, vice-président du conseil général et Xavier Rasseneur, chef du service maritime départemental, ils ont suivi les différentes étapes de l'opération entamée début décembre.

    Fin des extractions dans une semaine

    Malgré un mois de retard, le chantier se déroule suivant le rythme souhaité. «Les extractions de vase seront terminées le 24février» annonce Xavier Rasseneur en désignant le bassin du Moros, fermé par un rideau en géotextile de 90m de long. C'est l'une des innovations de ce chantier présenté comme unique en France. Un procédé de confinement qui, selon lui, a prouvé son efficacité en permettant «l'abattement de 85% des matières en suspension». Au final, le volume total de sédiments à extraire, estimé à 8.000m³, sera légèrement revu à la baisse. À ce jour, 6.000
    m³ ont déjà été déposés sur le terre-plein du quai Est. Une impressionnante zone de traitement où le ballet des machines est incessant.

    Premiers camions vers Combrit

    Une fois déshydratés, c'est sur cet espace que les sédiments sont solidifiés à l'aide de ciment avant d'être chargés dans des camions à destination de Ty Coq. Deux transports en direction de Combrit ont été menés depuis la semaine dernière. Ils se poursuivront jusqu'à la mi-mai, date programmée de la fin du chantier. C'est aussi sur le quai Est que se dresse l'unité de traitement des eaux, une autre innovation présentée aux membres du comité de suivi. «Les analyses quotidiennes se traduisent pas des chiffres bien en dessous des niveaux de rejets autorisés par l'arrêté préfectoral» se satisfait encore le chef du service maritime. Satisfaction partagée, pour l'instant, par les membres de Bretagne Vivante qui restent dans l'attente d'autres résultats, ceux des prélèvements supplémentaires effectués à leur demande dans le bassin, des sédiments bruts collectés à une profondeur de 6,50m.

    Valorisation: une étude en cours

    D'autres échantillons sont eux aussi à l'étude, cette fois dans le cadre du programme Setarms qui réunit la plupart des ports de la Manche. L'équivalent d'un mètre cube de vases concarnoises va être traité et transformé en sous-couche routière dans une carrière test, propriété de l'entreprise Eurovia. Une étude sur les filières de valorisation dont le conseil général espère des conclusions satisfaisantes pour ses futurs dragages.

    223.610 EUR de la part de l'Europe

    «Cette opération a le coût de l'exemplarité» a commenté Michaël Quernez, heureux d'annoncer une contribution financière de l'Europe. Elle versera 223.610 EUR pour cette opération dont le coût total, 1,1MEUR, est pris en charge à plus de 50% par le Département. Le reste, 450.000 EUR, sera couvert par l'État, ancien propriétaire du port. «Ce n'est certainement pas un solde de tout compte» a-t-il ajouté en rappelant que cet apport «ne correspond qu'à la moitié de ce qu'il (l'État, NDLR) avait budgété pour le désenvasement total du port, avant d'en confier la concession au département».

    • Stéphane Cariou in "Le Télégramme"
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  • L'Europe va verser 223.000EUR au conseil général du Finistère qui pilote le dragage du port de Concarneau. Une opération dont le coût total, 1,1MEUR, est assuré pour plus de la moitié par la collectivité. C'est l'annonce faite, hier, par Michaël Quernez, vice-président du Département au comité de suivi à qui il a présenté les innovations de ce chantier: rideau en géotextile limitant les matières en suspension, traitement des eaux... Débutée en décembre, l'extraction des vases prendra fin la semaine prochaine. Après traitement, les sédiments, un peu moins de 8.000m³, seront envoyés jusqu'à la mi-mai à Combrit, dans un site de stockage unique en France.

    Voirl a vidéo sur www.letelegramme.com (Photo Stéphane Cariou)

     

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  • Un comité de suivi a été mis en place à l'initiative du conseil général. Il comprend le conseil général, les services de la préfecture, la chambre de commerce, le comité local des pêches, l'association Bretagne vivante, la ville de Concarneau. La prochaine rencontre est prévue à Combrit à l'aire de stockage, le 12 avril.

    Le dragage du bassin du Moros se poursuit. Le dragage des fonds se terminera la semaine prochaine. Les premiers camions partent vers Combrit à l'aire de stockage.

    Fin du dragage

    Le dragage du bassin du Moros doit se terminer la semaine prochaine. Finalement, 6 000 m 3 de sédiments et 60 m 3 de macro-déchets ont été retirés du fond.

    « C'est un peu moins qu'estimé, car nous avons atteint la roche plus vite que prévu dans certains endroits », précise Xavier Rasseneur, directeur du service maritime du conseil général.

    En moyenne, le port a retrouvé une profondeur de 70 cm supplémentaires, parfois un mètre. Ce qui va permettre aux industries d'accepter certains contrats qu'ils ne pouvaient pas honorer avant.

    Séparation

    Les boues draguées sont passées dans une cribleuse vibrante, pour récupérer les macro-déchets. Ceux-ci sont triés et recyclés comme la ferraille, les pierres, les pneus...

    « On a même retrouvé des ordinateurs, soupire un employé. J'espère que par la suite, les vieilles pratiques de tout jeter par-dessus bord dans le bassin, diminueront. »

    Traitement

    Les boues sont ensuite mises sur le terre-plein à décanter pendant deux ou trois jours. Elles sont ensuite mélangées avec du ciment grâce à un godet spécifique, puis décantent encore deux ou trois jours, pour qu'elle devienne compacte.

    Elles sont ensuite transférées par camion vers l'aire de stockage de Ty Coq à Combrit.

    Eaux

    Les eaux du pompage sont également traitées selon un système très complexe de filtres, avant d'être rejetées dans le port après analyses. « Ce seul système coûte 100 000 €. »

    Transport

    Les transports ont débuté la semaine dernière. En moyenne, 400 m 3 sont prêtes à être transportées chaque jour, donc environ deux voyages par semaine. Ces voyages vont se dérouler jusqu'en mai.

    Un chantier exemplaire

    Le dragage du Moros est à plusieurs niveaux considéré comme un chantier exemplaire. Le rideau d'étanchéité en géotextile a permis de retenir 85 % des matières en suspension.

    « C'est très bien, confie Xavier Rasseneur. Sachant qu'il a fallu tenir compte des courants, de sa faible porosité. Il a fallu le lester à plusieurs reprises. »

    Les unités de traitement des eaux sont aussi très pointues. Des analyses des sédiments à toutes les étapes du chantier ont été réalisées. Y compris sur la zone de stockage à Combrit.

    Partenariat

    Le dragage d'un port a un coût. Une manière de réduire ces coûts est de trouver des débouchés économiques sur l'utilisation des boues. 30 m 3 de sédiments déshydratés de Concarneau vont partir chez Eurovia à Caen, qui va réaliser une portion de route expérimentale dans l'une de ses carrières, en utilisant les boues concarnoises comme sous-couche.

    « Trouver une filière et un équilibre économiques aux boues des ports est un enjeu considérable », indique Michaël Quernez, vice-président du conseil général.

    Coût du chantier

    1,1 million d'euros, financés par l'État à hauteur de 450 000 €. L'Europe vient d'annoncer qu'elle subventionnera 223 610 €. Le reste est à la charge du conseil général.

    Isabelle JÉGOUZO.

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  • Michaël Quernez a annoncé ce jeudi après-midi au comité de suivi du dragage du port de Concarneau que l'Europe va verser une somme de 223.000 € au conseil général, maître d'oeuvre de l'opération. Côté travaux, l'extraction des vases prendra fin la semaine prochaine. Le volume total devrait être inférieur aux 8.000 m3 estimés. Après traitement, les sédiments seront stockés à Combrit, dans un site unique en France. Vers la fin mai, l'ensemble de l'opération devrait être achevée. Les images de Stéphane Cariou. du Télégramme.

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  • Dragage : les premiers camions vers Combrit - Concarneau

    Le dragage du bassin du Moros se poursuit. Le dragage des fonds se terminera la semaine prochaine. Les premiers camions partent vers Combrit à l'aire de stockage.

    Fin du dragage

    Le dragage du bassin du Moros doit se terminer la semaine prochaine. Finalement, 6 000 m 3 de sédiments et 60 m 3 de macro-déchets ont été retirés du fond.

    « C'est un peu moins qu'estimé, car nous avons atteint la roche plus vite que prévu dans certains endroits », précise Xavier Rasseneur, directeur du service maritime du conseil général.

    En moyenne, le port a retrouvé une profondeur de 70 cm supplémentaires, parfois un mètre. Ce qui va permettre aux industries d'accepter certains contrats qu'ils ne pouvaient pas honorer avant.

    Séparation

    Les boues draguées sont passées dans une cribleuse vibrante, pour récupérer les macro-déchets. Ceux-ci sont triés et recyclés comme la ferraille, les pierres, les pneus...

    « On a même retrouvé des ordinateurs, soupire un employé. J'espère que par la suite, les vieilles pratiques de tout jeter par-dessus bord dans le bassin, diminueront. »

    Traitement

    Les boues sont ensuite mises sur le terre-plein à décanter pendant deux ou trois jours. Elles sont ensuite mélangées avec du ciment grâce à un godet spécifique, puis décantent encore deux ou trois jours, pour qu'elle devienne compacte.

    Elles sont ensuite transférées par camion vers l'aire de stockage de Ty Coq à Combrit.

    Eaux

    Les eaux du pompage sont également traitées selon un système très complexe de filtres, avant d'être rejetées dans le port après analyses. « Ce seul système coûte 100 000 €. »

    Transport

    Les transports ont débuté la semaine dernière. En moyenne, 400 m 3 sont prêtes à être transportées chaque jour, donc environ deux voyages par semaine. Ces voyages vont se dérouler jusqu'en mai.

    Un chantier exemplaire

    Le dragage du Moros est à plusieurs niveaux considéré comme un chantier exemplaire. Le rideau d'étanchéité en géotextile a permis de retenir 85 % des matières en suspension.

    « C'est très bien, confie Xavier Rasseneur. Sachant qu'il a fallu tenir compte des courants, de sa faible porosité. Il a fallu le lester à plusieurs reprises. »

    Les unités de traitement des eaux sont aussi très pointues. Des analyses des sédiments à toutes les étapes du chantier ont été réalisées. Y compris sur la zone de stockage à Combrit.

    Partenariat

    Le dragage d'un port a un coût. Une manière de réduire ces coûts est de trouver des débouchés économiques sur l'utilisation des boues. 30 m 3 de sédiments déshydratés de Concarneau vont partir chez Eurovia à Caen, qui va réaliser une portion de route expérimentale dans l'une de ses carrières, en utilisant les boues concarnoises comme sous-couche.

    « Trouver une filière et un équilibre économiques aux boues des ports est un enjeu considérable », indique Michaël Quernez, vice-président du conseil général.

    Coût du chantier

    1,1 million d'euros, financés par l'État à hauteur de 450 000 €. L'Europe vient d'annoncer qu'elle subventionnera 223 610 €. Le reste est à la charge du conseil général.

    Isabelle JÉGOUZO. "Ouest France"

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