• Eau / CCPBS : La mise en place des périmètres de protection et des servitudes en cours de réalisation

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    L’eau provenant de la rivière de Pont l'Abbé et de ses affluents est utilisée pour assurer l'alimentation en eau des habitants du Pays Bigouden Sud. Conformément à plusieurs directives européennes1 et au code de la santé publique (art. L1321-2), les points de captage d'eau potable doivent bénéficier d'un périmètre de protection afin d'éviter les pollutions liées aux activités humaines usuelles et de réduire le risque de pollution accidentelle qui pourrait entraîner une contamination de l'eau.

    Les périmètres de protection déterminent sur une surface limitée, une règlementation particulière. Ils sont établis par arrêté préfectoral après enquête publique.
    L’enquête concernant la protection de la prise d’eau s’est déroulée fin 2008 ; le commissaire-enquêteur a remis à Monsieur le Préfet son rapport qui doit être examiné prochainement par le Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Technologiques.

    Un hydrogéologue agréé en matière d'hygiène publique par le ministère chargé de la santé a défini trois niveaux de protection représentés par trois types de périmètres.
    • Périmètre immédiat : très restrictif, a pour objet d'empêcher la dégradation des ouvrages ou l'introduction directe de substances polluantes dans l'eau.
      Compte tenu de l’éloignement des sites concernés, la mise en place de 4 périmètres immédiats est proposée (la retenue du Moulin Neuf, la prise d’eau de Pen Enez, les bassins de décantation et l’usine de Bringall).
    • Périmètre rapproché : plus souple, doit protéger efficacement le captage vis-à-vis de la migration souterraine de substances polluantes.
      Il est subdivisé en deux zones (zone 1 pour le lit majeur et les versants, et zone 2 pour la périphérie de la zone 1).
    • Périmètre éloigné : il n'a pas de caractère obligatoire. Il renforce le périmètre rapproché.
      Il s’agit de la partie amont du bassin versant de la Rivière de Pont-L’Abbé s’étendant sur 5 181 hectares.

     

    Afin d'assurer la sécurité de l'approvisionnement en eau potable, la Communauté de communes doit rechercher une ressource d'appoint. Pour cela, une pré-étude sur le ruisseau du Corroac'h a été menée en 2006 et il est envisagé d'étudier les possibilités d'interconnexion au réseau départemental d'adduction d'eau potable.

    1 Directives 75/440/CEE concernant la qualité requise des eaux superficielles destinées à la production d'eau alimentaire
      Directive 98/83/CEE relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine
      Directive 2000/60/CE établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau.

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  • Bilan 2007Après quatre années déficitaires en eau, l’année 2007 a présenté une pluviométrie totale assez proche de la moyenne, mais plus abondante en période estivale. Les débits des rivières ont été très soutenus pendant l’étiage.

    Cette répartition très particulière des pluies au cours de l’année a entraîné une recharge des nappes souterraines et un bon niveau de remplissage des retenues lors de l’hiver 2007-2008. Les études et travaux de prévention et de protection contre les inondations, politique prioritaire de l’Etat, se sont poursuivis avec la mise en oeuvre en particulier des plans de prévention des risques inondations (PPRI) dans le bassin de la Vilaine.

    Dans ce contexte d’une pluviométrie et d’un écoulement proche de la moyenne, la qualité de l’eau est demeurée stable en concentration. La teneur moyenne en nitrates des cours d’eau bretons est identique à celle de 2006 avec 30,6 mg/l, mais on observe une augmentation de 20 % des flux azotés ayant rejoint le littoral par rapport à 2006 avec près 83 000 T d’azote.

    La teneur en pesticides, les plus fréquemment observés, est en baisse mais la contamination des eaux persiste. Des pics de pollution élevés demeurent et la diversité des molécules se maintient. Le niveau de contamination par le glyphosate et par sa molécule de dégradation l’AMPA reste préoccupant.

    Les indicateurs biologiques identifiés pour répondre aux dispositions de la directive cadre sur l’eau montrent une situation relativement satisfaisante pour les rivières de l’Ouest. Par contre à l’Est, dans le bassin de la Vilaine, l’altération des milieux est plus marquée ; on y observe des indices diatomées et poisson de moindre qualité. Après traitement de potabilisation, les eaux distribuées ont un bon niveau de qualité. Les dépassements sont très limités et le pourcentage de population exposée aux nitrates et aux pesticides régresse. Concernant le contentieux “eaux brutes”, afin de limiter les risques de condamnation par la Cour de Justice des Communautés Européennes, l’Etat français a décidé de fermer quatre prises d’eau et de mettre en oeuvre des mesures spécifiques sur neuf bassins versants pour obtenir un retour à la conformité sur le paramètre nitrate.

    Pour les eaux littorales, les contaminations bactériennes ont progressé et s’expliquent en partie par les épisodes pluvieux de l’été 2007. La surveillance microbiologique des zones de baignade enregistre un taux de conformité de 92,4 %, en baisse par rapport à l’an passé. Ces contaminations varient avec les conditions climatiques et sont consécutives pour l’essentiel aux défaillances des réseaux d’assainissement. Les algues vertes, touchant plus particulièrement le littoral de la Manche, sont apparues plus tardivement en 2007. Le volume ramassé demeure élevé avec 47 000 m3 sur 50 communes.

    L’année 2007 a été marquée par la signature du contrat de projet Etat - Région (CPER) 2007-2013 qui comprend un volet GP5“Poursuivre la reconquête de la qualité de l’eau et atteindre le bon état écologique des milieux aquatiques”. Ce programme, qui vise à assurer la préservation des ressources en eau, à lutter contre l’eutrophisation des eaux, à protéger les milieux et à améliorer la morphologie des cours d’eau (continuité biologique), s’appuie sur une politique territoriale de bassin portée par les schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE), associant les différents acteurs locaux. Les mesures agro-environnementales, le programme Breiz-bocage et le programme végétal environnement viennent renforcer l’objectif de l’action publique. Ce programme doit permettre de poursuivre la reconquête de la qualité et d’atteindre les objectifs environnementaux du futur SDAGE.


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    • Tableau de bord 2007 partie 1 (format pdf - 9.2 Mo - 20/07/2010)Temps de téléchargement estimé : 2 min 30 s (512 K), 1 min 15 s (1024 K), 37 s (2 M), 15 s (5 M).
    • Tableau de bord 2007 partie 2 (format pdf - 11 Mo - 20/07/2010)Temps de téléchargement estimé : 3 min 1 s (512 K), 1 min 30 s (1024 K), 45 s (2 M), 18 s (5 M).

     

     

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  • ADOPTION DU SCHEMA D’AMENAGEMENT DU SECTEUR DU MOGUER

    CONSEIL MUNICIPAL DU 21 FEVRIER 2008

    SPANC (REGLEMENT ET CONTRAT)


    Monsieur le Maire présente le dossier.


    A la suite du diagnostic des installations existantes sur le territoire de la commune de COMBRIT – SAINTE MARINE, le Conseil Municipal a décidé dans sa réunion du 11 octobre 2007 de retenir le principe de la délégation pour la gestion de ce service. Ce même jour, le Conseil a mis en place une commission spécifique pour la mise en oeuvre de cette procédure à laquelle il incombe d’établir la liste des candidats admis, d’ouvrir les plis contenant les offres et de rédiger le rapport de la commission.


    Cette procédure étant arrivée à terme, et les conseillers ayant eu les éléments en leur possession, le Conseil Municipal, après avoir délibéré, décide à l’unanimité de :
    - approuver le choix de l'entreprise SAUR pour l'affermage du service de l'assainissement non collectif pour une durée de 6 années
    - approuver le contrat d'affermage ainsi que ses annexes dont le règlement du service
    - autoriser le Maire à signer le contrat précité ainsi que tout document concourant à sa bonne exécution
    Monsieur le Maire rappelle avoir été heureux de travailler avec ses collègues du Conseil

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  • ADOPTION DU SCHEMA D’AMENAGEMENT DU SECTEUR DU MOGUER

    CONSEIL MUNICIPAL DU 21 FEVRIER 2008

     

    APPROBATION DU ZONAGE D’ASSAINISSEMENT


    Monsieur le Maire fait lecture du projet.


    VU le Code de l’Urbanisme et notamment ses articles L 123.10 et R 123.19 ;
    VU la délibération du Conseil Municipal en date du 11/10/2007 autorisant le Maire à lancer l’enquête publique sur le schéma d’assainissement,
    VU la délibération du SIVOM de COMBRIT-STE MARINE – ILE-TUDY du 25/10/2007 ayant approuvé le zonage d’assainissement,
    VU l’arrêté du Maire en date du 24/10/2007 soumettant à enquête publique le projet de zonage d’assainissement,
    VU le rapport et les conclusions du Commissaire-Enquêteur,


    CONSIDERANT que le zonage d’assainissement, tel qu’il est présenté au Conseil Municipal est prêt à être approuvé conformément aux articles susvisés du Code de l’Urbanisme ;
    Le Conseil Municipal, après avoir délibéré, décide à l’unanimité d’approuver le zonage d’assainissement tel qu’il est annexé à la présente ;


    La présente délibération fera l’objet d’un affichage en Mairie pendant un mois.
    Mention de cet affichage sera, en outre, insérée en caractères apparents dans un journal diffusé dans le Département.
    La présente délibération deviendra exécutoire :
    - dans le délai d’un mois suivant sa réception par M. Le Préfet, si celui-ci n’a notifié aucune modification à apporter au contenu du zonage d’assainissement ou dans le cas contraire à compter de la prise en compte de ces modifications ;
    - après l’accomplissement de la dernière des mesures de publicité visées ci-dessus

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  • Cour Administrative d'Appel de Nantes, Formation plénière, 27/07/2007, 06NT00017

    Vu la requête, enregistrée le 4 janvier 2006, présentée pour le syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) DE COMBRIT - SAINTE-MARINE - ILE TUDY, représenté par son président en exercice, dont le siège est à la mairie à Combrit (29120) et pour la COMMUNE DE COMBRIT, représentée par son maire en exercice, par Me Richard Le Roy, avocat au barreau de Brest ; le SIVOM DE COMBRIT - SAINTE-MARINE - ILE TUDY et la COMMUNE DE COMBRIT demandent à la Cour :

    1°) d'annuler le jugement n° 04-3338 du 3 novembre 2005 par lequel le Tribunal administratif de Rennes a, à la demande de M. Philippe X et de l'Association pour la sauvegarde et la protection de l'environnement de Combrit - Sainte-Marine - Ile Tudy, annulé l'arrêté, en date du 31 août 2004, du maire de Combrit (Finistère) délivrant au SIVOM de COMBRIT - SAINTE-MARINE - ILE TUDY un permis de construire pour édifier une station d'épuration sur un terrain situé au lieudit “Le Créach” ;

    2°) de rejeter la demande présentée par M. X et l'Association pour la sauvegarde et la protection de l'environnement de Combrit - Sainte-Marine - Ile Tudy devant le Tribunal administratif de Rennes ;

    3°) de condamner M. X et l'Association pour la sauvegarde et la protection de l'environnement de Combrit - Sainte-Marine - Ile Tudy à verser, chacun, à la COMMUNE DE COMBRIT et au SIVOM DE COMBRIT - SAINTE-MARINE - ILE TUDY une somme de 1 500 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;
    ...................................................................................................................
    Vu les autres pièces du dossier ;
    Vu le code de l'urbanisme ;
    Vu le code de justice administrative ;
    Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l'audience ;
    Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 29 juin 2007 :
    - le rapport de M. Lalauze, rapporteur ;
    - les observations de Me Ramaut, substituant Me Le Roy, avocat du SIVOM DE COMBRIT - SAINTE-MARINE - ILE TUDY et de la COMMUNE DE COMBRIT ;
    - et les conclusions de M. Artus, commissaire du gouvernement ;

    Considérant que, par un jugement du 3 novembre 2005, le Tribunal administratif de Rennes a annulé, à la demande de M. X et de l'Association pour la sauvegarde et la protection de l'environnement de Combrit - Sainte-Marine- Ile Tudy, l'arrêté du 31 août 2004 par lequel le maire de Combrit (Finistère) avait délivré au syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de COMBRIT - SAINTE-MARINE - ILE TUDY un permis de construire pour édifier une station d'épuration sur un terrain situé au lieudit Le Créach ; que la COMMUNE DE COMBRIT et le SIVOM DE COMBRIT - SAINTE-MARINE - ILE TUDY interjettent appel de ce jugement ;

    Sur la régularité du jugement attaqué :

    Considérant qu'il ressort de l'examen du jugement attaqué que le Tribunal, après avoir, d'une part, analysé les caractéristiques des constructions autorisées par le permis de construire contesté, d'autre part, cité les dispositions du I de l'article L. 146-4 du code de l'urbanisme, précise en quoi le maire de Combrit avait méconnu ces dispositions en délivrant le permis ; qu'ainsi, contrairement à ce que soutiennent les requérants, les premiers juges ne se sont pas bornés à faire référence au code de l'urbanisme et ont suffisamment motivé leur jugement au regard des prescriptions de l'article L. 9 du code de justice administrative ;

    Sur la légalité du permis de construire délivré le 31 août 2004 par le maire de Combrit :

    Considérant qu'aux termes du I de l'article L. 146-4 du code de l'urbanisme : “L'extension de l'urbanisation doit se réaliser soit en continuité avec les agglomérations et villages existants, soit en hameaux nouveaux intégrés à l'environnement...” ; que l'article L. 146-8 du même code, dans sa rédaction alors applicable, dispose : “(...) A titre exceptionnel, les stations d'épuration d'eaux usées avec rejet en mer, non liées à une opération d'urbanisation nouvelle, peuvent être autorisées conjointement par les ministres chargés de l'urbanisme et de l'environnement, par dérogation aux dispositions du présent chapitre (... )” ;

    Considérant qu'il ressort des pièces du dossier que le projet de station d'épuration présenté par le SIVOM DE COMBRIT - SAINTE-MARINE - ILE TUDY consiste en l'édification de deux bâtiments comprenant différents locaux techniques, ainsi que des locaux d'accueil comportant, notamment, une salle de réunion et un bureau ; que ces bâtiments, que complètent plusieurs bassins de traitement et de stockage, forment un ensemble construit d'une surface hors oeuvre nette de 360 m² et d'une hauteur de 19,50 m mesurée au faîtage ; que, si lesdites constructions, à vocation technique, projetées sur des terrains compris dans une zone restée à l'état naturel, en discontinuité avec l'agglomération de Combrit ou un village existant et non susceptibles de constituer, par elles-mêmes, un hameau nouveau, ne pouvaient être autorisées sans que soient méconnues les dispositions précitées du I de l'article L. 146-4 du code de l'urbanisme, il est, toutefois, constant qu'elles constituent un projet de station d'épuration qui, n'étant pas lié à une opération d'urbanisation nouvelle, relevait des dispositions précitées de l'article L. 146-8 du même code, lesquelles permettent de déroger, notamment, à celles de l'article L. 146-4, en prévoyant qu'à titre exceptionnel les stations d'épuration d'eaux usées avec rejet en mer peuvent être autorisées par décision conjointe des ministres chargés de l'urbanisme et de l'environnement ; qu'il suit de là que c'est à tort que le Tribunal administratif, pour annuler le permis de construire du 30 août 2004 délivré par le maire de Combrit au SIVOM DE COMBRIT - SAINTE MARINE - ILE TUDY, s'est fondé sur le motif tiré de ce que ce permis avait été délivré en méconnaissance des dispositions du I de l'article L. 146-4 du code de l'urbanisme ;

    Considérant, toutefois, qu'il appartient à la Cour administrative d'appel, saisie de l'ensemble du litige par l'effet dévolutif de l'appel d'examiner, tant les autres moyens présentés par M. X et l'Association pour la sauvegarde et la protection de l'environnement de Combrit - Sainte-Marine - Ile Tudy devant le Tribunal administratif de Rennes, que les moyens soulevés en appel ;

    Considérant qu'il ressort des pièces du dossier que le permis de construire contesté a été délivré sans l'autorisation interministérielle préalable requise par les dispositions précitées de l'article L. 146-8 du code de l'urbanisme ; que, dès lors, ce permis est entaché d'un vice qui affecte la compétence de l'autorité qualifiée pour le prendre ;
    Considérant, pour l'application de l'article L. 600-4-1 du code de l'urbanisme, qu'en l'état du dossier, aucun autre moyen ne paraît susceptible de fonder l'annulation prononcée par le présent arrêt ;

    Considérant qu'il résulte de ce qui précède que le SIVOM DE COMBRIT - SAINTE-MARINE - ILE TUDY et la COMMUNE de COMBRIT ne sont pas fondés à se plaindre de ce que, par le jugement attaqué, le Tribunal administratif de Rennes a annulé, à la demande de M. X et de l'Association pour la sauvegarde et la protection de l'environnement de Combrit - Sainte-Marine - Ile Tudy, l'arrêté du maire de Combrit, en date du 31 août 2004 ;

    Sur les conclusions tendant à l'application des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative :

    Considérant que ces dispositions font obstacle à ce que M. X et l'Association pour la sauvegarde et la protection de l'environnement de Combrit - Sainte-Marine - Ile Tudy, qui ne sont pas, dans la présente instance, la partie perdante, soient condamnés à payer au SIVOM DE COMBRIT - SAINTE-MARINE - ILE TUDY et à la COMMUNE DE COMBRIT la somme que ceux-ci demandent au titre des frais exposés par eux et non compris dans les dépens ; qu'en revanche, il y a lieu, dans les circonstances de l'espèce, en application des mêmes dispositions, de condamner conjointement le SIVOM DE COMBRIT - SAINTE-MARINE - ILE TUDY et la COMMUNE DE COMBRIT à payer à M. X et à l'Association pour la sauvegarde et la protection de l'environnement de Combrit - Sainte-Marine - Ile Tudy une somme globale de 1 500 euros au titre des frais exposés par eux ;

    DÉCIDE :

    Article 1er : La requête du SIVOM DE COMBRIT - SAINTE-MARINE - ILE TUDY et de la COMMUNE DE COMBRIT est rejetée.

    Article 2 : Le SIVOM DE COMBRIT - SAINTE-MARINE - ILE TUDY et la COMMUNE DE COMBRIT verseront, ensemble, à M. X et à l'Association pour la sauvegarde et la protection de l'environnement de Combrit - Sainte-Marine - Ile Tudy, une somme globale de 1 500 euros (mille cinq cents euros) au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative.

    Article 3 : Le présent arrêt sera notifié au syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) DE COMBRIT - SAINTE-MARINE - ILE TUDY, à la COMMUNE DE COMBRIT, à M. Philippe X et à l'Association pour la sauvegarde et la protection de l'environnement de Combrit - Sainte-Marine - Ile Tudy. Une copie sera transmise pour information au ministre d'Etat, ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables.

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  • Bilan 2006L’année 2006 est caractérisée par une pluviométrie voisine de la moyenne après une série de trois années contrastées et inférieures à la normale. Les débits des rivières ont été relativement soutenus pendant l’étiage, seul le département d’Ille-et-Vilaine a été amené à prendre un arrêté sécheresse.

    La répartition des pluies au cours de l’année s’est traduite par des conditions assez favorables à la recharge des nappes souterraines et au remplissage des retenues lors du dernier hiver. Aucune crue importante n’est à déplorer. Les études et travaux de prévention et de protection contre les inondations, politique prioritaire de l’Etat, se sont poursuivis avec la mise en œuvre en particulier des plans de prévention des risques inondations (PPRI) et l’équipement du ser­vice de prévision des crues couvrant les principaux bassins de la région Bretagne.

    Avec ce contexte d’une pluviométrie moyenne, la qualité de l’eau est demeurée globalement stable. La teneur moyenne en nitrates des cours d’eau bretons a augmenté par rapport à 2005 avec 30,6 mg/l et les flux sont restés au niveau du palier constaté depuis 2002. La pollution par les pesticides persiste. Les pics de pollution marquent une tendance à la baisse mais la diversité des molécules demeure importante et le niveau de contamination par le glyphosate et par sa molécule de dégradation l’AMPA reste élevé.

    Les indicateurs biologiques préconisés par la directive cadre sur l’eau montrent une situation relativement satisfaisante pour les rivières de l’ouest. Par contre, à l’est et en particulier dans le bassin de la Vilaine, les milieux s’avèrent plus dégradés.

    Les eaux distribuées se maintiennent à un bon niveau de qualité après traitement, aussi bien pour les nitrates que pour les pesti­cides. La commission européenne a d’ailleurs mis fin au contentieux engagé contre la France sur la qualité des eaux distribuées en Bretagne. Par contre, quatre prises d’eaux brutes en rivière ne présentent toujours pas une évolution suffisamment favorable et un retour rapide à la conformité des 50 mg/l de nitrates.

    Pour les eaux littorales, les contaminations bactériennes demeu­rent stables. Les volumes d’algues vertes ramassées, touchant plus particulièrement le littoral de la Manche, ont régressé au cours de l’été 2006. Des algues phytoplanctoniques, certaines toxiques, sont observées sur la plupart des côtes ouest et sud alors que les côtes nord sont épargnées. La surveillance microbiologique des zones de baignade enregistre un taux de conformité de près de 95 %. Les contaminations varient avec les conditions climatiques et sont liées pour l’essentiel aux défaillances des réseaux d’assainissement.

    L’année 2006 marque l’achèvement du programme de Maîtrise des Pollutions d’Origine Agricole (PMPOA) et de la démarche "bassin versant" de Bretagne Eau Pure. De nouveaux dispositifs de financement sont engagés en 2007 avec le Contrat de Projet Etat-Région (CPER) 2007-2013. Ce nouveau contrat répond aux soucis d’efficacité et de sélectivité des projets afin de poursuivre la reconquête de la qualité et d’atteindre le bon état écologique des masses d’eau en application des dispositions de la directive 2000/60 du parlement européen et du conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau.


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    • Tableau de bord 2006 (format pdf - 6.3 Mo - 20/07/2010)Temps de téléchargement estimé : 1 min 44 s (512 K), 52 s (1024 K), 26 s (2 M), 10 s (5 M).

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