• De Mme Nadège Engel le 8 juillet 2012, ces précisions à la lecture de l’article «Attention aux renards près des habitations» diffusé sur le site vosgesmatin.fr.

    « Je me permets de vous contacter pour vous donner des informations sur le statut de nuisible du renard, lequel permet tous les excès les plus cruels envers cet animal qui est un “canidé” et qui subit toutes les tortures qu’un homme peut faire subir à un animal quand aucune loi ne l’arrête: pièges à mâchoire, poisons, lacets, etc. dans lesquels nos chiens et nos chats sont également attrapés et empoisonnés en se promenant, (joint un article basé sur la science, ce message est envoyé à chaque DREAL et à chaque préfet de Région qui décide du statut des animaux “nuisibles”, “utiles” ou “protégés”, comme s’il pouvait y avoir des vies nuisibles). L’écosystème est interdépendant et rien n’est inutile, on le voit bien dès qu’une espèce disparaît, une autre alors prolifère en trop grand nombre, aujourd’hui par exemple, les abeilles sont en grand danger. Et savez-vous que si elles disparaissent, l’homme risque de suivre car il n’y aura plus de pollinisation ?

    Le renard représente-t-il une menace pour la santé publique?

    Nous vous écrivons ce message pour que le renard ne soit plus sur la liste des animaux considérés comme “nuisibles“pour les raisons suivantes:

    En 2001, la France déclara officiellement avoir éradiqué la rage vulpine, suite à une campagne de vaccination réalisée avec succès. Dès 2002, les chasseurs mirent en avant une nouvelle maladie pour justifier la persécution du renard: l’échinococcose alvéolaire. Il s’agit maintenant de la maladie évoquée pour justifier un prétendu problème de santé publique.

    L’échinococcose alvéolaire est caractérisée par un parasite vivant à l’intérieur de l’intestin de certains mammifères (dont les renards, mais également les chiens et les chats) et dont les œufs sont éliminés par les excréments.

    Le risque de contamination pour l’homme est présent en cas de consommation de végétaux souillés par des déjections infectées […].

    Par ailleurs, la quasi-totalité des cas humains s’avèrent non mortels. […]

    Nous attirons particulièrement votre attention sur ce point: détruire les renards n’est pas un moyen de lutte contre la maladie, au contraire, il a été démontré que cela intensifie sa progression […].

    La véritable motivation du classement du renard parmi les espèces “nuisibles“ est ailleurs. En effet, les chasseurs considèrent les renards comme des concurrents et leur reprochent avant tout, sinon uniquement, de s’attaquer à “leur gibier“et principalement aux animaux provenant d’élevages qu’ils relâchent par millions chaque année afin de pouvoir réaliser des tableaux de chasse satisfaisants. Ces animaux lâchés ne connaissant que leur enclos d’élevage, inadaptés à la vie sauvage, ne savent ni se nourrir correctement ni se protéger des prédateurs (dont le renard).

    En conséquence, le classement du renard parmi les espèces dites “nuisibles“, notamment pour des raisons de protection de la santé publique ou de prévention des dommages agricoles, est injustifié. »

    Nadège ENGEL in"Vosgesmatin.fr"

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  

    Il cocarde. il cajole, il fringote... Le geai des chênes est aussi bavard que sa cousine la pie. Il sait être aussi prévoyant que la fourmi sa voisine. Espèce nuisible ou acteur de la biodiversité ? Un prochain arrêté du ministère de l'Ecologie va sceller son destin pour trois ans.



    Le geai des chênes, un nuisible ?
     
    Des glands pour les disettes d'hiver ? Alors que l'automne s'achève et que les glands des chênes tombent à terre, l'écureuil n'est pas le seul animal à en faire provisions. Le geai des chênes s'aventure souvent à l'exercice lorsque les glands pullulent. Un à un, il les attrape dans son bec et va les cacher sous des feuilles mortes. Et à l'hiver, il les recherche. Reste que l'oiseau ne se souvient pas toujours de ses meilleures cachettes ! De ces petits oublis, de grands chênes : les glands délaissés par ce corvidé prennent racines.

    Le geai des chênes est un oiseau omnivore

    Le geai des chênes est omnivore. Côté végétaux, il fait ses délices des glands, des faines, des fruits et des baies. Il tâte des graines de céréales et des fruits des vergers quand l'occasion se présente. Côté faune, il est aussi un carnassier qui chasse petits rongeurs, insectes ou lézards. Et, il n'hésite pas à faire son marché dans les nids d'autres petits oiseaux à la belle saison. Il n'y loupe ni leurs oeufs, ni leurs poussins.

    L'espèce est commune en France. Souvent sédentaire, parfois migratrice l'été fini. Mâle ou femelle, ce corvidé déploie de jolies ailes bleues striées de noir et de blanc. Ces couleurs tranchent sur son dos oscillant entre le rose et le brun. Sur sa tête grise et noire, ses plumes se dressent parfois en une huppe arrondie.

    Le geai des chênes niche en couple solitaire. Entre avril et juin, la femelle pond de trois à sept œufs. Après seize jours d'incubation assuré par la belle, les oisillons sortent de leurs coquilles. Les jeunes quittent le nid et prennent leur envol vingt ou trente jours après leur éclosion.

    Comme le renard, le geai est parfois considéré espèce nuisible

    Si le geai des chênes est protégé en Belgique, il ne l'est pas en France. De fait, il ne figure pas sur la liste des oiseaux protégés. En conséquence, le chasser n'est pas hors la loi. Jusqu'à présent, l'espèce pouvait même être classée nuisible sur certains territoires par arrêté préfectoral. A l'instar du renard, de la belette, de la fouine, de la martre, du putois, du corbeau freux, de la pie bavarde et de l'étourneau sansonnet...

    Pourquoi classer une espèce nuisible ? Son inscription sur la liste noire doit être justifiée par l’un des 4 motifs rappelés au R.427-6 du code de l'environnement :
    Dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publique ;
    Pour assurer la protection de la flore et de la faune ;
    Pour prévenir des dommages importants aux activités agricoles, forestières et aquacoles ;
    Pour prévenir les dommages importants à d’autres formes de propriété, sauf pour les espèces d’oiseaux.
    De plus, elle doit tenir compte de la situation locale.

    Mais la donne va bientôt changer. De fait le ministère de l'Ecologie révise justement la copie des textes de loi relatifs aux espèces dites nuisibles. Deux arrêtés ont déjà été publiés le 3 avril 2012. Le premier concernait des animaux d'espèces invasives classées nuisibles sur l'ensemble du territoire métropolitain (1) ; le second des animaux d'espèces pouvant être classées nuisibles par arrêté préfectoral annuel (2).

    A l'instar du renard, de la belette, de la fouine, de la martre, du putois, du corbeau freux, de la corneille noire, de la pie bavarde et de l'étourneau sansonnet, le geai des chênes va être soumis à un troisième arrêté. Le projet de cet arrêté ministériel ne laissera plus aux préfets chaque année le soin de déclarer chasse ouverte à ces espèces sur leurs territoires respectifs. Il va déterminer une fois pour toutes pour trois ans où et quelle espèce le sera.

    Nuisible ou acteur de la biodiversité ?

    Le projet est jusqu'au 24 juillet prochain soumis à consultation publique sur le site Internet du ministère. Souris en main, d'un clic, chacun peut donc donner son avis sur son opportunité ou non. Un geste que la Ligue de protection des oiseaux (LPO) appelle à réaliser : elle est opposée à ce projet.

    "Ce classement est injustifié pour de nombreuses espèces qui n'ont souvent pour seul tort que de déranger les intérêts de la chasse, argue-t-elle sur son site. Cette consultation nous donne une occasion supplémentaire pour affirmer notre désaccord face à cette réglementation. Pour donner du poids à notre action il faut que l'ensemble des adhérents et sympathisants se mobilisent massivement en répondant à cette consultation."

    Et la LPO de donner quelques billes pour argumenter son opposition. Pour le geai des chênes, elle remarque que l'oiseau, loin d'être nuisible, est un planteur de chênes. Acteur donc de la biodiversité de la flore métropolitaine.

    Selon le projet, le geai des chênes sera déclaré nuisible sur l'ensemble de deux départements, Alpes de Haute Provence et du Var, et de quelques cantons des Alpes-Maritimes. Les geais des chênes vivant au Pays Basque ne craindront donc rien. Par contre, dans les Pyrénées-Atlantiques, la fouine, la martre, le renard, la corneille noire, la pie bavarde et l'étourneau sansonnet s'attireront les foudres, classés nuisibles.

    (1) le chien viverrin, le raton laveur, le vison d’Amérique, le ragondin, le rat musqué et la bernache du Canada.
    (2) le sanglier, le lapin de garenne et le pigeon ramier.

     

    Virginie Bhat in "http://www.xoriburu.info"
    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Un nouveau dispositif de classement des espèces d'animaux nuisibles entre pleinement en vigueur le 1er juillet 2012.
    Le classement des espèces nuisibles est désormais réalisé par trois arrêtés ministériels pour trois groupes d'espèces.

    Le premier arrêté annuel, en date du 3 avril 2012, classe nuisibles six espèces exotiques envahissantes, par arrêté ministériel, sur l’ensemble du territoire métropolitain. La régulation de Ces espèces n’est pas sujette à discussion. Ce sont :
    Le chien viverrin, le raton laveur, le vison d'Amérique, le ragondin, le rat musqué et la bernache du Canada.

    Un
    deuxième arrêté du même jour fixe la liste des trois espèces qui peuvent être classés nuisibles par arrêté préfectoral annuel. Il s'agit :
    Du lapin de garenne, du pigeon ramier et du sanglier.
    Il appartient aux préfets de "choisir les périodes et les modalités de destruction" parmi celles qui sont décrites dans la circulaire et de "définir les territoires concernés par ces destructions".
    Ce texte abroge l'
    arrêté du 30 septembre 1988 fixant, jusque-là, la liste des animaux susceptibles d'être classés nuisibles.

    Le troisième arrêté, non encore publié, fixera pour trois ans la liste des espèces classées nuisibles pour chaque département, sur proposition du préfet et après avis d'une formation départementale spécialisée issue de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS). "Cet arrêté sera rédigé à la réception des listes départementales et après une analyse des propositions et de la pertinence des justificatifs". Les dix espèces concernées sont les suivantes :
    la belette, la fouine, la martre, le putois, le renard, le corbeau freux, la corneille noire, la pie bavarde, le geai des chênes et l'étourneau sansonnet.

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Renard ou Goupil ?

    Le terme « renard » est communément employé pour désigner différentes espèces de mammifères carnivores de la famille des canidés, souvent du genre Vulpes, proche du loup.

    Ici, il s'agira du renard roux, Vulpes vulpes en latin.

    Mais savez-vous comment on appelait ce renard auparavant ? Un goupil. C'est le Roman de Renart, recueil de récits médiévaux français, qui lui donnera ce nouveau nom : dans ce roman où les animaux sont personnifiés, le goupil s'appelle Renart et est très rusé !

    Un habitat variable

    Membre de la famille des Canidés, le renard roux est un carnivore. Il est même le carnivore le plus abondant et le plus répandu dans le monde !

    Il faut dire qu'il s'adapte à toutes sortes d'habitat. Considéré comme un animal forestier, le renard peut aussi élire domicile dans la campagne cultivée, les broussailles, les landes, la montagne (jusqu'à 2500 m) et même la ville pour peu qu'il y ait des jardins !

    Petit et facilement reconnaissable

    Pesant de 6 à 10 kg, le renard mesure entre 58 et 90cm de la tête à l'arrière du corps.

    La queue, quant à elle, peut atteindre 48 cm. Plutôt bas sur pattes, sa hauteur varie entre 35 et 40 cm.

    Ses griffes ne sont pas rétractiles.

    Il arbore un museau allongé, des oreilles pointues, dressées, noires, en arrière, une longue queue touffue, plus ou moins blanche à l'extrémité, des lèvres blanches : le renard est facilement reconnaissable !

    Chez nombre d'entre eux, une bande noire ou brune se dessine entre l'œil et le coin de la gueule. Eclairés par une lampe électrique, ses yeux ambrés, peuvent paraître bleus ou blancs.

    De loin, il paraît comme un chien-loup, mais sa longue queue touffue fait la différence
    © Patrick Barré / ONF De loin, il paraît comme un chien-loup, mais sa longue queue touffue fait la différence

    Du beige au brun, en passant par le roux

    Il doit son nom de renard roux à son pelage généralement brun-roux.

    Mais il peut varier du beige au brun et au roux vif. Son ventre et l'intérieur de ses pattes sont d'ailleurs blancs.

    Quand le printemps arrive, la mue rend son pelage bigarré. Les nouveaux poils apparaissent d'abord en bas des pattes puis remontent le haut du corps : les flancs en juillet, le dos et la queue à la fin août.

    Au début de l'hiver, le pelage s'épaissit encore.

    Adepte de la tranquillité

    Le renard préfère sortir la nuit mais il n'est pas rare de pouvoir l'observer en journée.

    La surface de son territoire varie selon l'abondance des proies, les emplacements disponibles pour le terrier et la structure du paysage. Il marque ses frontières de diverses manières : crottes, urine, sécrétion des glandes situées entre les doigts de ses pattes...

    Il creuse lui-même son terrier ou emprunte celui des lapins ou des blaireaux, avec qui il peut cohabiter.

    On peut repérer son passage grâce à l'empreinte de ses pas : semblable à celle d'un chien, en plus allongée, elle comporte quatre pelotes digitales et quatre griffes. S'il est au pas ou au trot dans la neige, ses empreintes sont alignées. Lorsqu'il bondit, elles semblent groupées par quatre, dans un trapèze.

    Son rythme de marche se situe entre 6 et 13 km/h mais sur de brèves distances, il est capable de sprinter à 60km/h.

    Un chasseur opportuniste

    Le renardeau adore jouer avec ses frères et sœurs, c'est un très bon moyen pour développer sa souplesse
    © Pierre Cadiran / ONF Le renardeau adore jouer avec ses frères et sœurs, c'est un très bon moyen pour développer sa souplesse

    Quelles sont ses proies ? Un peu de tout !

    Rongeurs, lagomorphes, oiseaux, insectes, œufs, lombric, quelques musaraignes et taupes à l'occasion... Lorsqu'il capture des proies en trop, il les cache et retourne les chercher s'il doit faire face à une disette momentanée.

    Il profite aussi des dépôts d'ordure ou des tas de compost. Peu difficile, il mange aussi les fruits tombés en été et en automne.

    En une journée, il ingère environ 500g de nourriture, qui lui apporte 120 kca.

    Sa technique de capture est surprenante :il saute à pied joint sur sa proie ! Cette technique particulière s'appelle le mulotage.

    Vivant en petit groupe, le renard a une espérance de vie courte

    Longtemps considéré comme un animal solitaire, le renard vit en fait en couple ou en groupe de 3 à 6 individus, comportant un mâle, une femelle dominante et jusqu'à 3 à 4 femelles de rang inférieur.

    Comment différencie t-on le mâle de la femelle ? Difficilement, même si on peut noter que le mâle est en général un peu plus gros.

    La saison de l'accouplement s'étale de décembre à février : les testicules des mâles augmentent 6 fois de volume ! Après la parade où hurlements et aboiements résonnent, l'accouplement comprend une periode ou les deux partenaires sont comme attachés par leur sexe (le vérouillage) qui peut durer plus d'une heure..

    La gestation dure 52-53 jours. Les quatre ou cinq renardeaux pèsent seulement 100 g à la naissance : leur fourrure est brun foncé velouté. Très vite leur face devient rousse, le museau s'allonge, les oreilles grandissent...Après 6 mois, on ne peut guère les distinguer des adultes.

    L'espérance de vie des renards tourne autour des deux-trois ans, mais en captivité, ils peuvent atteindre dix-onze ans.

    Statut de l’espèce

    Le renard fait partie de la liste nationale des espèces susceptibles d'être classées nuisibles, à cause des prédations qu’il commet sur les espèces sauvages et domestiques et des maladies qu'il peut véhiculer. Cependant, en France, la rage du renard a été officiellement éliminée en 2001.

    Il faut noter qu’il a un impact positif sur la régulation des populations de rongeurs et participe à la sélection des meilleurs et à l'élimination des faibles, des malades et des morts, évitant ainsi pullulation ou épidémies.

    Son statut d'espèce "nuisible" est défini tous les ans dans chaque département. II peut alors être détruit par piégeage, par tir ou par déterrage.

    in"http://www.onf.fr" site de l'Office National des Forêts

     

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Sous-section 1 : Classement des animaux nuisibles 

    Le ministre chargé de la chasse fixe par arrêté, après avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage, les listes des espèces d'animaux classés nuisibles.

    I.-La liste mentionnant les périodes et les modalités de destruction des espèces d'animaux classés nuisibles sur l'ensemble du territoire métropolitain est arrêtée chaque année pour une période courant du 1er juillet au 30 juin.

    II.-Pour chaque département, une liste complémentaire mentionnant les périodes et les territoires concernés ainsi que les modalités de destruction des espèces d'animaux classés nuisibles est arrêtée, sur proposition du préfet et après avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage réunie en sa formation spécialisée visée au II de l'article R. 421-31, pour une période de trois ans, courant du 1er juillet de la première année au 30 juin de la troisième année.

    III.-Le ministre arrête en outre la liste des espèces d'animaux susceptibles d'être classés nuisibles par arrêté annuel du préfet. L'arrêté du préfet prend effet le 1er juillet de chaque année jusqu'au 30 juin de l'année suivante.

    IV.-Le ministre inscrit les espèces d'animaux sur chacune de ces trois listes pour l'un au moins des motifs suivants :

    1° Dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publiques ;

    2° Pour assurer la protection de la flore et de la faune ;

    3° Pour prévenir des dommages importants aux activités agricoles, forestières et aquacoles ;

    4° Pour prévenir les dommages importants à d'autres formes de propriété.

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Alain Houpert Question écrite N° 16876 au Ministère de l'écologie

    Question soumise le 20 janvier 2011

    M. Alain Houpert attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les risques croissants de contamination des bovins par les blaireaux porteurs de tuberculose, en situation de surpopulation dans certains départements et en particulier en Côte-d'Or. La recrudescence de la maladie plonge les éleveurs de bovins dans une situation critique, qui ajoute à leurs difficultés financières et hypothèque leur travail quotidien. Selon une étude réalisée au cours de l'été 2009, sur 270 blaireaux analysés, 16 se sont avérés positifs, pour la première fois en France. C'est pourquoi, pour pallier tout risque d'installation d'un réservoir sauvage comme en Grande-Bretagne ou en Irlande et pour réduire la densité des blaireaux dans les départements concernés, il lui demande si elle envisage de déclarer le blaireau « espèce nuisible ». Il la remercie bien vivement de sa réponse.

    Réponse émise le 7 avril 2011

    Le blaireau ne figure pas dans la liste des espèces susceptibles d'être classées nuisibles. En effet, cette espèce a une dynamique de population relativement faible et risquerait de disparaître à court terme en cas de pression de destruction trop forte. Le blaireau est également un gibier dont la chasse est permise à tir pendant la période autorisée. La vènerie sous terre est la seule technique possible pour chasser le blaireau. Le blaireau peut être chassé sous terre du 15 septembre au 15 janvier, mais une période complémentaire pour la vènerie du blaireau peut être autorisée par le préfet à partir du 15 mai et jusqu'au 15 septembre. Ce mode de chasse sous terre est interrompu pendant une période d'au minimum quatre mois, qui correspond approximativement à la mise-bas et l'allaitement au terrier des jeunes. En cas de risques sanitaires, (l'article L. 427-6 du code de l'environnement indique « chaque fois qu'il est nécessaire »), les préfets de département peuvent également permettre des battues administratives. Elles permettent la destruction sous l'autorité des lieutenants de louveterie grâce à des moyens que le préfet détermine ; les plus fréquents étant les tirs de nuit ou les collets arrêtoirs.

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • La grande diversité des milieux présents sur le site (landes, vasières) attirent de nombreuses espèces d'oiseaux. Dans le marais, dans les bocages ou les bois, on peut rencontrer le bruant des roseaux, le pigeon colombin, le geai des chênes ou encore la bécasse des bois. La présence de rapaces tels le faucon crécerelle, le milan noir ou la buse variable atteste de la présence de nombreux petits mammifères.

    Cliquez sur la photo pour agrandir

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Bruant des roseaux Pigeon colombin Geai des Chênes

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Bécasse des bois faucon crécerelle Buse Variable

    A l'ouest du polder, à l'abri des vents, l'anse de Pouldon est un des principaux sites d'hivernage dans le Finistère des limicoles (héron cendré, sarcelle d'hiver) et des anatidés (canard pilet, eider à duvet).  Pour certaines espèces, c'est près d'un tiers des effectifs hivernants dans le département qui se retrouvent ici (fuligule morillon, tadorne de Belon, courlis cendré, chevalier gambette).

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Héron cendré Sarcelle d'hiver  Canard pilet

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

     Eider à duvet  Fuligule morillon  Tadorne de Belon

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

    Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit

     Conservatoire du Littoral : la faune de Combrit
     Courlis cendré  Chevalier gambette  Milan Noir

     

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique