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Le dragage du port a enfin commencé
La pelleteuse est installée sur une barge flottante,
et se déplace en fonction des zones à traiter.Avec dextérité, le grutier sort la ferraille
du fond de l'eau.Des kilomètres de câbles et
de bouts sortent de la vase.Tiens, des chariots du port de pêche, qui servaient à transporter les caisses de poisson ! Étape numéro 1
Le désenvasement du bassin du Moros va se dérouler en plusieurs étapes. L'étape numéro 1 a débuté hier. Elle consiste à « peigner » le fond du bassin pour y récupérer la ferraille. Une dizaine de personnes ont suivi les premiers coups de la pelleteuse, montée sur une barge flottante.
Avec dextérité, le grutier plonge sa pelle dans l'eau pour en remonter des déchets en tous genres : des chariots de supermarché, mais aussi des chariots du port, des kilomètres de câbles et de bouts... Il s'échappe des profondeurs un parfum pas très sensuel !
Sur les quais, on commente avec humour les « remontées ». « Il doit y avoir des tonnes et des tonnes de m... là-dedans ! » ironise un badaud. Les détritus sont dans un premier temps posés dans une barge. Ils seront ensuite triés et nettoyés à terre. « Au Guilvinec, on avait récupéré plus de 800 tonnes de ferraille, ici ça sera pire ! » Viendra ensuite le désenvasement lui même.
Un barrage flottant de 90 mètres de long a été installé entre la capitainerie et le restaurant la Coquille, pour éviter que les matières en suspension ne sortent du bassin. Cette technique déjà utilisée aux États-Unis est mise en oeuvre pour la première fois en France. Le conseil général a souhaité faire un chantier exemplaire.
Le coût prévisionnel de l'opération s'élève à 1,1 million d'euros dont 450 000 euros de participation financière de l'État.
Dans un deuxième temps, les vases extraites du port vont être stockées sur le quai face à la capitainerie, dans une zone qui a été spécialement aménagée, pour une déshydratation avant d'être traitées avec du ciment. La troisième phase du chantier va consister à transporter ces boues consolidées vers Combrit et les stocker dans un dépôt conçu à cet effet.
Isabelle JÉGOUZO
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