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  • Dans un communiqué, l'Association de sauvegarde et de protection de l'environnement de Combrit-l'Île-Tudy réagit à l'annonce de la construction d'une digue (Le Télégramme d'hier). Elle se dit satisfaite «qu'après des années d'immobilisme, le risque de submersion marine pourtant reconnu dans un Plan de prévention des risques est enfin pris en considération». Pour l'association, «le projet de digue qui doit protéger les biens et les personnes situés en zone inondable va enfin aboutir à une réalisation. Nous ne doutons pas que la concrétisation de ce projet est le résultat d'une prise de conscience après la catastrophe de Vendée». Un satisfecit partagé également pour ce qui est de la restauration de la dune entre Kermor et l'Île Tudy. «Mais pour que cette restauration réussisse il est probablement nécessaire d'éliminer la plus grande partie des conifères qui empêchent toute végétation naturelle de s'épanouir du fait de l'acidification du sol. Ensuite de recharger la dune en sable, de le fixer par la végétation et de protéger le pied de la dune de l'érosion marine». Et de préconiser un système de protection en terrasses «une solution qui a fait ses preuves à La Tranche-sur-Mer où elle a mieux résisté à la tempête que les enrochements». Enfin, il faudrait, toujours selon l'association «maintenir en permanence une protection contre le piétinement par la pose de palissades (ou ganivelles). Si le rechargement en sable entrepris depuis le début de ce mois au Treustel avait été entrepris au début de l'hiver, nous n'aurions pas connu les débordements récents entraînant des tonnes de sable en arrière de la dune. Le coût des opérations de déblaiement aurait été réduit d'autant».

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  • Dune de Combrit. Une digue érigée en 2011

    Validé il y a deux ans, le projet n'avait pas vu le jour. Il sera complété par un renforcement
    de la dune, dans laquelle une brèche s'est créée au début du mois.

    Évoquée depuis plusieurs années, la protection du polder de Combrit-l'Île-Tudy vient de prendre un coup d'accélérateur. Une digue doit y être érigée l'an prochain.

    Les événements récents survenus en Vendée n'y sont certainement pas étrangers. Face à la menace de submersion marine, Combrit et l'Île-Tudy bénéficieront d'une digue. Un ouvrage en terre qui devra permettre de contenir une submersion marine, en cas de rupture du cordon dunaire. La décision prise, mercredi en préfecture, va permettre aux communes d'avancer rapidement, après plusieurs années de discussions avec les services de l'État. Une réalisation qui incombera aux communes, le Conservatoire du littoral, en lien avec les services de l'État, étant chargé de concevoir ce talus qui devra culminer à 3,90m au-dessus des plus hautes mers. Une longue digue construite depuis l'enrochement de l'Île-Tudy et jusqu'à Kermor. La zone de palus comprise entre la dune et la digue devra servir de réservoir en cas de submersion.

    Risque avéré

    Pour Jean-Claude Dupré, maire de Combrit et président du syndicat mixte en charge de la gestion de la dune, «la philosophie du projet n'est pas d'empêcher frontalement, le passage de la mer, mais bien de protéger les habitants et les activités qui se déroulent en arrière de la dune». Une menace précisée mercredi par les services de l'État. Le site figurerait en seconde position dans la liste des zones de submersion marine du département. En cas de submersion, plusieurs millions de mètres cubes envahiraient le polder en un quart d'heure. Côté Île-Tudy, plusieurs dizaines de maisons se retrouveraient les pieds dans l'eau.

    Consolider la dune

    Reste malgré tout à consolider la dune, ouverte cet hiver dans le secteur du Treustel. En attendant la création de la digue - le début des travaux est programmé en 2011 - un rechargement de la dune est programmé à l'automne. Sans doute en novembre, le temps, pour le syndicat mixte, d'obtenir les autorisations administratives. «Plusieurs milliers de mètres cubes de sable seront nécessaires», poursuit Jean-Claude Dupré.

    600.000 EUR de travaux

    Reste, pour les deux communes, à financer des travaux estimés à près de 600.000 EUR pour la seule digue. Pour le président du syndicat mixte, la participation des communes ne devrait pas excéder 20% du montant des travaux: «Nous avons eu l'assurance d'une aide de l'État» En attendant, le maire de Combrit entend prendre toutes les mesures de préventions. Il signera un arrêté interdisant l'accès au site en cas de risque annoncé.

    • Jean Le Borgne "Le Télégramme"
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  • Évoquée depuis plusieurs années, la protection du polder de Combrit-l'Île-Tudy vient de prendre un coup d'accélérateur. Une digue doit y être érigée l'an prochain.

    Dune de Combrit. Une digue érigée en 2011

    Validé il y a deux ans, le projet n'avait pas vu le jour. Il sera complété par un renforcement
    de la dune, dans laquelle une brèche s'est créée au début du mois.

    Les événements récents survenus en Vendée n'y sont certainement pas étrangers. Face à la menace de submersion marine, Combrit et l'Île-Tudy bénéficieront d'une digue. Un ouvrage en terre qui devra permettre de contenir une submersion marine, en cas de rupture du cordon dunaire. La décision prise, mercredi en préfecture, va permettre aux communes d'avancer rapidement, après plusieurs années de discussions avec les services de l'État. Une réalisation qui incombera aux communes, le Conservatoire du littoral, en lien avec les services de l'État, étant chargé de concevoir ce talus qui devra culminer à 3,90m au-dessus des plus hautes mers. Une longue digue construite depuis l'enrochement de l'Île-Tudy et jusqu'à Kermor. La zone de palus comprise entre la dune et la digue devra servir de réservoir en cas de submersion.

    Risque avéré

    Pour Jean-Claude Dupré, maire de Combrit et président du syndicat mixte en charge de la gestion de la dune, «la philosophie du projet n'est pas d'empêcher frontalement, le passage de la mer, mais bien de protéger les habitants et les activités qui se déroulent en arrière de la dune». Une menace précisée mercredi par les services de l'État. Le site figurerait en seconde position dans la liste des zones de submersion marine du département. En cas de submersion, plusieurs millions de mètres cubes envahiraient le polder en un quart d'heure. Côté Île-Tudy, plusieurs dizaines de maisons se retrouveraient les pieds dans l'eau.

    Consolider la dune

    Reste malgré tout à consolider la dune, ouverte cet hiver dans le secteur du Treustel. En attendant la création de la digue - le début des travaux est programmé en 2011 - un rechargement de la dune est programmé à l'automne. Sans doute en novembre, le temps, pour le syndicat mixte, d'obtenir les autorisations administratives. «Plusieurs milliers de mètres cubes de sable seront nécessaires», poursuit Jean-Claude Dupré.

    600.000 EUR de travaux

    Reste, pour les deux communes, à financer des travaux estimés à près de 600.000 EUR pour la seule digue. Pour le président du syndicat mixte, la participation des communes ne devrait pas excéder 20% du montant des travaux: «Nous avons eu l'assurance d'une aide de l'État» En attendant, le maire de Combrit entend prendre toutes les mesures de préventions. Il signera un arrêté interdisant l'accès au site en cas de risque annoncé.

    • Jean Le Borgne "Le Télégramme"
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  • Après rechargement de Décembre 2010

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  • À Combrit, la dune a cédé sous la pression de la mer, il y a une semaine. Une situation qui conduit l'association SPE à demander l'ouverture d'un débat public.

    La brèche ouverte la semaine dernière dans la dune, au Treustel (notre édition du 4mars), est sans conteste la conséquence des grandes marées associées à un coup de vent. Mais pas seulement, de l'avis de «Sauvegarde et de protection de l'environnement». Pour l'association qui oeuvre à Combrit-Sainte-Marine et à l'Ile-Tudy, c'est l'absence de mesures de protection qui a conduit à cette nouvelle rupture du cordon dunaire. Alain Jacob, dans un courrier adressé au président du syndicat mixte, en charge du polder, réclame ainsi la tenue d'une réunion publique sur la question. «Après la catastrophe en Vendée et Charente-Maritime, nous sommes en droit d'espérer un sursaut de nos élus afin que les bonnes décisions soient prises», écrit-il. Et de poursuivre: «Il s'agit de protéger le cordon dunaire, mais aussi de sauvegarder les biens et les personnes menacées par un risque de submersion marine».

    Mesures d'urgence

    À commencer par les mesures d'urgence, sollicitées par l'association avant les grandes marées de l'hiver, dans un courrier adressé le 4décembre au syndicat mixte. «Des solutions immédiates, simples et peu coûteuses pour freiner les effets de l'érosion marine, dans l'attente de solutions pérennes», poursuit Alain Jacob. Au Treustel, SPE souhaitait une surélévation de la dune, notamment dans le secteur du passage ouvert aux piétons. Pour le président de l'association, «les grandes marées nous ont hélas donné raison. La mer a creusé ce passage». Et de montrer l'exemple de protection en espalier mis en oeuvre à la Tranche-sur-Mer.

    «Insuffisances»

    Au-delà de la brèche, c'est la question de la gestion du site que l'association pointe du doigt: manque de ganivelles et de végétation sur la dune. SPE souligne «l'insuffisance des mesures de protection», estimant que les actions passées ont pu porter leurs fruits entre Kermor et Pen Morvan. Plus à l'Ouest, dans le secteur du Treustel, elle décrie les plantations de conifères sur la dune. «Elles ont eu pour effet de faire disparaître la végétation de la dune.» Des mesures de protection attendues avec intérêt par SPE qui dit ne pas mésestimer l'importance du projet de construction d'un talus de protection, en arrière de la dune. Le projet porté par le syndicat mixte est actuellement étudié par le Conservatoire du littoral. Évoqué depuis plusieurs années, il avance à petits pas, du fait de sa lourdeur pour les deux communes réunies au sein du syndicat. La solution pourrait venir de la communauté de communes, de l'avis d'Alain Jacob. Hier, Jean-Claude Dupré, le président du syndicat mixte, est resté injoignable.

    • Jean Le Borgne "Le Télégramme"
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  • Vue du Treustel le 4<B> </B>mars 2010. DR.
    Vue du Treustel le 4 mars 2010.© DR.
    L'association Sauvegarde et protection de l'environnement tire la sonnette d'alarme. Le cordon dunaire a besoin d'être renforcé « à court terme ».
    L'association Sauvegarde et protection de l'environnement (SPE) avait alerté Jean-Claude Dupré, le maire de Combrit, également président du syndicat mixte Combrit-Sainte-Marine-Ile-Tudy en décembre dernier. Elle demandait déjà d'entreprendre des travaux sérieux de consolidation du cordon dunaire et d'éviter le piétinement de la dune en remplaçant les ganivelles défaillantes.

    Court ou moyen terme ?

    Réponse de Jean-Claude Dupré : le projet de protection de la dune « suppose trois conditions : un projet technique abouti répondant aux normes réglementaires, [...] une maîtrise d'oeuvre qui satisfasse l'ensemble des collectivités et services de l'État, [...] un financement réaliste et supportable par les deux communes [...] »

    Une réponse qui ne satisfait toujours pas l'association. « Le syndicat mixte est sur du moyen terme, il faut agir sur du court terme », estime Alain Jacob, président de la SPE.

    Plusieurs dangers à éviter

    Parmi les dangers qui menacent la dune, le piétinement. « On peut déplorer que les ganivelles soient enlevées en basse saison. »

    Sans compter le problème des grandes marées. « Avec une marée de 100 de coefficient, la mer passe par-dessus. » D'où l'urgence à « surélever la dune et particulièrement le passage piétonnier dans le prolongement de la route du Treustel. »

    Des solutions légères possibles

    L'association n'est pas contre le projet de construction « d'une levée en terre en arrière de la dune, un projet ambitieux qui exige des financements conséquents. »

    Mais pas question d'attendre. La dune est en danger. « On peut imaginer des dispositifs légers comme à la Tranche-sur-Mer, en Vendée où des poteaux ont été posés en espaliers. Sans oublier la plantation de végétation pour fixer le sable sur la dune comme les oyats et le chiendent des sables. »

    Pour une réunion publique

    Ce sont les arguments qu'Alain Jacob et son association développent dans la lettre ouverte adressée à Jean-Claude Dupré. « Nous tirons à nouveau la sonnette d'alarme ».

    L'association a demandé également qu'une réunion publique soit organisée sur le sujet. Sujet ô combien d'actualité après le passage dévastateur de la tempête Xynthia en Vendée. « Ici aussi, le danger de submersion marine est réel. »

    Renée-Laure EUZEN.  Ouest-France  
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