• Évènements climatiques exceptionnels en Bretagne depuis 1970

    Type de la donnée : [état de l'environnement]

    La douceur du climat breton n’est qu’apparente. Il est en fait très variable et n’est pas exempt de phénomènes exceptionnels comme les vagues de froid, de chaleur, les tempêtes, orages ou encore les sécheresses.

    Les principaux évènements depuis 1970

     

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    Risque de submersion marine : les zones d'aléas pour Combrit et l'Ile Tudy

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  • Touchée chaque année par une quinzaine de tempêtes, la France est directement concernée par ce risque naturel. Cette brochure vous dit tout sur ce phénomène météorologique, les dispositifs de prévention et les mesures à prendre en cas de tempête. Télécharger :
    Les tempêtes (PDF - 6 Mo)

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  • Patricia Rolland, nouvelle chargée de mission au Sivom - Combrit

    Le Sivom s'est réuni, jeudi sous la présidence de Jean-Claude Dupré. Il a commencé par présenter Patricia Rolland qui vient d'être recrutée comme chargée de mission pour le suivi du Papi (programme d'actions de prévention des inondations) dans le cadre de la protection dunaire. Le Papi définit 33 actions pour protéger la dune, en plus des études de la maîtrise de l'urbanisation et de la mise en place de dispositifs de surveillance. Le président du Sivom pourra signer l'engagement prévisionnel des dépenses pour le Papi jusqu'en 2017, avec les co-financeurs que sont l'État et le conseil général.

    Administration générale

    Le conseil décide le transfert de Pascal Barré et Yvon Guillerm à la communauté de communes qui vient de prendre la compétence « espaces naturels ». Dans le cadre de la protection sociale complémentaire des agents pour le risque prévoyance, la participation du Sivom sera de 10 € nets par mois.

    Assainissement

    Le président a fait le point sur les travaux d'extension des eaux usées au Pays du Fruit et Kergroas. Deux tranches fermes sont achevées : l'une à Kergroas pour un montant de 130 291 € HT, l'autre au pays du fruit pour 502 305 € HT. Il restera à réaliser une « tranche conditionnelle » au Pays du Fruit pour 101 324 €. À ce montant s'ajoute aussi la maîtrise d'oeuvre pour 14 320 € HT. La commune de Combrit doit réaliser un giratoire début 2013. Par ailleurs, le Sivom accorde à l'entreprise qui a réalisé les travaux, une remise des pénalités de dépassement du délai d'exécution car les délais de retard ne sont pas de sa faute.

    Tourisme

    Le Sivom décide de résilier le bail emphytéotique signé pour la ferme de Roscanvel avec la Société HLM les Foyers selon les conditions demandées par les HLM. C'est-à-dire que le Sivom lui verse 20 691 €.

    Espaces naturels et dune

    Le Sivom décide d'attribuer une gratification de 300 € à un stagiaire qui a réalisé un inventaire floristique de la dune et une cartographie des profils topographiques de la dune. Il a également ouvert un site internet : preserver-ile-combrit.com.

    in "Ouest-France"

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  • Nouvelle chargée de mission à la Prévention des inondations - Combrit

    Trois questions à...

    Patricia Rolland, chargée de mission à la Prévention des inondations.

    Depuis lundi dernier, Patricia Rolland, ingénieur territoriale, jusqu'à présent en poste à Brest métropole océane, est la nouvelle chargée de mission à la Prévention des inondations au sein du Sivom Combrit - Île-Tudy, plus précisément à la Ferme de Roscanvel. Elle a pris ses fonctions, pour une durée de quatre ans.

    Suite à un recrutement effectué, au mois dernier, sur un poste spécialement créé et financé par l'État (40 %), le conseil général (30 %) et le Sivom (30 %) Patricia titulaire d'un diplôme de géographie sur l'aménagement du territoire, a en charge la gestion du programme d'action et de prévention des inondations (Papi), mis en place sur le secteur entre l'Île-Tudy et Sainte-Marine.

    Quelles sont vos missions ?

    Elles sont très variées et concernent la coordination, l'animation et le suivi de l'ensemble des actions du Papi en lien avec tous les organismes concernés. J'accompagne également les collectivités pour leurs actions sur l'information, la communication, la prise en compte des risques dans leurs documents d'urbanisme, la mise en oeuvre des actions de ce Papi, la coordination, le suivi de la programmation et la mise en oeuvre opérationnelle des projets de protection du polder (confortement dunaire et défense rétro-littorale).

    J'assure aussi la gestion administrative et financière des dossiers : budget, demande de subventions, suivi des procédures administratives sans oublier la gestion technique de ces projets (consultation et suivi de la maîtrise d'oeuvre externe, gestion des contrats de contrôles extérieurs) et la mise en place et l'animation de réunions, de comités techniques de pilotage, de comités d'experts, de réunions grand public.

    Comment abordez-vous cette nouvelle mission ?

    Je vais d'abord me familiariser avec ce dossier en allant sur le terrain, puis finaliser son aspect administratif et engager le montage financier pour lancer les différentes phases de travaux nécessaires et programmées pour consolider la défense de cette dune.

    Une mission au coeur de l'action ?

    Absolument. Je serai l'interlocuteur privilégié des services de l'État (DDTM, Dreal, Préfecture...) tout en intervenant auprès de différents publics (élus, grand public, scolaire...) afin de présenter la politique de protection mise en oeuvre. Bien entendu, j'encadrerai aussi des stagiaires travaillant sur ce sujet.

    in "Ouest France"

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  • Comité de bassin
    Séance plénière
    3 avril 2012
    PROCÈS VERBAL DE SÉANCE

    PAPI Combrit, île Tudy

    M. Jean-Claude DUPRE, président du SIVOM de Combrit, Ile-Tudy a présenté le projet de PAPI dont le programme d’actions est évalué à près de trois millions d’euros sur la période 2012 – 2015. Ce projet vise avant tout à protéger un secteur fortement exposé au risque de submersion marine, et regroupant jusqu’à 3.800 personnes pendant la période estivale. Des travaux de confortement du cordon dunaire sont envisagés, ainsi que la construction d’une « digue arrière » sur 1.000m.


    L’analyse coûts / bénéfices est positive.


    Le délégué de bassin a proposé de donner un avis favorable au projet de PAPI Combrit, Ile-Tudy, sous réserves :

    • d’un ajustement du programme d’actions pour retirer les actions non éligibles à un soutien financier de l’État,
    • de faire appel à un bureau d’études agréé pour le suivi de la réalisation, voire le suivi des procédures de classement réglementaires de l’ouvrage arrière,
    • de garantir la pérennité de l’entretien nécessaire minimal du cordon dunaire,
    • de s’assurer de la compatibilité entre les enjeux de protection immédiate, dans leur conception actuelle, avec les enjeux de préservation du site classé, ainsi que de la compensation de la zone humide détruite, dans une qualité équivalente,
    • de préparer la gouvernance locale (composition et rôle) dans les meilleurs délais et d’assurer la liaison, dès que nécessaire avec le comité d’experts envisagé pour le suivi postérieur aux réalisations sur le secteur de Treustel.


    Le DREAL de bassin a en outre proposé de demander au porteur de projet de prendre en compte les recommandations suivantes :

    • élargir les évaluations de risques encourus par l’ensemble du polder et la Pointe d’Ile-Tudy, notamment dans les secteurs urbanisés vulnérables, au regard de l’évolution des phénomènes climatiques, et de la qualité du reste des ouvrages participant au dispositif de protection,
    • initier dans le cadre de ce PAPI une réflexion globale de long terme du risque d’inondation sur l’ensemble du périmètre afin de définir entre autres, les objectifs de protection visés et les actions à mettre en oeuvre pour l’atteindre,
    • démontrer la pertinence technique de la solution combinée sur le cordon dunaire à Treustel, vis-à-vis de l’intervention de rechargement sur le cordon dunaire et de son confortement par une digue arrière sans ancrage solide, susceptible de parer une éventuelle rupture du cordon, utilisé en première défense contre les submersions.


    Au cours des débats quelques doutes se sont exprimés vis-à-vis de la capacité collective à protéger efficacement une zone située dans cette position, notamment au regard des perspectives de hausse du niveau de la mer. Un intervenant s’est déclaré surpris devant ce qu’il considère être un déséquilibre entre le volet «réduction de la vulnérabilité » et le volet « protection ».

    Le président a indiqué qu’il y avait urgence à protéger cette zone soumise à de grands risques. Le PAPI est le seul moyen de trouver les financements adéquats. Le représentant du préfet a indiqué que ce dernier attachait une très grande importance à la mise en oeuvre de ce PAPI. Le DREAL de bassin a indiqué que, pour l’Etat, le projet avec double protection était astucieux. Les réserves faites ne sont pas difficiles à lever.

    Le PAPI doit être également l’occasion d’engager des réflexions sur le long terme, face à l’élévation du niveau de la mer.


    In fine la commission a donné un avis favorable à l’unanimité moins deux abstentions à la délibération proposée.

    PAPI Combrit, île Tudy : Discussion

    M. DORON :
    Je m’étonne que le président rappelle que l’outil PAPI est le seul moyen de mobiliser des financements adéquats. Si l’on ramène la finalité des PAPI au simple problème d’aller rechercher des financements publics, c’est dommageable. En effet, ça ne répond pas au problème qui se pose en ce domaine. Il faut faire attention à l’instrumentalisation des PAPI sur le plan financier. En ce qui concerne la nature des travaux, les travaux de confortement d’un cordon dunaire et la construction d’une digue arrière avec les modifications climatiques et par conséquent, l’élévation, à terme, du niveau des eaux dans les cinquante ans à venir, je ne suis pas certain que ces mesures soient suffisantes pour pallier les risques.


    Autre remarque, on vise le fait que ce projet concerne 3.800 personnes pendant la période estivale. Cependant, le risque n’est pas principalement en période estivale. Ramener les coûts d’investissement sur ces 3.800 personnes, si l’on veut se livrer à une vraie analyse coûts / bénéfices, ça ne me semble pas très pertinent. Je pense qu’il faut ramener le coût de l’investissement par rapport au nombre d’habitations présentes tout au long de l’année. Là aussi, ça m’interpelle sur la forme. En effet, on fait dire aux chiffres ce qu’ils n’ont pas à dire. On instrumentalise. C’est une population, certes, importante pour l’activité économique locale, mais qui ne se trouve pas forcément confrontée à ce risque tout au long de l’année. Quid de la pertinence de l’investissement.


    Une dernière remarque, c’est par rapport à la compensation de la zone humide détruite. Je rappelle que le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux vise, à travers la destruction des zones humides, la nécessité de justifier du projet d’intérêt général. Il semblerait, dans le cas présent, que ça puisse être considéré comme tel. Néanmoins, la compensation d’un pour un n’apparaît pas pertinente, si tant est que l’on soit en mesure de pouvoir compenser la zone humide détruite.


    Aujourd’hui, je ne suis pas certain que dans le périmètre même du PAPI, on soit en mesure de mobiliser un espace suffisant. Lorsque l’on parle de qualité équivalente, il y a également le SDAGE et la compatibilité au SDAGE.


    M. FORRAY :
    Je voudrais rappeler qu’il y a un dossier relativement conséquent et que le rapport du rapporteur est forcément bref, alors qu’il y a une réelle analyse coûts / bénéfices. Elle est calculée sur la base de la valeur des maisons existantes. Il y a, en gros, 450 à 500 habitants permanents pour autant de maisons ; ce qui explique qu’un certain nombre de maisons seraient vides. Cependant, on est bien, en termes de valeur de biens et en prenant en compte l’investissement et le fonctionnement dans une hypothèse à cinquante ans, sur une opération qui est positive.


    La question du long terme au-delà de cinquante ans fait partie – vous l’avez noté – des réserves. Le dossier envisage l’élévation du niveau de la mer de manière modeste, mais pas sur la pointe sud de l’île ; d’où, là encore, une demande de regarder ce point. En effet, ce sont de nouvelles maisons. C’est une autre approche économique.


    Enfin, sur la zone humide – pour être retourné sur les lieux, il y a un mois – il y a toute une zone enfrichée juste dans le polder qui mérite un vrai travail de génie écologique et la capacité à apporter une réponse, en termes de fonctionnalités, à la destruction que la nouvelle digue générerait.


    M. REGNAULT :
    J’avais simplement une question en complément de ce qui a été dit. Je voudrais connaître le plan de financement de ce projet. Je voudrais savoir où se procure-t-on ces 3 M€ ?


    M. FORRAY :
    Le financement est composé de l’aide de l’Etat provenant du fonds Barnier, plus une aide du conseil général du Finistère de 20 %, plus la collectivité elle-même qui est capable de porter le solde, soit 40 % comme elle le met dans les autres projets de même nature, mais pas plus là qu’ailleurs.


    Il faut rajouter – c’est important pour montrer qu’il y a une cohérence – qu’il existe, dans la zone à risque, un camping qui est fermé et que le préfet refuse de rouvrir, ainsi qu’un établissement hôtelier qui a cessé son activité économique. Le préfet a fait savoir au propriétaire qu’il était hors de question qu’il puisse céder ce bâtiment pour permettre l’installation d’une nouvelle activité hôtelière. Autrement dit, l’Etat, sur ce secteur – quitte à ce que cela ne plaise pas – est dans une politique de réduction de la vulnérabilité. Chaque fois qu’il y aura une opportunité économique de cessation d’activité, il ne va pas permettre – surtout lorsqu’il y a eu faillite, c’est encore plus simple – le redémarrage de l’activité dans la zone du polder, qui se trouve sous le niveau des plus basses mers.


    M. ROUSSEAU :
    Est-ce que les règles d’urbanisme vont laisser se développer, dans le secteur, des maisons, des hôtels, etc. à partir du moment où ces protections seront réalisées ?


    M. FORRAY :
    Il y a un PPR (Plan de Prévention de Risques), d’ores et déjà, sur la zone depuis 2002. Ce PPR est révisé comme un des PPR littoraux prioritaires. Il n’est pas question de laisser construire quoi que ce soit dans la zone de risque. De plus, une bonne partie de la zone est maintenant propriété du conservatoire du littoral, ce qui lui donne une deuxième protection.


    M. GOUSSET, vice-président :
    Je mets aux voix la délibération correspondante.
    Programmes d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI). Labellisation de bassin. Nom du projet : PAPI complet du polder de Combrit Ile-Tudy. Porteur de projet : syndicat intercommunal à vocation mixte de Combrit Ile-Tudy. Adoptée à la majorité (134 voix pour, 5 abstentions).
    Cette décision fait l’objet de la délibération n°2012.04 du 3 avril 2012.

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  • Au cours de la réunion du Sivom Jean-Claude Dupré, président, a évoqué le déplacement de plusieurs délégués à l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne à Orléans afin de présenter le dossier de candidature du Sivom au programme d'actions de prévention des inondations (PAPI) en vue de sa future labellisation régionale en qualité de porteur de projet devant les membres de la commission inondations, Plan-Loire, du comité de bassin Loire-Bretagne.

    Après avoir entendu l'exposé du président, puis celui de la Dreal (qui a présenté les conclusions de l'instruction du dossier) un débat s'est engagé afin d'apporter les éléments complémentaires. Puis M. Boudon de la DDTM, représentant le préfet du Finistère, a précisé « l'urgence de mettre en oeuvre le projet ».

    La commission a décidé de donner un avis favorable à ce projet moyennant quelques réserves et sa validation plan de submersion rapide le 20 mars prochain à la Défense à Paris, un dossier qui pourrait peut-être obtenir une labellisation nationale.

    in "Ouest-France"

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