• Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • La marée du siècle est attendue le 21 mars 2015. Les coefficients seront élevés dès fin janvier. 2015 est déjà source d’inquiétudes.

    La marée du siècle est annoncée pour le 21 mars 2015 (coefficient 119). « Le risque de passage en vigilance météorologique vagues submersion sera particulièrement fort en 2015 », prévient la préfecture.

    Des coefficients de grandes marées seront élevés dès fin janvier. Par exemple, les 22 et 23, des coefficients 109-109 et 109-107, sont attendus.

    En février, du 19 au 22, les coefficients iront de 106 à 118.

    Un troisième épisode, le plus important, de grandes marées est programmé du 19 au 23 mars.

    Pire que l'hiver dernier ?

    L’hiver dernier, entre le 23 décembre 2013 et le 3 mars 2014, le département a été placé 21 jours en vigilance météorologique orange pour un risque de submersion marine. Cela a représenté dix tempêtes.

    Par exemple, pour les crues la Laïta, secteur le plus touché par les inondations, a été placée 27 jours en vigilance orange ou rouge.  in "Ouest France"

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Ce n'est même plus de l'indélicatesse. Le propriétaire d'une maison de la commune a entrepris la destruction d'une roche du littoral pour s'aménager une vue imprenable.

    La pierre de Locquirec est fameuse. Un granit transformé en orthogneiss, vieux de plus de deux milliards d'années, et dont il ne reste que quelques reliques en France, à Trébeurden dans les Côtes-d'Armor, et sur le littoral du Finistère. Unique, la roche est l'objet d'études et de protection.

    Mais ce paysage classé, à Locquirec, a été malmené par le propriétaire d'une maison, mécontent d'habiter le bord de mer sans pouvoir l'apercevoir. De jeudi à samedi dernier, le bruit continu d'un marteau-piqueur s'est fait entendre sur le port de la commune. Les promeneurs en ont découvert la cause ce week-end : l'habitant indélicat a décapité, illégalement, un bloc de roche situé en hauteur.

    Une première en 2013

    Déjà l'année dernière, l'homme, qui a hérité de la maison par son épouse, avait essayé de s'en prendre à un rocher voisin. Mais il avait été arrêté par la vigilance de l'association Dour Ha Douar, qui avait prévenu les autorités. Cette fois, il a attaqué depuis l'intérieur de sa propriété, isolé par une barrière de bois, et a mis à terre un mur ancien qui s'y adossait.

    Le propriétaire s'est isolé des habitants derrière cette plaque.
    Le propriétaire s'est isolé des habitants derrière cette plaque. | Dour Ha Douar

    Une autorisation de travaux avait été donnée par la mairie, pour des aménagements dans la propriété en septembre. Mais celle-ci insistait sur l'importance de préserver intégralement les roches. Les élus de Locquirec ont pris, dès lundi, un arrêté suspensif des travaux et déposé une plainte auprès du procureur de la République.

    Ironie du sort, dans le cadre des journées du Patrimoine, l'association Dour Ha Douar menait une trentaine de personnes sur les chemins côtiers à la découverte de cette roche. Une plaque symbolique a été posée pour la journée, dimanche, portant l'inscription « Ici destruction de patrimoine ». in "Ouest France"

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  •  Mickaël DEMEAUX.

    Enquête

    Quel contraste ! Allongé en ce moment sous le soleil sur cette belle et longue plage de sable fin, face à la mer émeraude, difficile de croire qu'au même endroit, l'hiver dernier, c'était la furie.

    Même abrité au fond de la baie de la Forêt, Cap-Coz n'a pas échappé aux déferlantes des tempêtes du large. Par chance, les maisons cosy de ce quartier balnéaire n'ont pas subi trop de dégâts, comme ce fut le cas par exemple à la thalasso de Douarnenez.

    Mais les propriétaires et les commerçants qui bordent le littoral ont pu se rendre compte que le réchauffement climatique et la montée des eaux ne sont pas une vaine constatation. Ce fait scientifique, qui a priori ne souffre pas de contestation, est pourtant malmené tant le flou qui règne autour du classement du Cap-Coz en zone risque aux submersions marines, est important de la part de l'État.

    Mystère

    Nous sommes début 2012. Le 12 janvier, la préfecture du Finistère annonce, à grands renforts de communication, le lancement des études d'élaboration du plan de prévention des risques littoraux (PPRL). Cette annonce est la conséquence de la consigne gouvernementale donnée à tous les préfets après la terrible tempête Xynthia : il faut s'emparer de la question de la submersion marine sur nos côtes. Dans le Finistère, douze communes sont concernées, dont Fouesnant.

    La préfecture promet à l'époque l'organisation de réunions, des consultations de la population, des réunions publiques et des enquêtes publiques vers la fin 2013. Nous sommes en juillet 2014, et rien n'a encore vu le jour. Pourtant, en interne, dans les services, on travaille sur la question... Et, selon les documents établis ces derniers mois, un coup Cap-Coz est en zone à risque, un autre, il ne l'est plus. Pourquoi ? Mystère.

    Documents

    Selon un premier document, datant de décembre 2010, et diffusé en janvier 2011, une partie de Cap Coz est dans le rouge. Cette partie, qui va de la Descente de Bellevue jusqu'à l'avenue la Pointe de Cap-Coz, se situe dans la zone appelée « zone de dissipation à l'arrière du cordon dunaire ».

    2013. La préfecture adresse à la mairie une nouvelle étude sur les risques de submersion marine, qui « annule et remplace les cartographies des zones basses diffusées en janvier 2011 ». Et oh ! Surprise : Cap Coz n'est plus en zone de dissipation d'énergie de la houle...

    2014. Selon un document que nous nous sommes procuré, une carte de synthèse présentant le plan de prévention des risques littoraux, on ne parle plus de « zone de dissipation », mais de « Principales zones soumises au franchissement » de la mer. Et là Cap-Coz repasse dans le rouge... Pourquoi ? Mystère encore.

    Cette carte, connue des seuls services de l'État pour l'heure, devrait être soumise à enquête publique. La seule question, c'est quand ? Certains élus fouesnantais pensent que l'enquête se déroulera en octobre ou novembre. Mais l'État semblerait moins pressé. Et on évoque 2015.

    « Pas de risque zéro »

    Pour la commune, classer Cap-Coz en « zone de dissipation de la houle » est un enjeu important. Si une partie du quartier est marquée de rouge, donc à risque, toute nouvelle construction sera impossible. Mi-juillet, le tribunal administratif de Rennes a d'ailleurs annulé le permis de construire d'un riverain en se basant sur le document de 2011. La municipalité n'est pas d'accord avec le jugement. Elle devrait faire appel. Mais cela prouve la bataille qui se joue autour de ce dossier.

    Pour le maire Roger Le Goff, il n'y aurait pas vraiment d'inquiétude à avoir. « Cap-Coz est vraiment abrité au fond de la baie. Il n'y a pas vraiment de danger, à mon sens, même si le risque zéro n'existe pas. Et puis quand il y a des tempêtes, nous savons prendre rapidement des arrêtés. »

    Pour l'écologiste fouesnantais Vincent Esnault, « le maire est au courant de la nouvelle carte qui se prépare. Il faut donc tenir compte de ces informations et de l'hiver dernier pour stopper l'urbanisation. Historiquement, tout le monde sait que Cap-Coz est une zone de submersion marine ».

    Ce que tout le monde sait, c'est que les éléments restent toujours imprévisibles.

    in "Ouest France"

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Ashley Cooper, Coastal Erosion Near Hornsea, 2013
    Une route côtière effondrée entre Skipsea et Ulrome, dans l’est du Yorkshire, en Angleterre. A cet endroit, les falaises d’argile sont régulièrement malmenées par la mer. Si le littoral est aujourd'hui si vulnérable, c'est en raison de l'élévation du niveau des mers lié au changement climatique, ainsi que des dégâts provoqués par les tempêtes, mais surtout des phénomènes d'érosion des côtes. L'érosion est un phénomène naturel millénaire qui s'est aggravé ces dernières décennies en raison des activités humaines, notamment de l’urbanisation galopante du littoral.

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Vue d'artiste du projet Big U qui constituera une barrière de protection de la presqu’île de Manhattan.

    Deux ans après le passage de Sandy, les Etats-Unis vont consacrer près d'un milliard de dollars (738 millions d'euros) au réaménagement des rives de New York, de Long Island et du New Jersey, dévastées par le super ouragan en octobre 2012.

    Le secrétaire au logement et au développement urbain, Shaun Donovan, et le maire de New York, Bill de Blasio, ont annoncé, lundi 2 juin, les noms des lauréats d'un concours de design, Rebuild by Design, qui se partageront la dotation. Lancé en novembre 2013, il s'agit du plus grand concours jamais organisé aux Etats-Unis. Il fait partie des 60 milliards de dollars débloqués par le gouvernement américain après l'ouragan.

    « Le problème qui est devant nous est la résilience : protéger notre ville, notre Etat contre les changements climatiques », a expliqué Bill de Blasio lors de la présentation des projets. « Sandy a été dévastateur et, franchement, que ce soit la nation comme la région, nous n'étions pas préparés, a ajouté Charles Schumer, le sénateur démocrate de l'Etat de New York. Cela n'arrivera plus, tout simplement grâce à ce que nous faisons aujourd'hui », a-t-il promis.

    ÉDIFIER DES BERGES AMÉNAGÉES EN ESPACES DE PROMENADE

    Il s'agit de six projets urbains, dont le plus important, Big U, doté de 335 millions de dollars, concernera le sud de l'île de Manhattan. Ce quartier stratégique, qui abrite notamment Wall Street, est particulièrement vulnérable au changement climatique.

    Le Big U aura la double vocation de protéger des inondations, de plus en plus fréquentes, et de transformer les berges en nouveaux espaces de vie et de loisir. Cette ceinture urbaine, longue de 16 km, s'étendra de la 57e Rue, en bordure de l'Hudson, jusqu'à Battery Park, la pointe sud de Manhattan, pour remonter jusqu'à la 42e Rue du côté est, le long de l'East River.

    Au niveau du quartier du Lower East Side, il s'agit par exemple d'édifier des berges aménagées en espaces de promenade, de jeux, en pistes cyclables. Des panneaux éclairants seront disséminés le long de la Franklin D. Roosevelt Drive, la voie rapide qui longe l'Hudson. En cas de montée soudaine des eaux, ils seront rétractables.

    L'idée s'inspire de la High Line, l'ancienne voie ferrée désaffectée qui s'étend de la 13e à la 30e Rue, dont la réhabilitation a métamorphosé l'urbanisme et la fréquentation du Lower West Side. Toutefois, il ne s'agit pas, dans le cadre de Big U, de s'appuyer sur d'anciennes infrastructures, mais d'ériger de nouvelles barrières de protection.

    VARIÉTÉ DES AMÉNAGEMENTS

    L'inondation de la centrale de ConEdison, le fournisseur d'électricité de Manhattan, située sur la 14e Rue, avait provoqué une panne de courant qui avait duré plusieurs jours et avait coûté plusieurs milliards de dollars. Big U propose de tracer un sentier pédestre au sommet de la berme, une piste cyclable au bord de l'eau, ainsi qu'un réaménagement des berges pour faciliter la navigation de plaisance et la pêche. Dans les parties les plus larges, des terrains de sport seront construits. Ce qui fait l'originalité du projet, c'est la variété des aménagements, conçus en fonctionA des quartiers que ce corridor de protection traversera.

    Il est aussi prévu de construire une digue le long de la rive sud de Staten Island, située au sud-est de Manhattan, un projet doté de 60 millions de dollars. Dans l'Etat voisin du New Jersey, 230 millions de dollars seront consacrés à la création d'un « quartier de résilience » à Hoboken.

    Reste une question : le calendrier de réalisation. Le maire de New York a assuré que les travaux commenceraient « dès que possible ». « Au cours des quatre ou cinq prochaines années, vous verrez une réalité physique extrêmement différente de cette ville », a-t-il assuré.

    Stéphane Lauer (New York, correspondant)
    Correspondant à New York du "Monde"

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Combrit Sainte-Marine. Un bateau arraché au sable de la plage

    Samedi après-midi, sur la plage de Sainte-Marine, il a fallu un tractopelle pour sortir un bateau, presque totalement enfoui dans le sable, à la suite d'un échouage.

    Il y a une semaine, cette vedette, d'environ 6 mètres, basée à Loctudy, a rompu ses amarres. Échouée sur la plage, elle a été ensevelie par le sable. L'entreprise Tudy-Marine, de Combrit, a été appelée pour sortir l'embarcation de son sarcophage de sable.


    Désenchouage d'une vedette par OuestFranceFR

    "Ouest France"

     

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique