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Plan des travaux prévus par le SIVOM jusqu'en 2017... : est-ce la bonne solution ???
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Commentaires
2PhilippeJeudi 1er Juin 2017 à 10:41Bonjour,
Recharger le cordon en sable de plage reste la solution la plus adaptée au ressac des marées, par sa fine granularité le sable est le seul à pouvoir amortir les assauts des vagues.
Envisager une digue dure est plus coûteux, moins naturel car le béton est du sable définitivement perdu et moins esthétique.
L'entretien de tout le littoral est un perpétuel recommencement, mais cela crée de l'emploi continu et permet de se souvenir que l'océan reste plus fort que toute construction pseudo-définitive.
Amicalement,
Philippe
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Je pense que le SIVOM de Combrit Île-tudy et ses conseillés sont les seul à croire en la fiabilité de la « digue » en arrière du cordon dunaire pour protéger le polder d’une inondation si la dune venait à être franchie lors d’un épisode de tempête. Je doute aujourd’hui que les financeurs soient près à payer pour ce genre de talus qui ne supportera pas l’impact des vagues vu la force dégagée à ce moment .
Cette levée de terre sera posée sur une couche d’alluvion instable et ne semble pas ancrée en profondeur. De ce fait une tempête la nivellera rapidement. Si la décision de cette construction est irrévocable que l’on construise alors une digue fiable à la mode « Hollandaise » d’un gabarit largement supérieur.
Le rechargement du cordon est devenu une habitude. Aucune étude n'a été publiée (ou alors marquée du sceau du secret donc comme d'habitude, elle est resté confidentielle) sur l’impact à l'Île-tudy de cette carrière où l’on extrait le sable pour le Treustel. Toute extraction de matériaux est régis par le régime des carrières. Celle-ci n’est elle pas « clandestine » : pas d’enquête publique…rien.
« A la défense obstinée contre l’érosion des vagues telle que les ingénieurs l’on menée pendant longtemps, tend à se substituer aujourd’hui un recul stratégique planifié qui teint compte des réalités naturelles.
Mais cette nouvelle politique qui préconise le better to move than to protect (mieux vaut se déplacer que protéger) ne saurait s’appliquer partout, difficilement en tout cas là où, d’énormes investissements sont en jeu » Rolland PASKOFF