• Par jugement rendu ce jour, le tribunal administratif de Rennes a annulé l'arrêté préfectoral de juin 2011 autorisant le clapage des boues des ports de Loctudy et Lesconil.

    Pour le comité départemental des pêches maritimes du Finistère et le comité régional des élevages marins de Bretagne, "ce jugement va même au-delà des conclusions du rapporteur public dans la mesure où, outre l'insuffisance de l'évaluation des incidences du clapage sur le site Natura 2 000 des roches de Penmarc'h, c'est le choix même du site qui est remis en cause".

    Le conseil général n'abandonne pas

    Du côté du conseil général du Finistère, qui avait la maîtrise d'ouvrage de l'opération, le vice-président à l'insertion et l'économie Mickaël Quernez a "pris acte de cette décision qui vient d'un seul juge et qui intervient après une décision contraire". L'élu a affirmé que le conseil général allait poursuivre le suivi des mesures de l'environnement. "Nous allons maintenant nous rapprocher de la préfecture pour la suite", a conclu Mickaël Querne

    in "Ouest France"

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  • Clapage : les pêcheurs marquent un poiny

    Les conclusions du rapporteur public du tribunal administratif de Rennes invitent le juge chargé de l’affaire à annuler l’arrêté du Préfet du Finistère du 16 juin 2011 autorisant les opérations de dragage des ports de Loctudy et Lesconil. Son avis est motivé par l’insuffisance des évaluations d’incidence. Le juge rendra sa décision le 13 juin 2014.

    Bien qu’il faille attendre encore un mois (la fin des travaux soit dit en passant), il est très probable que le jugement ne sera pas éloigné des conclusions du rapporteur public, donnant enfin raison à l’ancien Comité des pêches du Guilvinec, au Comité Départemental du Finistère et au Comité régional des pêches maritimes de Bretagne.

    Les structures professionnelles et les associations environnementales qui les ont soutenues, ne peuvent que se féliciter que le rapporteur public se range à leurs arguments. Le point de la situation va être fait avec les pêcheurs le samedi 24 mai 2014 au Guilvinec.

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    Les banderoles étaient de sortie à Lesconil pour célébrer cette avancée majeure
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    C'est parti. Après une heure de préparation, les travaux de dragage du port de Lesconil ont débuté hier, à 9 h, sur le quai est, puis l'après-midi, sur le quai ouest. « Cela se déroule assez rapidement », note Thomas Guilbaud, de l'entreprise Merceron. « Les macrodéchets sont moins nombreux ici qu'à Loctudy. »

    Hier, le peigne de l'engin a tout de même remonté des pneus, des cordages et des funes qui gisaient au fond du port avec d'autres objets hétéroclites. Cette opération de « peignage » doit se prolonger aujourd'hui, tandis que le dragage des vases, lui, est prévu pour démarrer samedi.

    Les dix employés de l'entreprise Merceron se relaieront huit heures par jour, deux heures avant et après chaque marée haute, tous les jours, jusqu'à la fin du mois.

    L'Empédocle, ce navire de 58 m qui doit entrer en action samedi, effectuera deux rotations chaque jour pour rejeter les vases sur les sites prévus au large du Guilvinec, soit environ 1 000 m3 de vases par jour. Au total, 10 000 m 3 doivent être retirés du port. L'objectif de rendre le port aux usagers pour le 15 juin est toujours en vigueur.

    Regarder la vidéo sur ouestfrance.fr/pont-labbe

    in "Ouest France"

     

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  • ROV au-dessus des zones de clapage

    L’Institut Polaire français Paul Émile Victor (IPEV) basé à Plouzané dispose d’un robot sous-marin ou ROV [1]qui permet d’étudier les fonds sous-marins côtiers difficilement accessibles par des plongeurs.

    Le ROV utilisé sur les deux zones de clapage en face du Guilvinec fait l’objet d’une convention tripartite entre le Conseil Général du Finistère (propriétaire du ROV), Océanopolis qui fournit le système vidéo haute définition et l’IPEV dont le département télécommunication, instrumentation et informatique, assure l’entretien, les évolutions mécaniques et électroniques, ainsi que le pilotage.

    Pour préparer le Comité de Pilotage (COPIL) prévu le 22 avril prochain, le Conseil Général du Finistère, conformément au cahiers des charges des travaux de dragage des ports de Loctudy et Lesconil, doit rendre compte de l’évolution des zones de clapage. Trois personnes du Conseil Général, deux autres de l’IPEV et deux représentants du Comité des Pêches maritimes et des Élevages Marins du Finistère ( CDPMEM29) se sont retrouvées à bord du navire « Ar Gazek II » le 10 avril 2014, avec le fameux ROV nommé « Achille » pour vérifier l’état des deux zones de clapage.

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    Le ROV « Achille »

    Malgré une technique irréprochable la mission n’a pu être menée à bien car dans les deux points d’observation situés au cœur des deux zones de clapage et de la zone témoin à l’ouest, la visibilité au fond était absolument nulle. Pas une langoustine en vue, pourtant les bateaux de pêche du Guilvinec autour de nous annonçaient 200 kilos à la vente. Par un bizarre caprice de la nature océane, la visibilité restait bonne jusqu’à 10 mètres du fond, pour devenir trouble dès que le ROV touchait le fond. Après une dizaine de minutes sur chaque site, il a fallu se rendre à l’évidence : ce n’était pas le bon jour pour observer les zones de clapage. Le prochain essai se déroulera avec les mêmes acteurs au mois de mai.

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    Manoeuvres du ROV à bord

    Cependant, force est de constater que le ROV pourrait, dans des conditions optimales, remplir de grands services, à commencer par le comptage des terriers de langoustine. Cette évaluation est désormais nécessaire pour la définition du TAC de langoustine du Golfe de Gascogne.

     

    [1] ROV est un sigle anglais Remote Operated Vehicle, littéralement véhicule commandé à distance.

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  • Le ratissage des bandes bord à quai a été plus long que prévu. Le dragage a repris au milieu du bassin et est confronté à moins de déchets.

    La première phase du rétablissement des profondeurs des ports de Loctudy avait commencé, en mars, par un ratissage du port de pêche. Effectuée à proximité des quais, cette opération avait pour but de retirer tous les macrodéchets accumulés au fil des années, avant le commencement des travaux de dragage.

    Grille engorgée

    Ces derniers ont démarré le 12 novembre, avec un peu de retard lié aux mauvaises conditions météo. « Après un démarrage le long du quai Guy-Laurent, où le chargement s'est opéré sans difficultés, la grille s'est rapidement engorgée lorsque l'atelier a travaillé le long des quais de la criée et de la coopérative, bien que les sédiments soient assez fluides.Compte tenu de la présence de déchets, il a été décidé de poursuivre le dragage des bandes bord à quai (environ 20 m) avec la surgrille malgré les difficultés et la surverse liée à l'ajout d'eau ». Ces propos, rapportés dans une lettre adressée en fin de semaine dernière par Michaël Quernez, vice-président du conseil général en charge du dossier, aux membres du comité de suivi des opérations de dragage, soulignent que la première opération de ratissage, quoique nécessaire, était insuffisante.

    Cinquante tonnes supplémentaires

    En effet, après 25 rotations de l'Empédocle, équipé de la surgrille de 11 cm permettant de retenir le maximum de macrodéchets résiduels qui auraient échappé au ratissage, 15 t de déchets divers et 50 t de cailloux ont encore été retirés. Aujourd'hui, les travaux se poursuivent au-delà de la bande bord à quai, au milieu des bassins du port de pêche, où la pelle hydraulique ne rencontre plus que très peu de déchets.

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  • Planifier le dragage des ports en Bretagne Le dragage des ports est une activité nécessaire. Dans le contexte breton, il doit être appréhendé de manière globale en utilisant toutes les possibilités de traitement des sédiments : valorisation à terre, clapage en mer...

    Dans le cadre de la Conférence Mer et littoral, l’État et les maîtres d’ouvrage portuaires ont choisi de planifier les opérations de dragage en se fondant sur des principes de simplification, de lisibilité et de
    cohérence. Ils prennent en compte les objectifs de la charte de dragages élaborée par la Région Bretagne et le contexte réglementaire susceptible d’évoluer dans un souci d’évaluation environnementale.

    Pour mener à bien ce travail, un recensement préalable de toutes les réglementations applicables a été effectué par les services de l’État et diffusé sous la forme d’un référentiel à usage des maîtres d’ouvrage portuaires.


    Télécharger :

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  • Lancées en février dernier dans le port de plaisance de Loctudy, les opérations de dragage vont désormais se déplacer vers le port de pêche. D'ici à la fin de l'année, ce sont quelque 40.000 m³ de sédiments qui vont être retirés du port de pêche de Loctudy. La suite logique des opérations engagées par le conseil général depuis février dernier, date d'arrivée sur le site de Loctudy des premiers éléments de dragage. Un chantier qui ira ensuite dans le port voisin de Lesconil où les opérations devraient se dérouler jusqu'au mois d'avril 2014. Mais la météo pour le moins défavorable de ces derniers jours, retarde quelque peu les opérations. En effet, cela fait une semaine que l'Empédocle n'a pas bougé. Ou si peu. Sur les quatorze dernières rotations prévues, la barge n'en a effectué que quatre. Et les prévisions des prochains jours n'augurent rien de très bon. La fin des travaux est prévue pour fin avril 2014. Si le ciel n'est pas capricieux. in "Le Télégramme"

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