• F Biodiversité

    La biodiversité, contraction de biologique et de diversité, représente la diversité des êtres vivants et des écosystèmes : la faune, la flore, les bactéries, les milieux mais aussi les races, les gènes et les variétés domestiques. Nous autres, humains appartenons à une espèces – Homo sapiens – qui constitue l’un des maillons de cette diversité biologique.


    Mais la biodiversité va au-delà de la variété du vivant ! Cette notion intègre les interactions qui existent entre les différents organismes précités, tout comme les interactions entre ces organismes et leurs milieux de vie. D’où sa complexité et sa richesse.

     

  • Accueillir la biodiversité dans son jardin

    Parc naturel régional d'Armorique
    Accueillir la biodiversité dans son jardin
    • Type : Brochure
    • Date de parution : 2014
    • Éditeurs : Parc naturel régional d'Armorique
    • Nombre de pages : 48 pages

    Ce guide du parc naturel régional d'Armorique aide à découvrir la biodiversité « ordinaire » qui nous entoure, dans notre jardin ou notre maison, et à devenir des acteurs de sa préservation, en mettant en place une gestion adaptée, facile à mettre en œuvre.

    Il apprend à découper le jardin en secteurs homogènes au niveau écologique, à y fixer des objectifs de gestion adaptés pour y préserver la biodiversité, à mettre en place des actions concrètes pour atteindre ces objectifs, à planifier les interventions…

    Ce guide apporte aussi des clefs pour vérifier l’efficacité des mesures de gestion mises en place… et constater l’évolution de la biodiversité.

    Il a également vocation à donner envie de mieux connaître la faune et la flore sauvages des jardins et de savoir la préserver : pour devenir aussi les ambassadeurs de cette biodiversité et transmettre ces bonnes pratiques.

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    • Type : Rapport/étude
    • Date de parution : 2014
    • Éditeurs : Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie - SOeS
    • Nombre de pages : 384 pages

    Ce rapport, publié tous les quatre ans, est destiné à éclairer les Français sur la situation et l’évolution des différentes composantes de l’environnement et sur les pressions que celles-ci subissent. Il donne des clés de lecture et de compréhension offrant une approche la plus globale possible de l’état de l’environnement et de ses dynamiques observés en France compte tenu des connaissances sur les questions écologiques. Il permet notamment de comparer la Bretagne aux autres régions métropolitaines.

    La première partie du rapport, centrée sur les problématiques liées à l’état de l’environnement, traite successivement de l’état des milieux, de la situation de la biodiversité, des pressions exercées sur les ressources naturelles. Elle dresse un panorama de l’exposition des personnes et des biens aux risques naturels, technologiques et environnementaux chroniques. Les questions ayant trait au changement climatique et aux problématiques santé/environnement constituent la toile de fond de cette partie.

    La seconde partie du rapport aborde les initiatives locales et les actions globales de long terme développées sur les territoires (évolutions dans les modes de vie et de consommation des Français, rapprochement entre les activités économiques et l’environnement, réduction de l’exposition des populations et des territoires aux risques et nuisances. Enfin, elle dresse un panorama des différentes pistes explorées, dans le domaine notamment de la recherche, afin de renforcer la connaissance pour toujours mieux prévenir et informer.

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  • Paysages & rivières de Bretagne
    • Type : Brochure
    • Date de parution : 2014
    • Éditeurs : Eau et rivières de Bretagne
    • Nombre de pages : 12 pages

    Dans cette brochure, l'association Eau et Rivières de Bretagne s'intéresse à l’occupation du sol, l’état du maillage bocager et du réseau hydrographique à l’échelle du bassin versant de quelques paysages caractéristiques de la Bretagne.

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  • Le Gaec fait face à la crise en diversifiant les cultures

    Le Gaec de Dilae, installé dans le haut de Combrit, tenu par Christian et Michel Le Cleac'h, aidés par Sébastien Sévignon, spécialisé au départ dans l'élevage laitier a voulu diversifier ses cultures pour faire face à la crise et trouver de nouveaux débouchés.

    Ainsi il s'est lancé depuis quelque temps dans les cultures de légumes d'industrie.

    Travaillant sur plus de 200 ha, ce Gaec a ainsi opté, en plus des cultures céréalières et fourragères, de consacrer 5 ha 1/2 à la culture des poireaux, 4 ha à celle des céleris, 2 ha à celle de la menthe, 5 ha pour la ciboulette et 5 ha pour le persil.

    Depuis quelques jours il a commencé à récolter les poireaux dont le travail se fait à la main et pour cela il a recruté une vingtaine de personnes...

    « Mais, précise Michel, ceci ne s'est pas fait sans mal, nous sommes encore à la recherche de personnel ». Tous ces légumes sont ensuite transportés par camions à l'usine Ardo à Gourin chargée de les conditionner.

    in "Ouest-France"

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  • Deux études sur le changement climatique en Bretagne

    Dans le cadre de son action climatique et de l'élaboration du Schéma régional climat, air, énergie, la Région a commandé deux études scientifiques pour favoriser la connaissance du changement climatique en Bretagne.

    De gauche à droite: Philippe Mérot (Directeur de recherche à l'INRA), Franck Baraer (Ingénieur au services Etudes et climatologie de Météo France Rennes) et Dominique Ramard (Conseiller régional délégué à l'énergie et au climat, Président de la commission environnement). © Guillaume Prié

    La première, réalisée par Météo-France, présente le changement climatique en Bretagne. La seconde, commandée au Conseil scientifique de l'environnement de Bretagne, se présente sous la forme d'une compilation de l'ensemble des travaux menés par les scientifiques bretons sur le changement climatique en Bretagne et en particulier sur les effets de ce changement. L'étude comprend également un annuaire des scientifiques bretons référents. Ces deux études ont fait l'objet d'une présentation ouverte à tous, dans le cadre de leur finalisation, le 13 février 2013 au lycée Hélène et Victor Basch à Rennes.

    sur le site de la "Région Bretagne"

    À télécharger :


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  • En vingt ans, la moitié des papillons des prairies ont disparu en Europe.En vingt ans, la moitié des papillons des prairies ont disparu en Europe. | AFP/JENS KOEHLER

    Le constat dressé par l'Agence européenne de l'environnement (AEE) est alarmant : en vingt ans, la moitié des papillons des prairies ont disparu en Europe. Une tendance "représentative" du déclin "de la plupart des autres insectes", et donc de "la biodiversité et de la santé générale des écosystèmes", déplore le directeur exécutif de l'AEE, Hans Bruyninckx, dans un communiqué.

    "Si nous ne parvenons pas à maintenir ces habitats, nous pourrions perdre beaucoup de ces espèces pour toujours", ajoute ce dernier. Or, "la pollinisation que [ces insectes] réalisent est essentielle pour les écosystèmes naturels et l'agriculture".

    Selon l'étude de l'AEE, qui porte sur l'évolution de 17 espèces de papillons des prairies entre 1990 et 2011, huit ont décliné dont l'argus bleu, deux sont restées stables comme l'aurore, et une a augmenté. Pour huit espèces, comme l'Hespérie du chiendent, la tendance est "incertaine".

    A l'origine de phénomène : l'agriculture et l'abandon de terres dans des régions montagneuses, principalement dans le sud et l'ouest de l'Europe, où les prairies se transforment peu à peu en broussaille ou en bois. Dans certaines régions du nord-ouest du Vieux Continent, les papillons n'ont d'autre espace de vie que les bords des routes, des voies ferroviaires, ou encore les zones urbaines.

    in"Le Monde.fr avec AFP"

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  • Une première version de synthèse avait été adressée au Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie le 14 Mai 2013 ; Elle ne prenait pas en compte la contribution des acteurs des pêches maritimes et des élevages marins de Bretagne. Ces derniers ont été consultés et une seconde version du document a pu être rédigée, afin de prendre en compte l’ensemble des contributions des acteurs bretons.

    La synthèse définitive du débat régional sur le projet de Loi-cadre sur la biodiversité a été signée par Monsieur le Préfet de la région Bretagne le 16 Juillet 2013 et transmise à Monsieur le Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie. sur le site de la DREAL.

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  • Les insecticides sont mis en cause par des ONG et la Commission européenne dans l'effondrement des colonies d'abeilles.

    La Commission européenne devrait suspendre, pendant deux ans à compter du 1er décembre, l'utilisation de trois insecticides impliqués dans le déclin accéléré des abeilles domestiques (Apis mellifera). Après un vote, lundi 29 avril en Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, quinze Etats de l'Union se sont prononcés favorablement à la proposition de Bruxelles d'interdire l'imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame sur quatre grandes cultures (maïs, colza, tournesol, coton).

    Ces molécules, appartenant à la famille dite des néonicotinoïdes, sont les insecticides les plus utilisés au monde en agriculture et sont, depuis plus d'une dizaine d'années, suspectés d'être un élément déterminant de l'effondrement des populations d'abeilles et de pollinisateurs sauvages (bourdons, abeilles sauvages, papillons, etc.). La proposition avait échoué, le 15 mars, à obtenir une majorité, mais la Commission avait fait appel de ce premier vote.

    Au total, quinze Etats membres ont voté favorablement, huit défavorablement et quatre se sont abstenus. La France et l'Allemagne ont voté pour la suspension, tandis que l'Italie – qui avait pourtant voté dans le même sens en première instance – a cette fois voté contre la proposition de la Commission. Le Royaume-Uni a été le plus activement engagé contre la suspension des trois molécules.

    "VITALES POUR NOTRE ÉCOSYSTÈME"

    Dans une lettre révélée dimanche (en anglais) par l'hebdomadaire The Observer, adressée à la firme Syngenta – qui commercialise notamment le Cruiser, un produit à base de thiaméthoxame – le ministre britannique de l'environnement, Owen Paterson, explique que Londres "a été très actif" dans l'organisation de l'opposition à la proposition de Bruxelles. Et ajoute : "Nos efforts continueront et s'intensifieront dans les prochains jours."

    La proposition de la Commission repose sur un rapport d'expertise rendu par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), selon lequel les trois néonicotinoïdes présentent un risque pour les abeilles. "Bien qu'une majorité des Etats membres soutiennent désormais notre proposition, la majorité qualifiée nécessaire n'a pas été atteinte, a déclaré le commissaire européen à la santé des consommateurs, Tonio Borg. La décision incombe désormais à la Commission. Du fait que notre proposition est fondée sur un certain nombre de risques pour la santé des abeilles identifiés par l'EFSA, la Commission avancera avec ce texte dans les prochaines semaines."

    "Je m'engage à faire mon maximum pour assurer que nos abeilles, qui sont si vitales pour notre écosystème et contribuent chaque année à 22 milliards d'euros à l'agriculture européenne, soient protégées", a-t-il ajouté.

    Stéphane Foucart in "Le Monde"

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  • Tribune parue dans le Nouvel Observateur

     

    La qualité de notre avenir dépend de la qualité de la biodiversité, ce tissu vivant de la planète. La Convention sur la diversité biologique (texte international) définit ainsi la biodiversité :

    "Diversité biologique : variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie : cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes."

    On peut le dire de façon plus concrète : "La biodiversité désigne, dans un espace donné, l'ensemble de la diversité des êtres qui y vivent (humains compris) et de leurs relations."

    Nos sociétés ont depuis toujours fondé leur bien-être et leur développement sur les services rendus par les écosystèmes : qualité de l'eau, régulation du climat, nourriture, énergie, loisirs, ressources… tout cela nous est indispensable. La biodiversité, par ces interrelations, nous fournit au quotidien de nombreux services dont nous dépendons : nourriture, énergie, régulation du climat, qualité des eaux, médicaments et bien d’autres encore.

    Mais la biodiversité va mal, l'ONU nous l'a rappelé en 2005 (Évaluation des écosystèmes pour le millénaire) : 60% des écosystèmes qui nous fournissent ces biens et ces services sont dégradés. Ce constat ne fait plus débat, il faut donc agir, et agir avec force.

    Une agence comme moyen d'action durable

    C'est tout l'enjeu de la stratégie nationale pour la biodiversité que d'offrir le cadre et les axes de l'action. Les acteurs de la société civile ne s'y sont pas trompés en adhérant en nombre aux objectifs de la stratégie nationale pour la biodiversité.

    L'ambition de la stratégie nationale est de "préserver et restaurer, renforcer et valoriser, la biodiversité" y compris la biodiversité "ordinaire", et de "réussir pour cela l'implication de tous et de tous les secteurs d'activités". Les engagements internationaux pris par la France à Nagoya en 2010 dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique en soulignent les grandes orientations.

    Il s'agit de changer d'échelle par rapport à l'existant et, pour réussir ce changement d'échelle, il faut se doter d'un outil à hauteur de l'ambition. C'est bien le sens de l'annonce du président de la République de créer une "Agence nationale de la biodiversité". La gouvernance de l'Agence devra associer l'ensemble des parties prenantes, avoir une ouverture sur l'Europe et le monde et être en proximité avec les citoyens.

    Le rapport de préfiguration en dessine les contours. Les deux préfigurateurs chargés d'explorer les voies de la création d'une Agence ont rendu un rapport circonstancié, qui définit ce que devraient être ses missions et proposent trois scénarios de mise en œuvre. La ministre a tranché pour qu’ils approfondissent le scénario 2, le seul qui soit à la hauteur des exigences d'un futur soutenable.

    La biodiversité ne peut pas rester qu'une priorité verbale

    Dans ce scénario 2, les préfigurateurs envisagent de constituer l'Agence sur la base de certaines structures existantes ou sur la base d’une coopération privilégiée avec celles-ci*.

    C’est le seul moyen d'avoir une agence qui :

    - renforcera l’efficacité et le savoir-faire des établissements publics existants,

    - accompagnera la mise en œuvre de la Trame verte et bleue sur tout le territoire,

    - améliorera la connaissance et la mise à disposition de l'expertise,

    - contribuera à sensibiliser aux enjeux le plus grand nombre,

    - pourra répondre aux besoins des élus des collectivités désirant s'engager,

    - guidera les entreprises et les filières professionnelles dans l'action,

    - travaillera en partenariat avec les acteurs de terrain associatifs,

    - agira en faveur de la création d'emplois et de formations nouvelles.

    Bien sûr, cette mise en place nécessite de créer les conditions budgétaires de l'action. Elle passe aussi par un dialogue social avec les représentants du personnel pour sécuriser les emplois et les statuts des salariés concernés, et réduire la précarité de certains personnels. Au regard des priorités politiques affichées lors de la conférence environnementale, l'Agence doit permettre de déployer des ressources humaines et matériels nouveaux. Il convient également de ne pas affaiblir les moyens et actions des établissements et services existants.

    La biodiversité ne peut pas rester qu'une priorité verbale, elle doit aussi être soutenue à l'opérationnel. L'Agence doit donc être dotée de moyens adaptés à ses missions pour ne pas réduire ce projet à un simple affichage incohérent avec l'objectif de "reconquête de la biodiversité". Seuls la clarification et le dialogue indispensables permettront de donner vie à ce projet selon un scénario 2 crédible, et d'avancer ensemble, pour les humains et la biodiversité. C'est l’arbitrage que nous attendons des pouvoirs publics.

    *Les organismes cités par le rapport : Parcs Nationaux de France, Agence des Aires Marines Protégées, GIP ATEN, tout ou partie de l’ONCFS et de l’ONEMA, les personnels affectés à l’Observatoire National de la Biodiversité, au Service du Patrimoine Naturel, à la fédération des Conservatoires Botaniques Nationaux, et la fonction technique d’appui aux réseaux d’espaces naturels (Fédération des Conservatoires d’Espaces Naturels, Fédération des Parcs Naturels Régionaux, Réserves Naturelles de France).

    Signataires (ordre alphabétique des structures)

    Claudy Lebreton, président de l'Assemblée des départements de France

    Alain Rousset, président de l'Association des régions de France (ARF)

    Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT

    Laurent Carrié, délégué national CFE-CGC en charge du développement durable.

    Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT

    Guy Geoffroy, président des Eco Maires

    Cécile Ostria, directrice de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme

    Bruno Genty, président de France Nature Environnement

    Hubert Reeves, président de Humanité et Biodiversité

    Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux

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