• Digue de Kermor. Mise en valeur des anciens ouvrages

    Les techniciens du Conservatoire du littoral en compagnie
    de Jean Briant, responsable des «Chemins de ronde».

    En 1850, lors de la construction d'ouvrages destinés à canaliser les eaux et à empêcher leur débordement vers les terres, la digue de Kermor fut érigée. En même temps qu'un exutoire, chargé de libérer les eaux en cas de forte pluviosité ou de grands coefficients de marée, mais surtout à réguler le débit des eaux douces vers la mer et réciproquement. Depuis, de nouveaux ouvrages hydrauliques ont été bâtis et ceux d'origine un peu laissés à l'abandon. Aussi, devant la demande de l'association «Les chemins de ronde» la commune et le Syndicat mixte ont-ils décidé de faire émerger les anciennes constructions de leur lit d'herbes folles et de végétation anarchique. Les salariés du Syndicat mixte et du Conservatoire du littoral sous la responsabilité d'Yvon Guillerm, ont débroussaillé, non sans mal, le site où les aubépines, ayant trouvé un terrain de prédilection, ont donné du fil à retordre aux tronçonneuses et à leurs utilisateurs. Ensuite le tracteur de la commune est intervenu pour ôter les broussailles et gravats. L'on peut, depuis, voir ces constructions vieilles de 160 ans. «Pour le moment, le site est provisoirement sécurisé avant que des installations définitives en soient installées, ainsi que des panneaux explicatifs, ce qui sera en place pour la saison», a indiqué le maire Jean-Claude Dupré. in "Le Télégramme"

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  • Après le passage de la tempête Xynthia, la «submersibilité» de l'Ile-Tudy est revenue au premier plan. 400maisons y seraient construites illégalement...

    Ile-Tudy Combrit. L'Asripe va plus loin

    L'Asripe (association de sauvegarde de la rivière de Pont-l'Abbé) estime que 400 maisons ont été construites  illégalement à l'Ile-Tudy, sur le domaine public maritime,
    à cause d'un faux datant du XIXesiècle.



    Paul Canévet, comment estimez-vous que 400 maisons sont aujourd'hui construites sur le domaine public maritime?
    Ça date du début du XIXesiècle. Il y a eu une illégalité sur l'achat de ce qui s'appelait alors les marais de Combrit. Cette illégalité a été notamment signalée dans une note de la direction de l'équipement du Finistère, en 1989, au moment où s'est posée la question de la propriété de l'étang à marée de Kermor dont la digue avait été construite pour assécher les terrains. Comme les eaux venaient régulièrement sur ces terres, on est bien sûr le domaine pubic maritime. Or, il est inaliénable. Cette note le reconnaît, elle dit que ?l'occupation du marais de Combrit à quelque titre que ce soit s'effectue sans titre, compte tenu de l'imprescriptibilité du domaine public maritime?. Mais petit à petit, au fil du temps, on est passé de terrains humides à terres agricoles. Et puis de terres agricoles à zones constructibles. Aujourd'hui, environ 400 maisons construites sur le polder sont concernées. Le problème, c'est qu'il y a eu du laxisme de la part des élus et des préfets. L'État aurait dû sanctionner ces constructions depuis le début. Mais les préfets obéissent aux politiques...

    Quelles peuvent être les conséquences?
    De toute façon, on sait qu'à cet endroit, la mer reprendra ses droits. Les terrains sont plus de 3m sous le niveau de la mer. À la limite, si des terrains du domaine public maritime sont utilisés pour des activités agricoles, même sans autorisation d'occupation, ça n'est pas trop grave. C'est illégal mais pas dangereux à part pour les vaches. Là, c'est autre chose, il a quand même des vies humaines en jeu. Si la tempête Xynthia était passée plus au nord, c'était la catastrophe.

    Quelle serait la solution, pour vous?
    Le problème, c'est que les gens qui ont construit là l'ont fait de bonne foi. Sauf qu'on peut imaginer que leurs titres de propriété ne valent rien si les terrains appartiennent au domaine public maritime. La construction d'une dune (le Télégramme de samedi), c'est l'utilisation de l'argent public pour défendre des intérêts privés. Pour moi, les habitants qui ont là leur maison principale doivent être relogés. Et puis ceux qui ont leur résidence secondaire verront ça avec leurs assurances.

    • Propos recueillis par Marc Revel "Le Télégramme"
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  • La question de la propriété du polder de l'Ile-Tudy Combrit fait l'objet d'analyses divergentes. Si, pour Paul Canévet, il s'agit du domaine public maritime, Daniel Gloaguen, maire de l'Ile-Tudy, explique que si c'est le cas, «on peut se demander, alors, pourquoi l'État n'est pas intervenu alors que l'étang de Kermor a été vendu dernièrement. Et puis, si c'était le cas, des centaines de propriétés seraient concernées. Seule la digue est propriété de l'État, ce qui a permis de faire les travaux». Jean-Claude Dupré, lui, précise que «le polder de Combrit est propriété du conservatoire du littoral». Enfin, pour la préfecture, «nous ne sommes pas là sur le domaine public maritime. Seule la digue de l'étang de Kermor a été classée, le propriétaire n'ayant pas été en mesure de fournir d'acte de propriété. Par convention, la gestion en revient aux collectivités locales chargées d'en assurer l'entretien». in "Le Télégramme"

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  • Après avoir pris acte de la démission de Janine Temsamani de son poste de déléguée de la commune de Combrit et de son remplacement par Gwen Pennarun, le syndicat mixte de la base littorale de nature et loisirs a validé les comptes administratifs 2009 et pris connaissance des budgets primitifs 2010. Budget. En fonctionnement, ces budgets sont équilibrés à 1.760.356 EUR et en investissement à 1.655.718 EUR. L'acquisition d'un tracteur permettra de diminuer le coût des travaux de consolidation de la dune, confiés jusqu'alors à une entreprise pour 5.000EUR annuels. La digue de Kermor. Plusieurs étapes sont nécessaires à la mise en conformité des ouvrages hydrauliques. Un examen visuel a permis de détecter certains problèmes qui devront être expertisés rapidement, car la digue est classée B, ce qui implique une visite technique approfondie chaque année. Ensuite, avant fin 2012, un premier rapport de surveillance sera transmis au préfet, et une étude de dangers devra être réalisée avantdécembre2014. Dans l'état actuel des choses, aucune aide de l'État, propriétaire de l'ouvrage, n'est prévue. Des travaux complémentaires sont prévus cette année sur les ouvrages annexes de la digue et, après consultation, c'est L'atelier mécanique qui en aura la charge. Valorisation de l'ancien exutoire du polder. À la demande de l'association «les chemins de ronde», le comité syndical avait autorisé la mise en place d'un chantier, destiné à débroussailler les lieux. Jean-Claude Dupré et Daniel Gloaguen, président et vice-président du syndicat mixte, ont constaté l'intérêt de la mise en valeur de cet ouvrage datant de 1850, mais aussi l'indispensable nécessité de sécuriser les lieux. En bref. Avant de clore la réunion, les élus ont émis de vives inquiétudes quant à la maintenance des vannes qui régulent les eaux de l'étang de Kermor en raison des fortes précipitations de ces derniers temps.

    in "Le Télégramme"

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  • Le tribunal administratif vient d'ordonner la destruction du mur de soutènement d'une propriété à la pointe de l'Île Chevalier, sur une requête présentée par le préfet du Finistère.

    C'est un mur d'un kilomètre de long qui a déjà fait couler beaucoup d'encre. Des travaux entrepris en 2005, interrompus puis repris fin 2009 à la pointe de l'Île Chevalier. Des travaux de restauration du manoir accompagnés d'une reconstruction du mur de soutènement des 7 hectares de la propriété. Une construction dénoncée par plusieurs associations de protection de l'environnement, qui estimaient à l'époque que les travaux étaient réalisés sans autorisation et qui demandaient la démolition du mur et une remise en état des lieux. Des travaux frappés d'un arrêté municipal de cessation, aux motifs que le mur empiétait sur le domaine maritime, qu'il était en contradiction avec la loi Littoral et qu'il portait atteinte aux espaces remarquables. Le préfet avait alors transmis au procureur de la République un procès-verbal de l'inspecteur de l'Équipement, avec, à la clé, une procédure pour construction illégale sur le domaine public maritime. En janvier 2010, le propriétaire des lieux avait déposé un recours devant le tribunal administratif pour pourvoir poursuivre ses travaux. «Le mur de soutènement en pierres sèches existait à la fin du XVIIIesiècle. Après avoir été détériorés au fil du temps, en 2003 et 2004, les tempêtes ont fait tomber des arbres du parc. Sur les conseils de la DDE, à l'époque, et d'un cabinet d'avocats, j'ai entrepris de reconstruire le mur, en le reculant là où la mer avait grignoté la terre», expliquait alors le propriétaire. Fin décembre, le tribunal administratif de Rennes, saisi par le préfet, a finalement rendu son jugement. Le propriétaire devra «procéder à la remise en état du domaine public maritime, en procédant à la démolition du mur litigieux dans un délai de six mois».

    • M.R. in "Le Télégramme"
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