• Carénage. Un schéma directeur à l'étude

    Carénage. Un schéma directeur à l'étude

    Carénage. Un schéma directeur à l'étude.
    Sur le territoire du Sage Ouest-Cornouaille, seul le port du Guilvinec possède une aire de carénage.

    Un schéma directeur de carénage est en projet à l'échelle du Sage Ouest-Cornouaille.
    Objectif visé : équiper le territoire en mutualisant les investissements.

    Le Sage Ouest-Cornouaille travaille à améliorer la qualité des eaux littorales. Dans cette optique, il souhaite se doter d'un schéma directeur de carénage pour les bateaux de plaisance. L'objectif est « d'équiper convenablement le territoire » tout en envisageant « des mutualisations d'investissements », souligne le cahier des clauses techniques joint à l'appel d'offres qui vient d'être lancé. Dans ce document, il est rappelé que « le nettoyage des coques de bateaux sans récupération des eaux souillées contribue à la dégradation de la qualité chimique » et qu'« une règle visant à interdire ce type de pratiques est à l'étude ». Reste que sans équipements adéquats, il sera bien difficile de faire appliquer cette règle.

    Des projets à Loctudy et Lesconil

    Dans son appel à manifestation d'intérêt pour la gestion intégrée des zones côtières, le Sioca constatait que les aires de carénage étaient insuffisamment nombreuses sur le territoire pour répondre aux besoins des activités maritimes. Cette « demande est exprimée aussi bien par la plaisance que par la pêche et exige des réponses rapides », pouvait-on lire dans ce document de 2010. Une problématique que pointe forcément le document d'orientation et d'objectifs (Doo) du Schéma de cohérence territoriale (Scot) de l'Ouest-Cornouaille. Pour qui il convient d'« assurer un assainissement adéquat pour les ports et les zones de carénage ». Une réflexion qui devra tenir compte « des besoins pour les petites unités afin de lutter contre les pollutions sauvages ». Le Sage souhaite donc « réaliser des aires ou cales permettant la récupération et le traitement des déchets dans un nombre suffisant et soutenable économiquement ». À l'échelle du territoire, 550 km² et 36 communes, une seule aire existe au Guilvinec. Deux sont en projet, à Loctudy, à Lesconil. Un autre est en cours de réalisation à Audierne. Les travaux (500.000 € subventionnés à hauteur de 20 % par l'Europe) ont débuté en décembre dernier et vont permettre de moderniser le carénage pour les ports d'Audierne et de Plouhinec. Un projet que le monde de la plaisance conteste considérant ne pas avoir été consulté.

    Travail participatif

    Outre le « recensement de la qualité des sédiments portuaires », l'étude devra faire « une proposition d'aménagement de sites pour équiper le territoire », tout en recensant les sites existant dont ceux qualifiés de « sauvages » car ne disposant pas de systèmes de récupération des eaux souillées. Un travail qui, souligne le cahier des clauses techniques, devra se faire « de manière participative avec un groupe de travail spécialisé émanant de la commission locale de l'eau du Sage ». Groupe dans lequel on trouvera des représentants des élus des communes littorales disposant d'installations portuaires, les services de l'État mais aussi des représentants des associations de plaisanciers. Le choix du prestataire devrait se faire courant avril pour une restitution finale en décembre 2013.

    Développer les ports à sec

    Au-delà du carénage, le Sage souhaite également « développer les ports à sec ». Une approche évoquée là encore dans le document d'orientation et d'objectifs qui entend répondre aux besoins des ports en équipement. Mais, précise ce même document, « il ne faut pas que les ports se transforment en "parking à bateaux" ». Affaire à suivre donc.

    • Stéphane Guihéneuf "Le Télégramme"
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