• Déchets. La CCPBS va étudier la tarification incitative

    À l'inverse de la taxe actuelle, payée par tous, la tarification incitative prévoit de faire payer le coût des déchets au prorata de la production du contribuable. Une étude va être lancée par la CCPBS dans le courant de l'année.

    C'est une petite phrase passée presque inaperçue dans le discours des voeux du président de la CCPBS, Jean-Paul Stanzel, vendredi soir à Treffiagat. Mais une phrase qui dessine ce que pourrait être l'avenir, à moyen terme, la facturation du ramassage des ordures. Ainsi, au moment d'évoquer les perspectives 2012 de la filière déchets, Jean-Paul Stanzel a expliqué qu'une «étude sur la tarification incitative pour répondre aux exigences du Grenelle de l'environnement et adapter la facturation du service aux quantités produites» serait lancée. En clair, la collectivité va se pencher sur la faisabilité de cette tarification incitative. À l'inverse de la taxe, payée par tous, il s'agirait de faire payer le contribuable au prorata de sa production de déchets. Cette tarification a déjà été adoptée par d'autres collectivités, mais sa mise en place s'est souvent heurtée à l'opposition.

    Prendre le temps

    Évoquée au sein même de la CCPBS au cours de ces derniers mois, la tarification incitative soulève d'ores et déjà les interrogations. Notamment de la part des communes fortement touristiques, où personne ne voit finalement d'un mauvais oeil le fait que les propriétaires de résidences secondaires (qui produisent donc peu de déchets) s'acquittent aujourd'hui des mêmes impôts que les résidents permanents. «En fait, il n'y a rien de fait, tempère la CCPBS. Cette année, on bénéficie de pas mal d'aides, notamment de la part de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, NDLR). Et on sait que dans deux, trois, ou quatre ans, on sera obligé de lancer cette étude. Donc, autant le faire maintenant qu'on a les fonds et l'argent, plutôt que de faire les choses au dernier moment». Rien qu'une étude, donc, «qui n'engage à rien, et on attendra de voir vraiment ce qu'il en sort, on prendra le temps de réfléchir à cette éventuelle évolution».

    Nouvelle déchèterie

    Alors que la CCPBS s'est dotée de nouvelles compétences, la filière déchets reste un des axes majeurs de l'action de la structure. Avec des motifs de satisfaction affichés. «Le programme de prévention des déchets continue à porter ses fruits, a expliqué Jean-Paul Stanzel, puisque le tonnage des ordures ménagères est encore une fois à la baisse. Le service continue de se moderniser, de se rationaliser et de s'adapter aux nouvelles demandes et nouvelles normes. Nous avons par exemple installé de nouvelles colonnes semi-enterrées et mis en place deux collectes d'amiante». 2012 devrait également voir - enfin - la réparation du tube de préfermentation et la remise en marche de l'usine de Lézinadou en avril. De même, seront lancés les travaux de modernisation du réseau de déchèteries, avec l'installation d'un quatrième équipement, à Pont-l'Abbé.

    • Marc Revel "Le Télégrammeé"
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