• Dragage du bassin du Moros. Démarrage prévu cet été

    L'État ayant donné son feu vert au chantier de désenvasement du bassin du Moros, il ne reste au conseil général qu'à choisir les entreprises. Les premiers coups de drague pourront être donnés en juin ou juillet.

    Dragage du bassin du Moros. Démarrage prévu cet été

    «L'arrêté préfectoral d'autorisation a été signé le 17janvier, les appels d'offres sont en train d'être lancés: si l'enveloppe budgétaire fixée est respectée (1,1MEUR de coût total), on peut estimer que le chantier débutera à la mi-2011». Vice-président du conseil général, en charge de l'insertion et de l'économie, Michaël Quernez n'est pas mécontent d'en terminer avec la partie administrative du dragage du bassin du Moros et de pouvoir se projeter sur du concret.

    «Projet mené tambour battant»

    C'est qu'au vu de l'urgence liée à l'envasement du port, l'un des objectifs du département était d'aller vite. En ce sens, l'élu se dit «satisfait d'avoir pu mener un tel projet tambour battant: entre le vote pour la réalisation des études en janvier2009 et le démarrage, cet été normalement, nous avons vraiment resserré le délai». Et de rappeler que le chantier, destiné à extraire 8.000m³ de sédiments vaseux, s'étalera sur une période de six mois, en deux phases, à un mois d'intervalle. Dans le détail, les sédiments seront séchés et déshydratés sur le quai pétrolier durant un mois et demi (toujours en deux fois), les résidus seront traités au ciment, puis acheminés vers le site de Ty-Coq à Combrit. Vingt-cinq camions quitteront ainsi chaque jour le port pendant deux périodes de vingt jours pour rejoindre le site bigouden, une ancienne carrière réhabilitée, «la seule solution en France de cette nature». Sur place, des inquiétudes se sont exprimées. Lors de l'enquête publique, le commissaire-enquêteur demandait au conseil général de confirmer, ou non, le caractère provisoire du site de Ty-Coq. «Il sera utilisé pour d'autres opérations de dragage prévues en Cornouaille: une fois qu'il sera rempli, il faudra bien chercher d'autres pistes, en espérant que des progrès soient réalisés dans la valorisation des vases», explique Michaël Quernez. Qui confirme qu'un comité local d'information et de suivi des opérations de dragage (Colisod) sera créé à Combrit.

    «Un dragage complet? Entre 5 et 8MEUR»

    Il répond aussi à ceux, comme Philippe Le Coz, qui se demandent pourquoi, tant qu'à lancer des procédures et trouver des entreprises, n'effectue-t-on pas en une seule fois un dragage complet du port. «Cela représente au bas mot 30.000 à 40.000m³ de sédiments, pour un coût situé entre 5 et 8MEUR, et sans possibilités actuelles de stockage ou de valorisation: nous arriverons à un dragage total, mais nous devons attendre les solutions», précise le vice-président du conseil général. Michaël Quernez indique enfin que l'objectif est de limiter la gêne pour les professionnels du port durant les opérations. Le conseil portuaire de mardi évoquera la question. Réflexion aussi du côté des transports: faire circuler une vingtaine de camions chaque jour entre Concarneau et Combrit est loin d'être anodin. Cette phase ne devant survenir qu'en fin d'été, voire à l'automne, l'impact sur la saison touristique devrait être réduit.

    • Rodolphe Pochet in "Le Télégramme"
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