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Camille Daubord
- Type : Rapport/étude
- Date de parution : 2014
- Éditeurs : Service hydrographique et océanographique de la marine
- Nombre de pages : 37 pages
Ce rapport du Shom fait le bilan de l’observation du niveau de la mer lors des épisodes de tempêtes suivants :
- tempête Christian (26-29 oct. 2013) ;
- tempête Godehart (3-6 nov. 2013) ;
- tempête Xaver (5-8 déc. 2013) ;
- tempête Dirk (23-27 déc. 2013) ;
- tempête sans nom (31 jan. – 2 fév. 2014) ;
- tempête Petra (4-5 fév. 2014) ;
- tempête Qumara (6-7 fév. 2014).
Il analyse les observations marégraphiques de chaque évènement. Et il fait la synthèse des principales caractéristiques en termes de hauteurs et de surcotes instantanées enregistrées.
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La Stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable 2014-2020 (SNTEDD) qui succède à la Stratégie nationale de développement durable 2010-2013, est en cours d’élaboration. Elle propose, pour les six années à venir, des orientations et des priorités pour répondre aux grands enjeux environnementaux (changement climatique, perte de biodiversité, rareté des ressources, risques sanitaires environnementaux) et à leurs conséquences économiques et sociales. Des indicateurs de suivi pour mesurer l’ambition et l’impact des actions et politiques menées en faveur de la transition écologique, seront adossés à la SNTEDD. Les travaux de définition de ces indicateurs sont également en cours.
Cette stratégie interroge nos façons de consommer, de produire, de travailler, de vivre ensemble et c’est pour cela que le ministère souhaite recueillir votre avis. Votre avis viendra nourrir le projet.
La consultation est ouverte du 20 mars au 20 avril 2014.
Envoyez-nous vos contributions sur le document ouvert à consultation soit en répondant sur cette plateforme soit directement à sntedd@developpement-durable.gouv.fr.
Vous trouverez également ci-dessous quelques questions pour faciliter votre réflexion.
- Selon vous, parmi les 9 axes, lequel vous parait le plus prioritaire pour accélérer la transition écologique de notre pays ? et pourquoi ?
- Quels sont les facteurs de réussite de la transition écologique ?
- Comment pourriez-vous vous engager dans le cadre de la SNTEDD et inciter à agir en faveur de la transition écologique ?
- A la lecture de l’avant-projet, quels sont les trois mots qui définiraient le mieux selon vous la SNTEDD ?
- Répondez-vous à titre individuel ou au titre d’une organisation (préciser laquelle) ?
Télécharger l’avant-projet de stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable 2014-2020 (format pdf - 1.9 Mo)
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http://www.mairie-lacanau.fr/typo3temp/pics/643054858a.jpg
A Lacanau (Gironde), les habitants n’en reviennent pas. Après deux mois de tempêtes à répétition, en janvier et février, le front de mer est devenu méconnaissable. Sa célèbre plage a pratiquement disparu. Découpées par la violence des déferlantes, les dunes ressemblent à des falaises à pic. Les flots ont emporté une telle quantité de sable que l’enrochement — cette muraille qui servait de protection contre l'érosion — s’est effondré. Les escaliers en bois d’accès à la plage ont été détruits. Le bar-restaurant Le Kayoc, établissement emblématique de la station balnéaire, a été contraint, durant une quinzaine de jours, de fermer sa terrasse, ses soubassements étant directement menacés par l’érosion.
COUPS DE BUTOIR
Ce ne sont pas les premiers coups de butoir de l’océan que subit Lacanau. Mais jamais la mer n’était entrée aussi loin dans les terres : « Le recul du trait de côte a atteint 10 mètres en quelques jours, alors qu’il était en moyenne d'un mètre au cours des dernières années », explique Olivier Soria, enseignant-chercheur en environnement et conseiller municipal d'opposition à Jean-Michel David, maire ex-UMP, qui se représente sans étiquette aux élections municipales, pour un troisième mandat.
Même, si la ville répare à temps les dégâts pour la saison, beaucoup s’interrogent désormais sur l’avenir de la station. L’érosion du littoral, ici, on ne parle plus que de cela. La question s’est résolument imposée dans la campagne. « Il faut que les candidats fassent des propositions. Nous n’avons plus le choix » assure Colette, une Canaulaise retraitée, tout en s’interrogeant cependant : « Sont-ils en mesure de nous proposer des choses crédibles ? Car le problème, c’est que cela va coûter très très cher. »
DÉGAGER LE FRONT DE MER
A Lacanau, ce sont d’abord les jeunes qui demandent des comptes. Ils n’hésitent pas à dire que leur choix se fera les 23 et 30 mars en fonction de la détermination des candidats à prendre le sujet à bras-le-corps. « Nous voulons savoir ce qui va se passer dans les quinze ans à venir », prévient Philippe, directeur technique d’un syndic d’immeubles. « Les futurs élus doivent prendre leurs responsabilités », renchérit Sarah, professeure trentenaire. « Réensabler, consolider l'enrochement, ça ne tiendra qu'un ou deux ans, peut-être le temps d'un mandat, mais ça mènera à quoi ? Dégager le front de mer pourrait redynamiser l’image de la ville », soutient-elle.
CANDIDATS ÉVASIFS
Face à l’attente des électeurs, les candidats en lice restent pour le moins évasifs. L’équipe de Jean-Michel David se contente de rappeler que Lacanau est l’une des trois villes pilotes d’Aquitaine qui réfléchissent à un projet de relocalisation des commerces et des habitations menacés par le délitement du front de mer. « La phase active de relocalisation ne sera pas lancée avant 2040 », insiste Bernard Valette, adjoint à l’urbanisme.
Pas avant 2040. Une échéance derrière laquelle les candidats se retranchent tous pour éviter d’aborder un sujet sensible électoralement. Aucun de leurs projets ne les distingue véritablement. Tout est dans la nuance. Le candidat socialiste Olivier Baccialone promet d’intégrer cette stratégie de relocalisation dans un « véritable plan urbain », en « concertation étroite avec la population ». Quant à Laurent Peyrondet, apolitique tendance Modem, il parle de détruire les parkings aménagés dans les années 1970 sur les dunes pour y réinstaller une plage en pente douce. (...)
Laetitia Van Eeckhout
Journaliste au Monde
21 mars 2014
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La comparaison entre les photos d'octobre 2013 et celles de févrie 2014r montre clairement que désormais non seulement c'est la partie Treustel-Kermor de la dune qui s'érode mais aussi, très largement, celle de Sainte-Marine
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Plage de Sainte Marine Février 2014
AprèsPlage de Sainte Marine Octobre 2013
AvantPhotos G Guillou
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