• Déchets / Tréméoc : le centre du Finistère

    Centre d'enfouissement des déchets

    La communauté de communes du Pays Bigouden sud a réalisé le consensus en 1996 pour implanter un centre d’enfouissement technique des déchets (CETD) unique dans le département. Arrivé à saturation, il fait l’objet d’une démarche d’extension qui associe la collectivité voisine du Haut-Pays Bigouden. Retour sur une méthode exemplaire.

    Le syndrome Nimby (Not In My Back Yard), que l’on pourrait traduire librement par « Pas de ça chez moi ! », connaît heureusement quelques ratés. C’est ainsi qu’en 1996, un centre d’enfouissement technique des déchets a pu être implanté à Tréméoc, sans provoquer de vague de mécontentement.

    Cette installation de stockage des déchets non-dangereux (ISDND), unique en son genre dans le département, a recueilli dans ses cinq casiers 200 000 tonnes de refus de compostage et d’encombrants de déchèteries non recyclables et non valorisables énergétiquement, conditionnés en balles.

    Parvenu à saturation, le centre est fermé depuis juillet 2009. Le site a été revégétalisé et fait l’objet d’un suivi post-exploitation. Les eaux de pluie traversant les déchets (lixiviats) sont récupérées dans un bassin étanche et évacuées vers les stations d’épuration locales.

    « La coopération s’impose»

    « Nous avons pris la décision de procéder à l’extension du site actuel. Le dossier de demande d’autorisation d’exploiter, pour lequel la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement a souhaité obtenir des compléments d’information, ne pourra être représenté en Préfecture avant le printemps 2012», précise Jean-Paul Stanzel, président de la CC du Pays Bigouden sud.

    Dans l’attente de l’ouverture de l’extension les refus lourds (verre, cailloux…) sont acheminées vers le centre de stockage de Gueltas (56).La future ISDND du Yeun accueillera les refus lourds de l’usine de compostage de Lézinadou (Plomeur) ainsi que les encombrants non recyclables et non valorisables énergétiquement issus des trois déchèteries locales, mais également du Sidepaq et de Valcor*.

    « Ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan départemental de prévention et de gestion des déchets. La coopération s’impose », souligne Jean-Paul Stanzel. « Elle permet de mettre en place une organisation durable, tout en évitant d’exporter des déchets ultimes hors du département ».

    *Cette capacité d’accueil des encombrants « extérieurs » est estimée à 6 000 tonnes par an.

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