• Voir page 3 à 5 , le compte rendu du débat.

    Télécharger « CR_CC_CCPBS_2012-06-28.pdf »

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  • A Rennes, une station d'épuration écolo

    Inaugurée aujourd'hui, la station d'épuration fonctionne à partir d'une grande serre abritant un écosystème de plantes et de bactéries. Véolia Eau en assure la maintenance.

    Comme un jardin botanique

    Dans cette grande serre vitrée de 210 m² règne une ambiance tropicale. Environ vingt-cinq espèces de plantes poussent dans un air chaud à 70 % d'humidité : hibiscus, bananier, bambous, palmiers... Une sorte de jardin botanique qui cache en fait, quelques mètres en dessous, un dispositif innovant pour épurer les eaux usées.

    Des bactéries qui se nourrissent des déchets

    Au sein de la zone artisanale de la Corderie, la nouvelle station d'épuration est inaugurée aujourd'hui après un chantier de dix-huit mois. Elle fait appel au procédé « Organica », qui vise à faire naître un véritable écosystème pour épurer naturellement l'eau. Les racines des plantes, plongées dans les bassins d'eaux usées en dessous, sont un milieu idéal pour faire naître bactéries et autres organismes (protozoaires, zooplanctons...).

    Et ces petits organismes ont l'avantage de se nourrir des déchets contenus dans l'eau. « Ce système racinaire est efficace, l'eau rejetée sort avec une qualité supérieure aux normes de rejet et devrait même permettre de fixer les antibiotiques et les oestrogènes de l'eau, que l'on n'arrive pas à retenir habituellement », soutient Maurice Lohat, adjoint au maire, chargé de l'environnement.

    Une capacité de 4 000 raccordements

    « Ça fait dix ans que l'on cherche à remplacer notre ancien système de traitement qui était fait seulement pour 500 raccordements et n'était plus adapté aux nouvelles normes, rappelle le maire, Christophe Martins. On voulait une station au plus près du naturel, qui puisse durer vingt ans. »

    Raccordée aux eaux usées de 4 000 équivalents-habitants, la nouvelle station pourra traiter environ 1 000 mètres cube d'eau par jour. Autre avantage avancé : nuisances olfactives réduites au maximum, moins d'énergie utilisée esthétique et moins de boue à évacuer. « L'entretien demande par contre un peu plus de main-d'oeuvre, qui est assurée par Veolia Eau », précise l'élu à l'environnement.

    Une première en Bretagne

    Première station de ce type en Bretagne et une des premières en France, la commune a pris le risque de l'innovation. « De 2002 à 2009, on a étudié les différentes solutions, comme les stations à roseaux. On a découvert cette nouvelle solution en Hongrie, en partenariat avec Veolia, raconte le maire. Ça a été compliqué de faire accepter cette idée neuve à nos financeurs (la Région, l'Agence de l'eau et le conseil général). » La commune a dû garder par sécurité, en fin de circuit, un système de traitement par lagunes et doit effectuer 150 prélèvements d'eau par jour pour vérifier sa qualité.

    925 000 € d'emprunt

    Moins cher que d'autres stations traditionnelles, le projet coûte tout de même 1,9 million d'euros. « Il y a 60 % de financement et 40 % d'emprunt (925 000 €). On pense l'amortir sur une courte durée, une vingtaine d'années. » En plus de la station, les 11,5 km de réseau de traitement ont dû être refaits, soit au total 3,5 millions d'euros investis.

    Un outil pédagogique

    La station aura aussi vocation à servir d'outil pédagogique. « Des écoles sont déjà venues visiter, se félicite le maire. Les enfants apprennent comment ça fonctionne mais aussi découvrent de nouvelles plantes. » À l'avenir, des visites payantes seraient aussi mises en place pour les curieux.

    Les portes ouvertes ont lieu aujourd'hui, de 14 h à 17 h.

    Leïla MARCHAND.

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  • L'un des autres sujets abordés mardi soir par le Sioca a été le projet d'installation photovoltaïque à Tréméoc, sur la partie ancienne (7ha) du site de stockage des déchets (ISDnd) et évoqué lors du dernier conseil communautaire. La commune de Tréméoc est engagée dans une révision simplifiée de son PLU afin de rendre réalisable l'opération qui prévoit l'installation de 5.280 panneaux pour une production annuelle de 1.750MWh par an. Le projet est porté par le SDEF. Le terrain est resté classé en zone agricole, alors qu'il avait perdu cette vocation depuis longtemps. La révision simplifiée du PLU vise donc à reclasser cette zone en zone à urbaniser à court terme réservé au photovoltaïque. Ce dossier passera devant la commission départementale de consommation des espaces agricoles à la fin du mois. Le Sioca a émis un avis favorable. in "Le Télégramme"

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  •  
     

    Déchetterie de Plomeur et de Combrit.
    Collecte des DEEE.

    Les déchetteries de Kerbenoën à Combrit, de Quélarn à Plobannalec Lesconil et de Lezinadou à Plomeur accueillent les DEEE (Déchets d'équipement électriques et électroniques) des particuliers. La fin de vie de ces appareils représente un enjeu environnemental important. Les Bigoudens hettent environs 252 tonnes de DEEE chaque année soit 7,3 kg/hab/an ou encore 4732 unité/an.

    Les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) sont une catégorie de déchets constituée des équipements en fin de vie, fonctionnant à l'électricité ou via des champs électromagnétiques, ainsi que les équipements de production, de transfert et de mesure de ces courants et champs.
    En déchetteries, ils sont séparés en 4 catégories pour être mieux recyclés.
          - Gros électroménager froid : réfrigérateur, congélateur… Ces appareils forment une catégorie spécifique en raison des composants particuliers dont ils sont constitués et qui nécessitent un traitement adapté ;
          - Gros électroménager hors froid : lave-vaisselle, cuisinière, four, four à micro-ondes, plaques de cuisson, sèche-linge, machine à laver, radiateur électrique, système de climatisation ;
          - Écrans et moniteurs : écrans de télévision et écrans d’ordinateur, qu’ils soient cathodiques ou plats ;
          - Petits appareils en mélange : cette catégorie regroupe tous les petits appareils comportant des composants électriques ou électroniques. Ainsi séparés des ordures ménagères, ces DEEE peuvent plus facilement être réemployés, recyclés et/ou valorisés.

    Télécharger la liste des DEEE.

    Que faire de ses DEE ? 

    1. D'abord le réemploi
      Lorsque l'état du matériel le permet, le particulier peut le céder à une association caritative (Secours populaire, secours catholique, etc.).
    2. Ensuite le "un pour un" : reprise des matériels usagés par le circuit de distribution
      Le dispositif de collecte des DEEE prévoit que pour tout achat d'un appareil électrique ou électronique neuf, le vendeur doit reprendre gratuitement l'ancien matériel du même type : c'est le "un pour un". Cette réglementation instaure le principe de responsabilité élargie du producteur. Le coût de la collecte et du traitement d'un produit usagé est ainsi inclus dans son prix de vente. La CCPBS souhaite favoriser le système de reprise "un pour un" afin d’éviter que les Bigoudens habitants ne payent deux fois ce service, en tant que consommateurs puis en tant que contribuables. Depuis le 13 août 2005, les produits mis sur le marché doivent porter ce logo indiquant qu’il ne faut pas les jeter à la poubelle.
    3. Enfin la déchetterie
      Une dernière solution pour ne pas jeter ses DEEE dans la poubelle classique mais permettre leur recyclage : les apporter en déchetterie. À partir du 1er avril 2011, les deux déchetteries de Plomeur et de Combrit Saint-Marine seront équipées de conteneurs permettant la collecte de vos DEEE.

    Pourquoi recycler ces DEEE ?

    La réglementation s'est mise en place au niveau européen pour plusieurs raisons. Certains DEEE sont classés "déchets dangereux" car ils contiennent des substances nocives pour l'homme ou pour l'environnement, telles :
        - gaz à effet de serre (ex : réfrigérateurs mis sur le marché avant 1994),
        - PCB- PCT, mercure (ex : certains transformateurs et accumulateurs, lampes)
        - piles ou accumulateurs classés dangereux (ex : outillage portatif équipé d'une batterie plomb ou nickel-cadmium), 
        - tubes cathodiques (ex : téléviseur ou écran d'ordinateur).
    Un DEEE ne présente pas un caractère de dangerosité différent de l'appareil neuf, sauf s'il a été endommagé. Un appareil cassé entraîne un risque de coupure ou d'émanation de substances toxiques. Les DEEE contiennent des éléments comme les métaux qu'il est intéressant de recycler et valoriser au niveau environnemental. Par exemple, pour la récupération et le recyclage du cuivre : les DEEE européens représentent 1 million de tonnes de cuivre qui ont nécessité l'extraction de 500 millions de tonnes de matériaux primaires (minerai, charbon, pétrole, …). Une fois collectés, les appareils électriques et électroniques en fin de vie sont envoyés dans des structures spécialisées où ils sont soigneusement désassemblés, dépollués, puis recyclés. Les substances nocives sont ainsi correctement traitées ; les matériaux recyclables, comme les métaux ou le verre des tubes cathodiques, récupérés et recyclés, afin d'économiser des ressources naturelles.

    Et les professionnels ?

    L’Eco Organisme ECO-SYSTEMES collecte les DEEE des professionnels. Sont concernés :
        - les distributeurs d’appareils électriques et électroniques qui doivent assurer la reprise 1 pour 1 de ces équipements ;
        - les entreprises du bâtiment, les artisans (électricien, chauffagiste, plombier, etc.), les installateurs, les cuisinistes, etc. ceux dont l’activité les conduit à reprendre chez leurs clients des équipements électriques et électroniques usagés (outillage, climatisation, chauffage, chauffe eau, ventilation, etc.)
    Eco-système vient les collecter à leur entreprise à partir de 8 unités soit une surface de stockage de seulement 4m². Non seulement, cette collecte est gratuite, mais elle est soutenue financièrement (20€/T) contrairement aux dépôts en déchetterie qui sont payants et nécessitent un déplacement. Les dépôts professionnels de DEEE ne seront donc pas acceptés en déchetterie.

    En savoir plus

    Renseignements pratiques


         • COMBRIT - Zone artisanale Kerbenoen 29120 COMBRIT - Tél. : 02 98 51 31 42
         • PLOBANNALEC-LESCONIL - Quélarn 29740 PLOBANNALEC-LESCONIL - Tél. : 02 98 82 26 76
         • PLOMEUR - Lézinadou 29120 Plomeur - Tél. : 02 98 82 10 33
       
    Les déchetteries sont ouvertes : - du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h, - samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. L'accès n'est pas autorisé dans les 10 mn précédant la fermeture

     

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