• Odet. Le retour des producteurs de moules par Letelegramme

    "Moules et huîtres de l'Odet". Il n'est peut-être pas loin le temps où l'on pourra acheter sur la cale de Sainte-Marine ou les quais de Quimper, les coquillages tout juste sortis de l'estuaire. Les efforts du Sivalodet (syndicat qui réunit les 26 communes du bassin versant de la plus belle rivière de France) portent leurs fruits. Ceux-ci ont l'apparence des moules.

    Un professionnel s'est déjà installé sur l'estuaire reprenant une activité qui avait disparu depuis une quarantaine d'années. Gilles Campion, seul pêcheur de l'estuaire dans l'immédiat a réussi à stabiliser son activité qui porte aussi sur la crevette et la seiche en rivière de Pont l'Abbé, grâce à sa production d'une dizaine de tonnes de moules. D'autres professionnels sont aujourd'hui tentés de se lancer sur les coques, les palourdes, plus sensibles à la qualité de l'eau. Grâce aux efforts des agriculteurs, des collectivités, des particuliers en amont, une activité économique revit dans l'estuaire. ("Le Télégramme" )

     

    Google Bookmarks

    votre commentaire

  • Mardi 12 novembre 2013 par aleloc

    h
    Jeudi 7 novembre 2013 par aleloch

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  Suivis sanitaires & pêche à pied récréative en Bretagne

     

    Ce site Internet informe sur l'état des sites de pêche à pied récréative en Bretagne et les alertes sanitaires. Il présente la réglementation, des conseils et informations et les suivis sanitaires. Il revient sur les types de contamination et le risque microbiologique.

     

     

     

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Gwen Pennarun, 50 ans, adjoint aux affaires portuaires, ligneur depuis 30 ans à Sainte-Marine.

    Gwen Pennarun fait partie des sept Français investis dans la future association. Leur but : faire entendre les intérêts de la petite pêche et peser sur les décisions de Bruxelles.

    « On n'est nulle part. On a été écarté des instances, on n'est plus écouté. Aujourd'hui, les gros navires viennent pêcher dans la bande côtière au détriment de la ressource. Demain, lorsque tout sera pillé, ils pourront retourner pêcher au large. Pas nous. »

    Président de l'Association des bars de ligne de Bretagne (120 bateaux), Gwen Pennarun, ligneur à Sainte-Marine depuis 30 ans, est investi depuis un an, avec six autres pêcheurs français, dans la création d'une plateforme européenne de la petite pêche artisanale. L'association, qui va bientôt voir le jour, représentera et défendra les intérêts de la petite pêche durable. Celle qui préserve la ressource. Celle que pratiquent les bateaux de moins de 12 mètres, le plus souvent polyvalents, dans la bande côtière des 12 milles, dont les marées ne dépassent pas 12 heures. Coquilliers, fileyeurs, ligneurs...

    80 % de la flottille

    « Par son aspect durable, la petite pêche devrait être portée. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Les subventions vont vers le soutien ou la création d'engins de plus en plus performants au détriment de la ressource », regrette-t-il. Gwen Pennarun illustre ses propos par deux exemples. La senne danoise « démesurée » et la pêche électrique, qui empêche le poisson de fuir devant le chalut.

    « Nos petits métiers ont plusieurs raisons d'exister. En dehors du respect de la ressource, nous représentons 80 % de la flottille et 60 % des marins. Si tout le monde pêchait comme nous, il n'y aurait pas de problème. C'est impossible, mais il faut prendre cet aspect en compte », défend Gwen Pennarun, qui voit les stocks de bar baisser depuis 7 à 8 ans. « Aujourd'hui, sans les appareils électroniques, on serait à la ramasse. Il faut travailler davantage pour faire le même volume qu'avant. »

    Neuf pays

    Les petits côtiers ne sont-ils plus défendus par les comités des pêches ? « C'est fini. Depuis la disparition du Comité local des pêches du Guilvinec, le contact est perdu avec les marins. Avant, on réglait les problèmes autour d'une table. On était informé. Et écouté. Nos nouveaux représentants ne sont plus soucieux de nos métiers. »

    Mise en place sous l'impulsion et avec l'aide logistique de Greenpeace, l'association s'engage à devenir complètement autonome après sa création.

    Des représentants de neuf pays y sont engagés : la France, l'Espagne, l'Allemagne, l'Angleterre, la Grèce, la Pologne, la Croatie, les Pays-Bas et l'Italie. « On s'est vite rendu compte qu'il était urgent d'agir au plan européen, puisque les décisions sont prises là-bas. On a constaté que dans tous les pays, la problématique des petits métiers face aux gros était la même. Les gros envahissent les instances représentatives et les zones côtières. On va défendre notre droit d'exister, la place à laquelle on a droit au vu de ce qu'on représente. On nous reproche d'avoir été portés par Greenpeace. Mais on n'a rien à perdre. »

    Corinne ARGENTINI. "Ouest France"

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Être pêcheur artisan, pour lui, c’est synonyme de liberté… enfin, ça , c’était avant. Parce qu’aujourd’hui “il faut travailler quand le poisson est là” nous dit Gwen.

    Pour valoriser son travail et celui des autres pêcheurs artisans de la région, Gwen est président de l’association des ligneurs de la pointe de Bretagne, qui consacre son activité à mettre en avant les valeurs des ligneurs : authenticité, passion, conviction que l’on peut et que l’on doit exercer son activité professionnelle dans une logique durable et respectable.

     

     

    Être pêcheur artisan, pour lui, c’est synonyme de liberté… enfin, ça , c’était avant. Parce qu’aujourd’hui “il faut travailler quand le poisson est là” nous dit Gwen.

    Pour valoriser son travail et celui des autres pêcheurs artisans de la région, Gwen est président de l’association des ligneurs de la pointe de Bretagne, qui consacre son activité à mettre en avant les valeurs des ligneurs : authenticité, passion, conviction que l’on peut et que l’on doit exercer son activité professionnelle dans une logique durable et respectable.

    Les pêcheurs ligneurs ont fait le choix d’un mode de vie en harmonie avec une nature préservée. Soutenons les!

    Pêcher moins pour pêcher mieux :  aux côtés des pêcheurs artisans !

    Ce samedi 20 octobre, dans 10 villes littorales de France, les bénévoles de Greenpeace seront dans les rues pour expliquer les différences entre la pêche artisanale et la pêche industrielle, et appeler les citoyens à l’action pour que les politiques de gestion des pêches changent.

    Voici les RdV :

    Marseille 10h à 12h30, Marché du Prado.
    Perpignan 15h, Port de pêche de Port Vendres
    Montpellier 10 h à 13h, Marché des Arceaux
    Bordeaux 11 h à 13h, Marché des Capucins entrée Cours de la Marne
    Brest 10h à 12h30, Marché de Kérinou à Brest 
    Rennes 14h30, Place de la Mairie
    Nantes 14h, Cours des 50 otages
    Lille 12h30 à 15h, devant le Nausicaa, Boulevard Sainte Beuve à Boulogne-sur-Mer
    Nice 11h Promenade de Cagnes sur Mer en face de la petite chapelle de Cros de Cagne
    Rouen de 10h à 14h, Marché de Fécamp, Place du général de Gaulle
    La Rochelle 11h, Sur le vieux port, en face de la Grosse Horloge, Quai Duperré.

    Pourquoi la petite pêche a-t-elle un grand avenir ?

    Parce qu’aujourd’hui on pêche trop par rapport au poisson disponible, et que si l’on continue à ce rythme, d’ici 35 ans nos océans seront vides.

    Outre la sélectivité, la pêche artisanale se caractérise par le fait que le pêcheur est propriétaire d’un bateau et travaille dessus, il n’investit pas dans une flotte où il placerait des pêcheurs pour obtenir le meilleur rendement.
    Enfin, le pêcheur artisan respecte certaines mesures de gestion de la ressource en poisson : temps d’arrêt de la pêche sur certaines zones, déclarées réserves marines, pas de pêche pendant les périodes de reproduction du poisson.

     

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire
  • Les prochaines grandes marées
    DateMatinAprès-midi
    Coeff.Pleine merHauteurBasse merHauteurCoeff.Pleine merHauteurBasse merHauteur
    19 Septembre 101 05h09 4,93m 11h17 0,59m 104 17h26 5,23m 23h39 0,46m
    20 Septembre 105 05h47 5,03m 11h59 0,51m 105 18h04 5,24m    
    21 Septembre 104 06h22 5,01m 00h20 0,49m 101 18h39 5,12m 12h40 0,57m
    4 Novembre 99 05h35 5,12m 11h49 0,68m 101 17h53 5,11m    
    5 Novembre 101 06h14 5,17m 00h10 0,69m 100 18h34 5,07m 12h32 0,65m
    3 Décembre 98 05h17 5,14m 11h32 0,67m 101 17h40 5,08m 23h53 0,68m
    4 Décembre 102 06h02 5,26m 12h19 0,57m 103 18h26 5,10m    
    5 Décembre 102 06h49 5,27m 00h40 0,67m 100 19h14 5,01m 13h08 0,57m
    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Aquaculture en Cornouaille : situation et ambitions

    11 septembre 2013 
    par René-Pierre Chever  Comité Départemental des Pêches

     Le Syndicat Intercommunautaire Ouest Cornouaille Aménagement (SIOCA) a présenté le 10 septembre 2013 à Plomeur l’étude réalisée par AGROCAMPUS Rennes sur l’aquaculture en Ouest-Cornouaille. Il s’agit selon Jos Le Gall de mettre en avant la maritimité du secteur et de l’inscrire dans le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) ou dans l’inter-SCOT qui ne manquera pas d’être consolidé par la suite.

    La production aquacole actuelle n’est pas négligeable sur l’ensembles des « spots » de Ouest-Cornouaille : 350 tonnes, pour 3 millions d’euros de chiffre d’affaire, 130 emplois (équivalent temps plein) et une occupation foncière de 103 hectares. Cette production pourrait être largement multipliée si un certain nombre de facteurs convergeaient : qualité des eaux, espace foncier (concessions), organisation professionnelle, appui technique actif, soutien politique, communication, infrastructures à terre.

    JPEG - 512.6 ko
    AGROCAMPUS Rennes à la manoeuvre

    Le SIOCA doit répondre à ces enjeux de même que le SCOT Ouest-Cornouaille sans attendre une parole unique de la profession qui se cherche encore. C’est l’impression générale qui ressortait des débats fournis qui ont suivi la présentation de l’étude dont la qualité a été unanimement saluée.

    Google Bookmarks Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique