• Le conseil général a deux dossiers en cours : Concarneau et Loctudy-Lesconil.

    Dragage Concarneau photo D Mesgouez 

     Photo D Mesgouez. Ouest France
    Les boues seront stockées à Combrit.

    Trois questions à...

    Michaël Quernez, vice-président du conseil général.

    Où en est-on du désenvasement des ports ?

    Deux dossiers sont actuellement à l'étude à la préfecture, le désenvasement du bassin du Moros dans le port de Concarneau. 8000 m3 de boues doivent être extraites pour permettre l'accessibilité aux chantiers navals. Cela représente un coût de 1,1 million d'euros. Pour les ports de Loctudy et Lesconil, il s'agit d'un volume beaucoup plus conséquent. Il faudra enlever entre 150 000 m3 et 160 000 m3 de sédiments pour un montant estimé 5,5 millions d'euros.

    Dans quel délai les opérations pourraient-elles commencer ?

    Les deux dossiers circulent entre les services de l'État et ceux du conseil général. Le préfet devra les soumettre à enquête publique. Mais sans attendre cette phase, nous sommes allés à la rencontre des élus et des professionnels concernés. C'est notamment le but de la réunion publique qui se tiendra à Combrit lundi soir. On espère que les travaux de désenvasement pourront commencer début 2011 à Concarneau et en avril 2011 en Pays bigouden.

    Justement, le site de Combrit est-il destiné à recueillir les boues de tous les ports du département ?

    Le site de Ty Coq à Combrit est adapté pour recevoir ce type de sédiments, dits pollués mais non dangereux dans un volume maximum de 67 000 m3. Il contient déjà ceux extraits du port du Guilvinec. Les 8000 m3 de Concarneau iraient effectivement là-bas ainsi que 625 m3 de Loctudy et Lesconil. Le reste, soit le plus gros volume sera déversé en mer. C'est d'ailleurs cette solution du clapage en mer que le conseil général entend privilégier partout où cela sera possible.

    Recueilli par Renée-Laure EUZEN.

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  • La 16décembre, l'annonce du projet de dépôts des vases polluées de Concarneau et d'une partie de celles de Loctudy sur le site de Ty-Coq avait conduit Christian Loussouarn, l'adjoint à l'environnement, à réagir vivement en conseil municipal. Pour l'élu, les conditions de stockage des boues du Guilvinec sur le site du conseil général, l'an passé, n'étaient pas du tout satisfaisantes. Fin janvier, le maire, Jean-Claude Dupré, rencontrait Pierre Maille, président du conseil général. Une mise au point au cours de laquelle le département avait reconnu «que tout ne s'est pas passé comme prévu pour le stockage des boues du Guilvinec», indiquait alors Jean-Claude Dupré. La situation serait, depuis, rentrée dans l'ordre. Instruit depuis peu par les services de l'État, le projet prévoit un dragage des ports courant 2011. Une opération qui doit également faire face à l'opposition des pêcheurs, opposés au clapage en mer des vases non polluées de Loctudy et Lesconil. Mickaël Quernez, le vice-président du conseil général en charge des ports, aura donc fort à faire, ce soir, pour convaincre de son projet, à l'occasion d'une réunion publique. in "Le Télégramme"

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  • Vendredi, à Concarneau, où ils présentaient les futures opérations de désenvasement partiel du bassin du Moros, les élus du conseil général ont annoncé la tenue d'une réunion publique, le 29mars prochain, à Combrit. Elle sera consacrée au site de Ty-Coq, unique lieu de stockage des vases dans le Finistère. L'occasion notamment de faire le point après le dépôt des sédiments du port du Guilvinec. Une opération non sans impact sur l'environnement proche puisque des écoulements de lixiviats, approximativement 5m³ selon le Département, avaient été constatés. Les conseillers généraux présents vendredi à Concarneau ont tenu un discours rassurant.«Nous ne méconnaissons pas l'inquiétude des Combritois, nous ferons en sorte que cette seconde opération se passe mieux», a déclaré Michaël Quernez, vice-président du conseil général, ajoutant que le dossier ferait l'objet «d'une totale transparence»

    in "Le Télégramme"

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  • Le dragage du bassin du Moros se fera en deux phases. Les détails de ce chantier d'une durée de six mois, qui pourrait démarrer début 2011, étaient présentés vendredi soir, lors d'une réunion organisée par le conseil général.

    Bassin du Moros. Le dragage durera six mois

    Michaël Quernez (à gauche), vice-président du conseil général et Xavier Rasseneur (au micro), du service maritime départemental ont détaillé les différentes phases de l'opération.

    Dernier dragage en 1993. «On a perdu dans ce département, l'habitude de faire des dragages» a commenté Michaël Quernez, vice-président du conseil général en rappelant que le dernier désenvasement, effectué dans le chenal, remontait à 1993. Neuf ans plus tôt, environ 36.000m³ de sédiments avaient été retirés du port concarnois. Le dragage qui pourrait être entrepris début 2011, après feu vert de l'État, doit permettre de retirer 8.000m³ du bassin du Moros. «Une réponse d'urgence mais partielle, j'espère qu'il y en aura d'autres» a ajouté M.Quernez, pour qui un dragage complet sera à envisager à plus ou moins long terme. Métaux lourds. Comme l'a expliqué Xavier Rasseneur, ingénieur en charge du dossier, l'échantillonnage réalisé sur un mètre d'épaisseur de vase révèle la présence de métaux lourds, cuivre et zinc en majorité, des résidus provenant pour la plupart des peintures. Parmi les autres micropolluants présents dans le bassin, le tributylétain (TBT), composant de l'antifouling. Extraction mécanique. Le département a opté pour un dragage mécanique avec emploi de barges. Un choix qui limite le prélèvement en eau. Les rives du bassin seront traitées, l'une après l'autre, afin de maintenir suffisamment de places pour les bateaux. Le dragage, proprement dit, devrait durer une vingtaine de jours, ce qui représente une extraction quotidienne d'environ 400m³. L'installation d'un rideau en géotextile ancré au fond du bassin réduira la formation d'un nuage turbide. Une mesure de protection qui imposera tout de même à la criée de s'approvisionner en eau douce le temps du chantier. Traitement sur place. Une fois extraits, les sédiments seront traités sur une zone de 7.000m² au niveau du quai des Pétroliers. Malaxage et égouttage vont précéder l'ajout d'un liant à base de ciment afin de stabiliser les sédiments. Suivra le transport à bord de camions. Environ 25 poids-lourds transiteront par le port durant une quarantaine de jours. «Ce qui représente une augmentation de trafic d'à peine 2%», a assuré Xavier Rasseneur. Stockage à Combrit. Faute de filière de valorisation, stocker les sédiments reste la seule solution après traitement. L'ancienne carrière de Ty-Coq, à Combrit est pour l'instant l'unique site de stockage du département. L'un des immenses casiers, aménagés sur place, a déjà accueilli les éléments de dragage du port du Guilvinec. L'arrivée des vases concarnoises inquiète les élus combritois, présents vendredi à cette réunion d'informations. Ils craignent d'autres écoulements de lixiviats. «Nous ferons en sorte que cette deuxième opération se passe mieux» leur a répondu Michaël Quernez. in "Le Télégramme"

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    Le grand projet de dragage du port de Concarneau semble prendre un virage favorable. Ce soir est organisée une réunion d'information animée par Michaël Quernez, vice-président du conseil général, Annick Le Loch, conseillère générale déléguée à la pêche et Jean-Paul Le Roux, vice-président, conseiller général de Concarneau. Cette soirée est réservée à quelques invités, élus locaux de la commune de Concarneau, et de la communauté de communes de Concarneau Cornouaille, socioprofessionnels du port, membres du conseil portuaire, et commerçants de la zone portuaire.

    On devrait donc en savoir un peu plus sur ce dossier consécutif au transfert du port de Concarneau de l'État au département, en 2007. Il avait alors été constaté que, faute d'un dragage régulier ces vingt dernières années, le port souffrait d'un fort envasement. Une menace pour l'économie portuaire, en particulier pour les activités de réparation navale et l'ensemble de la filière pêche, qui connaît aujourd'hui un contexte difficile. Le dragage envisagé représente un volume de 8 000 m3 de sédiments considérés comme « pollués non dangereux ». Le calendrier pourrait déboucher sur l'ouverture d'une enquête publique en 2010 afin que les travaux de dragage puissent être programmés début 2011. Un budget évalué à 1 100 000 €, avec une subvention de l'État de 450 000 €.

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  • Stockage de vases à Combrit. Discussion ouverte

    Le dernier conseil municipal de l'année avait été le théâtre d'un coup de gueule des élus à Combrit. Pas vraiment contents d'apprendre, par la presse, la volonté du conseil général de stocker des vases de Loctudy et Concarneau sur son site de Ty-Coq. Lundi, Jean-Claude Dupré, maire de la commune, rencontrait Pierre Maille, le président du conseil général, pour évoquer le dossier. «Le département reconnaît que tout ne s'est pas passé comme prévu pour le stockage des boues du Guilvinec.» Depuis, tout est rentré dans l'ordre confirme la conseillère générale Annick Le Loch: «Les résidus de vases sont enfermés dans un système de bâches plastiques et, en cas d'infiltration, le jus s'écoule dans un bac de rétention. Le Département est sensible à la qualité de l'eau». Et de poursuivre: «Le site n'a pas vocation à grandir». Quant au projet d'accueil de boues de Loctudy (quelques centaines de mètres cubes) et de Concarneau, bien à l'ordre du jour, il dépendra de l'évolution des deux dossiers. De nouveaux dépôts, sur ce site propriété du conseil général pour lesquels le maire de Combrit a reçu l'assurance «que toutes les précautions seraient prises».

    Des panneaux solaires

    Mais pour Jean-Claude Dupré, il faut aller plus loin dans la démarche qui vise, comme pour les vases du Guilvinec, à revégétaliser le site. «J'ai proposé au président du conseil général d'étudier la possibilité de profiter du site en y installant un parc de panneaux photovoltaïques», explique-t-il. La possibilité, selon lui, de valoriser cette ancienne carrière en limite d'une zone naturelle d'intérêt floristique et faunistique.

    in "Le Télégramme"

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  • Le dernier conseil municipal de l'année avait été le théâtre d'un coup de gueule des élus à Combrit. Pas vraiment contents d'apprendre, par la presse, la volonté du conseil général de stocker des vases de Loctudy et Concarneau sur son site de Ty-Coq. Lundi, Jean-Claude Dupré, maire de la commune, rencontrait Pierre Maille, le président du conseil général, pour évoquer le dossier. «Le département reconnaît que tout ne s'est pas passé comme prévu pour le stockage des boues du Guilvinec.» Depuis, tout est rentré dans l'ordre confirme la conseillère générale Annick Le Loch: «Les résidus de vases sont enfermés dans un système de bâches plastiques et, en cas d'infiltration, le jus s'écoule dans un bac de rétention. Le Département est sensible à la qualité de l'eau». Et de poursuivre: «Le site n'a pas vocation à grandir». Quant au projet d'accueil de boues de Loctudy (quelques centaines de mètres cubes) et de Concarneau, bien à l'ordre du jour, il dépendra de l'évolution des deux dossiers. De nouveaux dépôts, sur ce site propriété du conseil général pour lesquels le maire de Combrit a reçu l'assurance «que toutes les précautions seraient prises».

    Des panneaux solaires

    Mais pour Jean-Claude Dupré, il faut aller plus loin dans la démarche qui vise, comme pour les vases du Guilvinec, à revégétaliser le site. «J'ai proposé au président du conseil général d'étudier la possibilité de profiter du site en y installant un parc de panneaux photovoltaïques», explique-t-il. La possibilité, selon lui, de valoriser cette ancienne carrière en limite d'une zone naturelle d'intérêt floristique et faunistique.

    in "Le Télégramme"

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