• Dès septembre, le site de stockage de Ty-Coq à Combrit va accueillir les résidus du dragage du port de Concarneau.

    Combrit (29). Le site de stockage de Ty-Coq reprend du service

    Le chantier de désenvasement du bassin du Moros à Concarneau a été validé par l'État. Les premiers coups de drague ne sont pas attendus avant mi-juillet. Lescamions chargés d'évacuer les résidus vers le site de Combrit, à Ty-Coq, seront sur la route dès septembre. Ce qui est loin d'être anodin à une période où le tourisme d'arrière-saison bat son plein.

    25 camions par jour pendant 20 jours

    Ce sont quelque 8.000m³ de sédiments vaseux qui vont être extraits du port concarnois. Dessédiments qui, après séchage et déshydratations sur le quaides Pétrolier à Concarneaudurant un mois et demi seront traités au ciment et acheminés vers le site de Ty-Coq à Combrit. Vingt-cinq camions quitteront ainsi chaque jour le port pendant deux périodes de vingt jours pour rejoindre le site bigouden, une ancienne carrière réhabilitée, «la seule solution en France de cette nature», souligne Michaël Quernez, vice-président du conseil général, en charge de l'insertion et de l'économie. Un site qui a déjà reçu les boues du Guilvinec et qui devrait recevoir celles de Loctudy et de Plobannalec-Lesconil. Après l'avis favorable rendu par le commissaire-enquêteur sur le dragage de ces deux ports bigouden, l'avis du préfet se fait attendre.

    «D'autres opérations en Cornouaille»

    À Combrit, l'arrivée de ces résidus à Ty-Coq, site de stockage qualifié de provisoire, inquiète. En octobre dernier, lors d'un conseil communautaire, des élus combritois n'avaient pas manqué de rappeler que le commissaire-enquêteur dans son rapport avait lui même demandé au conseil général de confirmer, ou non, le caractère provisoire du site de Ty-Coq. «Il sera utilisé pour d'autres opérations de dragage prévues en Cornouaille», précise Michaël Quernez. «Une fois qu'il sera rempli, il faudra bien chercher d'autres pistes, en espérant que des progrès soient réalisés dans la valorisation des vases», poursuit-il. On se souvient également que le commissaire-enquêteur avait souligné «l'avis réservé» de la commune. Et qu'il avait mis en avant les «propositions raisonnables et pertinentes» de la commune et des associations de protection de l'environnement pour un meilleur suivi du site. Conformément au Schéma de référence des dragages en Finistère un comité local d'information et de suivi des opérations de dragage (Colisod) va être créé.

    • Stéphane Guihéneuf avec Rodolphe Pochet "Le Télégramme"
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  • Alors que le Salon nautique doit ouvrir ses portes à la fin de cette semaine, France
    Nature Environnement souhaite mettre un coup de projecteur sur l’impact des boues de
    dragage, conséquence notamment de l’entretien et de l’extension des ports de plaisance,
    toujours plus nombreux.
    Les boues de dragage sont le produit du creusement des chenaux estuariens, des travaux
    d’équipement côtiers et en mer, et surtout, de l’entretien des ports. Ces boues sont
    généralement rejetées en mer, non sans effets sur l'environnement et risques sanitaires
    croissants.
    Comment continuer d’accepter le déversement sur les fonds marins de dizaines de
    millions de tonnes de déchets quasiment sans aucun contrôle ? Chose aujourd’hui
    impensable à terre !
    FNE exprime son inquiétude sur les répercussions écologiques qu’a l’immersion en catimini et
    en quantités croissantes de ces déchets, mais aussi pour la santé et pour les professionnels de
    la pêche et de l’aquaculture, en particulier dans la perspective de la mise en place prochaine
    d’une éco-labellisation de ces activités.
    Le Salon nautique est l’un des moments privilégiés au cours duquel le grand public s’intéresse
    à la mer, espace de liberté, de rêve, de baignade, et autres loisirs nautiques, mais aussi de
    beaucoup d’activités économiques. C’est aussi le lieu de rencontres privilégiés des acteurs de
    la plaisance dont les installations portuaires sont à l’origine de très nombreux dragages qui
    produisent des boues polluées en quantité importantes.
    Pour Christian Garnier, Vice-président de FNE : « L’interdiction de rejet et le traitement des
    boues toxiques est un impératif. Le coût des opérations de tri et de traitement n’est pas un
    argument recevable. N’oublions pas que, le plus souvent, ces dragages sont réalisés dans le
    cadre de projets dont l’intérêt est d’abord d’ordre financier, ou lors d’opérations de
    désenvasement de ports de plaisance où il faut parfois dix ans d’attente pour obtenir un
    anneau ! N’oublions pas que des filières de valorisation peuvent aussi être mises en place ».
    A quelques jours de l’ouverture du Salon nautique, la grande fête des amateurs de loisirs
    nautiques, et alors que se tiennent les 6eme Assises de l'Economie maritime et du
    Littoral à Toulon, rendez-vous annuel des acteurs politiques et économiques du monde
    maritime et du littoral, France Nature Environnement propose un dossier complet sur les
    conséquences désastreuses pour l’environnement marin d’une pratique à risque qu’il
    convient de réguler au plus vite.

    le dossier complet :

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  • La déposition du groupe Europe Ecologie - les Verts
    du pays bigouden à l’enquête publique

    Monsieur le Commissaire Enquêteur,

    Nous ne remettons pas en cause l’importance du dragage des ports, c’est une opération nécessaire pour garantir leur accessibilité et leur bon fonctionnement.

    A Loctudy, cet entretien a eu lieu il y a plus de 20 ans et il est indispensable, notamment pour le chenal d’accès au port.

    Cependant, il faut rappeler que l’implantation du Port de plaisance de Loctudy en fond de baie a été particulièrement mal choisie et a accéléré l’envasement de tout l’arrière port et de l’anse du Suler . Elle induit des coûts d’entretien importants qui se doublent, comme ce dossier le montre, de coûts environnementaux. Afin de limiter à l’avenir cet envasement important, une étude hydro-sédimentaire du port de Loctudy et de l’anse du Suler devrait être conduite.

    On notera d’ailleurs que le dossier de dragage concerne majoritairement le port de plaisance de Loctudy (105 000 m3 , sur les 168 000 m3 des projets Lesconil et Loctudy réunis) et que le projet prévoit l’immersion de 98 % des boues draguées. On notera aussi que nombreux sont les navires de plaisance qui ne quittent le ponton que quelques jours par an.

    Le dossier qui nous est présenté au titre du code de l’environnement et les avis recueillis par l’enquête doit permettre à l’Etat d’évaluer les risques pour l’environnement des travaux avant d’accorder son autorisation et d’établir ses prescriptions. Il concerne en fait plusieurs sites et différentes situations et pose séries de questions :

    1. Origine et qualification des sédiments

    Les zones de dragages sont au nombre de quatre.

    La première concerne les sables du chenal de Loctudy qui, en ce qui nous concerne, ne pose pas de problème.

    Les trois autres secteurs sont les ports de pêche de Loctudy et Lesconil et le port de plaisance de Loctudy. Des normes permettent de qualifier les sédiments et d’autoriser ou non leur immersion . Depuis le Grenelle de la mer, ces normes sont en cours de révision. Les seuils, les substances chimiques prises en compte sont considérées comme insuffisantes au regard de la nécessaire préservation du milieu marin. Ce dossier est probablement l’un des derniers présentés avec ces seuils, ensuite les exigences seront plus importantes.

    A Loctudy, deux zones ont été identifiées comme trop polluées au regard des normes en vigueur pour être immergées. Elles correspondraient à 0, 4 % des sédiments dragués et seraient mises en dépôt à Combrit. Il s’agit de 225 m3 pour le port de pêche, 400 m3 port de plaisance de Loctudy. Aucune zone polluée n’a été identifiée à Lesconil...

    Cette situation nous interpelle. En effet, les zones ont été déterminées à partir d’une méthode d’échantillonnage qui manque de précision. Les variations des résultats sur les mêmes points entre les différentes campagnes sont importantes, la limitation des prélèvements à des strates superficielles (20 à 30cm) , zone probablement la moins polluée, dans la dernière campagne de mesure mais également et plus encore le fait qu’aucune analyse n’ait été réalisée au delà d’un mètre alors que les dragages seront effectués à des profondeurs plus importantes. Le dossier ne permet pas de connaître la qualité des boues les plus profondes, qui sont aussi les plus anciennes et donc vraisemblablement les plus polluées.

    Nous émettons donc de sérieuses réserves sur la qualification des sédiments et craignons que des sédiments pollués au delà de normes déjà laxistes soient dispersés dans le milieu marin.

    2. La destination des sédiments

    Le renforcement des dunes de sable . Que le sable du chenal soit utilisé au renforcement des dunes du pays bigouden est une bonne chose. Plusieurs sites sont fortement fragilisés. A Combrit, la zone du Treustel subit une érosion importante et un projet complexe de préservation des zones construites sous le niveau des plus hautes mers est en cours d’instruction.

    C’est dans le cadre du projet et de l’enquête du Treustel qu’il conviendra de dire si ce sable doit être destiné à cette zone. Quoiqu’il en soit, sa destination doit être le renforcement d’un des cordons dunaire du sud pays bigouden.

    Le stockage à la carrière de Ty Coq

    Le choix d’une zone proche des zones draguées, en pays bigouden, est sans nul doute une bonne chose. Elle permet d’éviter des déplacements trop importants. Cependant, on nous propose de stocker les boues portuaires les plus polluées du port de Loctudy. sur le bassin versant du Corroach’ , à 600 m du captage d’eau potable du Frout Guen, de deux Znieff et de la zone Natura 2000 de Pont l’abbé et Combrit. Cette carrière a déjà accueilli les boues du Guilvinec, non sans problème.

    En effet les analyses effectuées en 2008 à l’issue des dépôts montrent qu’une pollution de la nappe a été clairement identifiée (métaux lourds, TBT) . Aujourd’hui les risques afférents ne nous semblent pas levés. La seule garantie annoncée dans le rapport est que « l ’amenée et le dépôt seront autant que possible réalisés par temps sec » !!!

    Le suivi proposé n’offre aucune garantie en cas de fuite de polluants dans le milieu naturel.

    Nous émettons donc un avis défavorable sur le stockage à Ty Coq compte tenu de sa proximité au ruisseau du Corroarch’ et de la zone de captage dans les conditions proposées et sur le suivi proposé . Ce dernier est limité à 4 analyses au cours des 2 années suivant le dépôt et dans les seules eaux du bassin de décantation . Il importerait au moins de suivre l’évolution de la nappe phréatique et les indices biotiques du ruisseau du Corroach’ et ce, sur une plus longue période .

    Troisième destination : le clapage en mer , il concerne 98 % du volume dragué !

    Les sites d’immersion :

    L’Etat a considéré « la zone des roches de Penmarch » comme remarquable au regard de sa biodiversité, de ses habitats et a proposé son classement en zone Natura 2000 . Cette proposition a été validée au niveau européen. Le projet propose que la majorité des sédiments soient immergés dans cette zone !

    Alors que le plan de gestion est encore en cours d’élaboration , il est plus que paradoxal d’avoir choisi ces sites.

    Alors qu’il est prévu qu’un robot filmera avant et après les travaux les fonds marins, il est surprenant que cette opération n’ait pas eu lieu avant cette enquête. Cela aurait permis de mieux évaluer la situation . En effet, un seul prélèvement a été effectué sur chacun des 2 sites à la « benne ». Deux points pour 100 km² c’est peu ! Ce sont ces seuls prélèvements qui ont servi à qualifier les sites sous l’angle sédimentaire et biologique. Ce n’est évidemment pas sérieux et ne peut servir de base à une étude d’impact. Les cartes des fonds effectués par les professionnels montrent que les conclusions de l’enquête, faute de précision, sont erronées.

    De même, alors que le rapport fait référence à une concertation approfondie avec les acteurs du monde maritime et en particulier les pêcheurs, la description des activités de pêche dans la zone est plus que surprenante . Ainsi dans le dossier nous pouvons lire « selon les dires des pêcheurs, il y a peu d’activités halieutiques dans ces zones ». Cela aurait mérité vérification et d’être corroboré par les structures représentatives du monde la pêche car, de toute évidence, ce n’est pas le cas.

    Compte tenu l’insuffisance des études préalables caractérisant les sites proposés à l’immersion, nous émettons les plus vives critiques au regard des bases qui vont être utilisées à évaluer les incidences.

    L’immersion

    Les conséquences de l’immersion s’appuient sur une modélisation théorique, basée sur une étude bibliographique. Les résultats de cette modélisation sont surprenants.

    Alors qu’une précédente étude aboutissait à une épaisseur de sédiment pouvant atteindre 5 cm , on annonce cette fois des épaisseurs inférieures à 1mm !!! Un chiffre qui semple peu réaliste compte tenu du mode opératoire ( barge de 500 m3 à fond mobile). Un calcul sur les résultats du modèle (volumes, surfaces, épaisseurs affichées) montre que moins de 20% des sédiments atteindrait le fond. Or dans le dossier, il est annoncé que seulement 15 à 20% seront dispersés. Cela met en exergue une différence de plus de 100 000 m3. Ou il s’agit d’une erreur de calcul (épaisseur plus importante), ou le volume dispersé est nettement plus important ... plus de 60 %. Cela signifierait que nous ignorons la destination de ces 100 000m3. Rien n’est dit sur les incidences d’une dispersion de cette ampleur et les zones susceptibles d’être impactées.

    Face à de telles imprécisions et inexactitudes nous ne pouvons en l’état actuel du dossier qu’émettre un avis défavorable sur l’immersion proposée. Nous ne pouvons aucunement être en mesure d’en évaluer les impacts .

    4. Les suivis

    Le dragage des ports de Loctudy et Lesconil va exhumer des vases et des pollutions datant de plus de 20 ans , mettre en suspension des polluants alors couramment utilisés et reconnus aujourd’hui comme dangereux pour le milieu marin , il nécessite donc la plus grande attention . Il va se faire à proximité de zones de productions halieutiques importantes, notamment économiquement, pour le pays bigouden (la grande vasière, les zones conchylicoles de Loctudy et l’Ile Tudy), de sites protégés reconnus pour leur biodiversité. Les suivis limités au temps de travaux nous semblent notoirement insuffisants pour mesurer des effets sur les écosystèmes.

    Il nous semblerait utile à plus d’un titre qu’un suivi des écosystèmes soit effectué au moins sur les 5 années qui suivront les travaux . Cela permettrait notamment d’acquérir collectivement une plus grande connaissance des effets induits par les dragages et d’améliorer les futures opérations, d’être mieux en mesure de répondre aux exigences de la directive cadre sur l’eau et celle dont l’application suivra, la directive stratégie marine.

    Conclusion

    Après plusieurs années de débat , nous nous attendions un dossier exemplaire et ce, d’autant plus que l’immersion doit avoir lieu en zone Natura 2000. Dossier exemplaire au niveau technique, au niveau de la concertation (validation des constats, des méthodes d’analyse et de mesures, en amont du dossier d’enquête), au niveau du suivi. Tel n’est pas le cas et nous le regrettons. Le dragage est nécessaire, mais en l’état du dossier, les incidences environnementales des choix techniques proposés ne peuvent être évaluées.

    L’immersion en mer proposée concerne plus de 98 % du volume dragué. Si l’on inclut la dispersion, elle impacterait une zone marine de plusieurs centaines de kilomètres carrés. Une superficie qui dépasse le pays bigouden. Cette situation doit amener à réfléchir sur l’aménagement du littoral et à considérer que les bassins à flot pour les ports de plaisance doivent être utilisés avec parcimonie et se situer dans des zones à faible sédimentation si l’on veut ménager l’espace marin dont nous vivons.

    Le groupe Europe Ecologie - les Verts du pays bigouden en cette année 2010, année de la biodiversité et du Grenelle de la mer émet donc un avis défavorable aux opérations programmées au regard des insuffisances du document présenté.

    Dossier déposé en Mairie de Loctudy le 8 octobre 2010

    Pour le groupe Europe Ecologie - les Verts,

    Janick MORICEAU, Conseillère Régionale Adrien BINET, Conseiller Municipal de Pont l’Abbé

    in "http://www.brest-ouvert.net/"

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  • Avis favorable du commissaire enquêteur suite à l’enquête publique concernant le dragage du port de Concarneau et le stockage
    sur Ty Coq, avec les réserves suivantes émises par le Conseil Municipal : « Un Comité Local d’Information et de Suivi des Opérations de Dragage (COLISOD) doit être crée conformément au Schéma de Référence des Dragages en Finistère.
    Cet organe de dialogue et de concertation permettra d’associer au projet, conformément à leur demande, les municipalités et les
    associations de protection de la nature et de défense de l’environnement... Le COLISOD devra définir avec le pétitionnaire, les prélèvements et analyses à faire pendant les opérations de dragage et de stockage et le protocole de dépôts des sédiments.
    Il recommande que le Conseil Général apporte une réponse sur le caractère provisoire ou non du site de Ty coq. »

    in "Bulletin Muicipal" Octobre 2010

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  • Roger Guillamet, commissaire enquêteur de l'enquête publique sur le dragage du bassin du Moros, a remis son rapport. Il donne un avis favorable, avec des réserves portant sur le stockage des vases à Combrit.

    Dans son rapport, Roger Guillamet trouve «regrettable de n'avoir pu obtenir un rendez-vous avec le maire de Concarneau et que cette collectivité n'ait pas pu réunir son conseil municipal à temps pour donner un avis qui aurait pu être pris en compte par le commissaire enquêteur».

    «Risque de perte de parts de marché»

    Sur le fond du dossier, dans son avis, il tire plusieurs considérations de l'examen des observations recueillies dans les mairies de Concarneau et Combrit, commune concernée pour la partie stockage. D'abord, «la construction et la réparation navale concarnoise forte de plus de 1.000 emplois est une activité vitale pour la Cornouaille», et «l'envasement du bassin du Moros ne permet pas une utilisation optimale de la cale sèche pour des navires de 70 à 100m avec un tirant d'eau important que souhaitent construire et entretenir les chantiers concarnois». «Il est urgent de remédier à cette situation sous peine de voir cette industrie perdre des parts de marché», constate Roger Guillamet. Il indique aussi que «les opérations de dragage ont fait l'objet d'un avis favorable de la part des personnes qui se sont exprimées à Concarneau, à l'exception de l'avis favorable sous réserve de la SEPNB». Il considère aussi que «les mesures prises par le pétitionnaire (le conseil général) pour assurer la sécurité du site de Ty Coq vis-à-vis de l'environnement paraissent tout à fait adaptées». Roger Guillamet note cependant que ce stockage «a entraîné une forte inquiétude de la part de la population de Combrit», où le conseil municipal a donné un avis réservé.

    Répondre à l'inquiétude de Combrit

    Le commissaire enquêteur émet un avis favorable à l'autorisation pour le dragage du bassin du Moros. Avec les réserves suivantes: «Un Comité local d'information et de suivi des opérations de dragage (COLISOD) doit être créé conformément au Schéma de référence des dragages en Finistère. Pour lui, cet organe présidé par une autorité indépendante doit associer au projet municipalité et associations. «Le Colisod devra définir avec le pétitionnaire les prélèvements et analyses à faire pendant les opérations de dragage et de stockage et le protocole de dépôt des sédiments». Enfin, Roger Guillamet recommande que le conseil général apporte une réponse à la question posée par le conseil municipal de Combrit sur le caractère provisoire ou non du site de Ty Coq».

    in "Le Télégramme"

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