• Lors du conseil de mercredi soir, le point majeur de la réunion a porté sur le stockage des boues des ports de pêche au lieu-dit Ty Coq à Combrit. D'un simple accord pour le stockage des boues du port du Guilvinec-Léchiagat, décidé fin mars2006 et qui devait être un «événement unique», la carrière de Ty Cop est en passe de devenir, avec l'arrivée des boues du Moros de Concarneau, le site de stockage des déblais des travaux de dragage des ports de pêche du département. «Au vu de ces éléments, avec le souci de protéger la zone naturelle de la vallée du Corroac'h, de garantir et pérenniser le développement des activités économiques sur l'estuaire, notamment dans le domaine de la conchyliculture, de la pêche, du nautisme et du tourisme», la municipalité de Combrit a abordé, lors de rencontres avec le conseil général (propriétaire des lieux), des points qui représentent à ses yeux des garanties pour l'avenir. Ces points sont les suivants: la création d'un comité de suivi se réunissant très régulièrement, la mise en place d'un suivi rigoureux sur la qualité des eaux, en effet la présence avérée de lixiviats est plus que problématique, la mise en place d'un protocole de dépôts et de transport des sédiments ainsi que la recherche, par le conseil général, de solutions plus pérennes du stockage des boues de curage des ports. Les élus combritois regrettent: «l'absence de prise en compte de la zone Natura 2000 de la rivière de Pont-l'Abbé et de l'Anse de Combrit, ainsi que du risque d'un éventuel impact du stockage des sédiments sur des programmes en étude de développement économique des filières ostréicoles et conchylicoles sur l'Odet». Au vu de ces éléments, ils émettent un avis réservé en attente de garanties du Département incluant une surveillance rigoureuse et très fréquente du site qui, à leurs yeux, est une priorité absolue. Concernant l'enquête publique, le maire Jean-Claude Dupré a martelé: «Nous avons intérêt à faire connaître nos remarques au commissaire-enquêteur».

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  • L'enquête publique sur le dragage du bassin du Moros a démarré hier, avec une permanence du commissaire- enquêteur Roger Guillamet en mairie. Le public peut consulter le dossier jusqu'au 3août.

    Concarneau : Dragage partiel du port. L'enquête publique a débuté

    L'intégralité du projet de dragage partiel du port, à savoir 8.000m³ du bassin du Moros, est consultable depuis hier en mairie. Un volume plutôt épais puisqu'il comporte de nombreux aspects techniques et environnementaux. «Les sédiments, ici des vases, sont le coeur de ces dossiers: polluées par des métaux lourds et donc considérées comme déchets, elles ne peuvent être clapées en mer ou utilisés pour renforcer des ouvrages comme des digues», indique Roger Guillamet, commissaire-enquêteur qui assurait hier matin sa première permanence. D'où la solution d'un stockage dans un lieu adapté, à savoir le site de Ty-Coq à Combrit. L'enquête publique concerne donc aussi la commune bigoudène. «Avant d'être expédiées par camion, les vases seront traitées sur le port, sur une plateforme installée quai pétrolier, devant la capitainerie: après une phase de décantation, elles seront mêlées à du ciment pour les rendre plus compacts», ajoute le commissaire-enquêteur. Qui rappelle que, si l'autorisation est donnée, les opérations, étendues sur cinq mois, s'effectueront en deux phases de 4.000m³. Pratique Dossier consultable aux heures d'ouverture de la mairie. Le commissaire-enquêteur tiendra deux autres permanences, le 29juillet, de 9 à 12h, et le mardi 3août, de 14 à 17h. in "Le Télégramme"

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  • Dans le dossier du dragage partiel du portde Concarneau, la préfecture vient de fixer le calendrier de l'enquête publique et désigner un commissaire-enquêteur. L'autorisation demandée à l'État par le conseil général porte sur deux volets: le dragage du bassin du Moros proprement dit et le stockage des sédiments prélevés sur le site de Ty Coq, à Combrit. C'est pourquoi la commune bigoudène et Concarneau sont toutes deux concernées par l'enquête publique. À partir du 20juillet, et jusqu'au mardi 3août, les personnes intéressées par le projet pourront en prendre connaissance aux heures d'ouverture des deux mairies. Un registre recueillera leurs observations, celles-ci pouvant aussi être transmises au commissaire-enquêteur, Roger Guillamet. Pour recueillir les déclarations des tiers, il tiendra trois permanences à la mairie de Concarneau: le 20juillet, de 9 à 12h, le 29juillet, de 9 à 12h et le mardi 3août, de 14 à 17h. Il rédigera ensuite son rapport et livrera ses conclusions, qui pourront alors déboucher sur un arrêté autorisant les travaux. Le Département espère démarrer les travaux début 2011. Un chantier dont la durée est estimée à six mois.

    in "Le Télégramme"

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  • Points « Info-Sédiment » 2010 : « Sédiments contaminés , Où en sommes nous ? »

    Points « Info-Sédiment » 2010 : « Sédiments contaminés , Où en sommes nous ? »

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  • Une réunion publique est organisée ce soir, à Loctudy, en présence du président du conseil général pour évoquer le dossier du dragage des ports de Cornouaille.

    Pierre Maille, président du conseil général, Michaël Quernez, vice-président du conseil général, chargé de l'insertion et de l'économie, Annick Le Loch, conseillère générale déléguée à la pêche, et Raynald Tanter, conseiller général du canton du Guilvinec... La liste des participants annoncés pour cette réunion publique, prévue au Lac à 19h, témoigne de la sensibilité du dossier. En question, le dragage des ports de Plobannalec-Lesconil et de Loctudy. «Le conseil général poursuit son engagement en faveur de l'aménagement et de la modernisation des infrastructures portuaires du Finistère, notamment dans le pays de Cornouaille. Dans ce cadre, le rétablissement des profondeurs, c'est-à-dire les opérations de dragage des ports départementaux, constitue des travaux importants, nécessaires à leur bon fonctionnement et de ce fait à la dynamique économique, issue de notre richesse maritime», explique l'institution. Avec deux difficultés majeures, le traitement des sédiments issus des dragages et le coût des travaux des sédiments issus des dragages. Un projet qui est estimé à hauteur de 5.458.000EUR, à la charge proportionnelle des collectivités locales. Le traitement des sédiments peut être terrestre (valorisation ou stockage) ou maritime (clapage), selon la nature des sédiments qu'il faut distinguer en trois types: sédiments non pollués (issus du milieu marin, ayant vocation à être immergés), sédiments pollués non dangereux (à stocker à terre, à Ty-Coq, à Combrit) et sédiments pollués et dangereux.

    Problèmes de clapage

    Dans le cas du dragage des ports de Plobannalec-Lesconil et Loctudy, sur les 165.000m³ de sédiments, 155.000m³ sont des sédiments non pollués et peuvent être clapés en mer ; 3.000m³ sont non pollués et leurs caractéristiques (issus du banc du chenal et donc sableux) permettent de les valoriser dans le cadre du renforcement d'une plage et 625m³. Ceux qui sont considérés comme pollués non dangereux seront stockés à Ty-Coq, un site qui a déjà reçu des sédiments issus du port du Guilvinec. Si le dragage s'avère nécessaire, c'est surtout sa cohabitation avec le monde de la pêche qui pose problème. En effet, alors que le quartier maritime du Guilvinec a été déclaré opérateur du programme Natura 2000 en mer pour la zone de Penmarc'h, le clapage des boues prévu par le conseil général, en deux endroits distincts, se trouve en plein milieu de la zone de pêche côtière. De quoi rendre sportive la réunion publique prévue ce soir. in "Le Télégramme"

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  • Une réunion publique était organisée, hier soir, à Loctudy par le conseil général afin d'expliquer comment il allait procéder au dragage des ports de Cornouaille. Objectif: «Sortir du passionnel pour devenir rationnel». Le dossier du dragage des ports de Cornouaille a été déposé en préfecture le 18juin. La rencontre d'hier soir, à laquelle participaient Pierre Maille, président du conseil général, Michaël Quernez, vice-président, chargé de l'insertion et de l'économie, Annick Le Loch, conseillère générale déléguée à la pêche, et Raynald Tanter, conseiller général du Guilvinec, avait pour but de présenter, notamment aux pêcheurs, l'ensemble du dossier du dragage des ports de Loctudy et de Lesconil jusqu'à la phase de stockage des sédiments récoltés.

    Dragage des ports. Dépassionner le débat



    Ouvert au dialogue

    Même si sur le fond du dossier, rien de nouveau n'a été annoncé, il s'agissait pour le conseil général de «poursuivre le dialogue avec les pêcheurs», notamment avec le comité des pêches du Guilvinec avec lequel plusieurs rencontres ont déjà eu lieu. Comme l'a précisé avant la réunion, Michaël Quernez, il s'agissait au cours de cette soirée «d'évoquer les questions qui portent sur le dragage et l'immersion des sédiments». Une réunion de travail sur ce point est d'ailleurs prévue le 9juillet avec le comité local des pêches du Guilvinec. «Lors des discussions avec les pêcheurs, nous serons attentifs aux techniques de dragage et de clapage proposés. Nous sommes ouverts au dialogue, a insisté le vice-président. Mais après plusieurs années de discussions, il est temps de faire un choix. On estime que le clapage en terme d'impact se traduira par une épaisseur de dépôt de sable de 0,5mm à 1mm à 90-95m de profondeur et qu'il n'y aura pas d'impact sur les frayères de langoustines comme le craignent certains pêcheurs».

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