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    Pierre Maille, Président du Conseil général, Michaël Quernez, Vice-président du Conseil général, chargé de l’insertion et de l’économie, Annick Le Loch, Conseillère générale déléguée à la pêche et Raynald Tanter, Conseiller général du canton du Guilvinec animeront une réunion publique relative au dragage des ports de Plobannalec-Lesconil et Loctudy avec les maires de Loctudy et de Plobannalec-Lesconil, le lundi 28 juin à 19h00, Salle du Centre culturel du Lac (près du stade de Kerandouret), à Loctudy.

     

    Contexte

     

    Le Conseil général poursuit son engagement en faveur de l’aménagement et de la modernisation des infrastructures portuaires du Finistère, notamment dans le pays de Cornouaille; dans ce cadre, le rétablissement des profondeurs, c’est à dire les opérations de dragage des ports départementaux, constituent des travaux importants, nécessaires à leur bon fonctionnement et de ce fait à la dynamique économique, issue de notre richesse maritime.

     

    Les dossiers de dragage déposés en Préfecture, font l’objet d’une instruction préfectorale, déclenchant – si le dossier est conforme - l’ouverture de l’enquête publique, puis, le cas échéant, un arrêté autorisant les travaux.

     

    2 sites sont concernés dans le Finistère: Concarneau (bassin du Moros), Loctudy, Plobannalec-Lesconil.

     

    Le Conseil général est, comme beaucoup de collectivités locales, confronté à deux difficultés :

     

    • Le traitement des sédiments issus des dragages
    • Le coût des travaux des sédiments issus des dragages

     

    C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il s’est associé à un programme de recherche européen Interreg SEATARMS, avec l’association des ports locaux de la Manche, afin de trouver des solutions d’avenir tout à la fois pérennes financièrement et compatibles pour l’environnement.

     

    L’ensablement et l’envasement continus des ports de Loctudy et Lesconil rendant nécessaire le dragage pour la sécurité et des conditions d’exploitation portuaires normales. L’opération de dragage est menée conjointement par les communes (ports de plaisance) et le Conseil général (ports de pêche), ce dernier assurant la coordination du dossier.

     

    Coût = 5.458.000 € , à la charge proportionnelle des collectivités locales.

     

    Le traitement des sédiments peut-être terrestre (valorisation ou stockage des sédiments pollués) ou maritime (clapage), selon la nature des sédiments qu’il faut distinguer en trois types :

     

    1. Les sédiments non pollués (étant issus du milieu marin, ont vocation à être immergés en mer)
    2. Les sédiments pollués non dangereux (doivent être stockés à terre, dans des sites adaptés)
    3. Les sédiments pollués et dangereux.

     

    Dans le cas du dragage des ports de Plobannalec-Lesconil et Loctudy, sur les 165.000 mètres cube de sédiments :

     

    • 155.000 mètres cube sont des sédiments non pollués et peuvent être clapés en mer;
    • 3.000 mètres cube sont non pollués et leurs caractéristiques (issus du banc du chenal, donc sédiments sableux) permettent de les valoriser dans le cadre du renforcement d’une plage;
    • 625 mètres cube sont considérés comme pollués non dangereux = stockage à Ty Coq.

     

    Le site de Ty Coq

     

    Dans le Finistère, seul le site de Ty Coq à Combrit est adapté à recevoir ce type de sédiments. Il est composé de trois bassins, pouvant stocker un volume maximum de 67.000 mètres cube, et d’un bassin de rétention. Il a déjà reçu des sédiments issus du port du Guilvinec.

     

    Le dispositif technique assure l’étanchéité et la sécurisation du lieu. L’état de la qualité des eaux souterraines est surveillée, avant, pendant, et après les travaux.

     

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  • Une réunion publique d'information sur le dragage du bassin du Moros se tenait lundi au Centre des arts. En toile de fond, la question du retraitement des vases portuaires.

     

     

    Port. Quelle solution durable pour les vases polluées?

    C'est pour faire face à une «urgence économique», selon les mots de Pierre Maille, que le conseil général a décidé de lancer, voici un an et demi, le programme de dragage du bassin du Moros (lire ci dessous). L'envasement du port menace eneffet à court terme, la pérennité des activités des 56 entreprises répertoriées sur le port et particulièrement de l'entreprise Piriou. Une solution partielle cependant, puisque seul l'arrière-port doit être dragué et qu'il faudra réitérer l'opération dans dix ans.

    Pas de filière de retraitement

    L'importance du coût du dragage et son impact environnemental obligent les pouvoirs publics à envisager pour l'avenir une alternative durable qui permette une valorisation des vases extraites des ports. Les sédiments constituent un gisement important de matériaux pollués, sans qu'il n'existe pour autant de filière de retraitement réellement structurée. Le site de stockage de Combrit, qui accueillera les sédiments de l'arrière-port n'est pas extensible. Pour le seul port de Concarneau, on estime à 40.000m³ le volume de vase à draguer pour rétablir les profondeurs de l'ensemble des bassins. Lorsqu'on sait que le conseil général est gestionnaire de sept ports du Finistère, on mesure l'ampleur du problème auquel il se trouve confronté.

    [--------]Programmes de recherche[/--------]

    Mickaël Quernez, vice-président du conseil général chargé de l'économie, expliquait, lundi soir, au centre des arts, «l'importance de poursuivre la recherche scientifique sur la valorisation des sédiments». Le département est associé notamment au conseil général du Var dans le cadre du programme «Sedigest» qui cherche à évaluer les risques liés aux réhabilitations de carrière susceptibles d'accueillir les sédiments. Autres pistes envisagées, «l'utilisation en travaux publics, l'épandage agricole ou le rechargement en plage».

    Démarche port propre

    En parallèle, plusieurs participants à la réunion publique ont souligné la nécessite d'un changement de pratiques de la part des professionnels du port. «Ne peut-on pas imposer en préalable au dragage l'arrêt du carénage sauvage?» a questionné un intervenant. Mickaël Quernez a rappelé que des agents assermentés verbalisent dans les ports départementaux en pareil cas. «Des discussions sont engagées pour aller vers une démarche «port propre» tant au niveau de la construction navale que de la plaisance. Il s'agit d'une question fondamentale du réaménagement du port». Si jusqu'au milieu des années 1990, les sédiments étaient immergés en mer, la prise de conscience des enjeux écologiques, liés au retraitement des vases, impose aujourd'hui aux acteurs du dragage des ports de trouver un nouvel équilibre économique.

     

    • Joseph Grass "Le Télégramme"
    • Le dragage doit débuter en janvier prochain

      Xavier Rasseneur, technicien du service maritime départemental a détaillé lundi, devant une quarantaine de personnes, les différentes phases de l'opération de dragage du bassin du Moros. Le chantier, prévu pour durer six mois, devrait débuter en janvier2011. D'ici là, une enquête publique doit être ouverte pour déterminer la pertinence de la solution envisagée pour débarrasser l'arrière-port de quelque 8.000m³ de sédiments. Les échantillonnages effectués sur ces vases ont révélé la présence de métaux lourds, en majorité du cuivre et du zinc, ainsi que de micropolluants comme le Tributylétain (TBT), composant de l'antifouling. Les techniciens du département ont opté pour une extraction mécanique des vases. Les sédiments seront ensuite traités dans un bassin de déshydratation, installé Quai des pétroliers, avant d'être transportés vers le site de Ty-Coq. C'est dans cette ancienne carrière, située sur la commune de Combrit, que sont déjà stockées les vases issues du dragage du port du Guilvinec. Le coût des travaux est estimé à 1,1MEUR. L'État participera à hauteur de 450.000 EUR, le coût restant sera financé par le conseil général, gestionnaire du port.
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  • GRENELLE DE LA MER

    Sédiments de dragage

    Groupe 11 - Rapport final (Extrait)

    - Le projet SEDIDEPOT : ce projet dont l'objet est le stockage des sédiments marins contaminés en chambre de dépôt mono-produit, s'inscrit dans le cadre de la gestion à terre des sédiments pollués. En l'absence de réglementation aboutie sur ce sujet, ce projet vise à clarifier la notion du stockage mono spécifique au travers d'un guide opérationnel (comportant
    l'ensemble des volets techniques, réglementaires, économiques et environnementaux). Qu'elle soit définitive ou temporaire, cette notion de stockage à terre apparaît aujourd'hui comme une étape clé dans la chaîne de gestion des sédiments pollués, y compris ceux qui seront valorisés.
    Dans la continuité du projet SEDIMARD, SEDIDEPOT est soutenu par le Pôle Mer Bretagne et le Conseil Général du Finistère et s'appuie sur l'étude et le suivi d'un site existant situé à Combrit (près du Guilvinec).

     

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    Dragages portuaires : réunion publique au CAC de Concarneau lundi prochain

    " Le Conseil général poursuit son engagement en faveur de l'aménagement et de la modernisation des infrastructures portuaires du Finistère, notamment dans le pays de Cornouaille.

    Dans ce cadre, le rétablissement des profondeurs, c'est à dire les opérations de dragage, constituent des travaux importants et nécessaires à leur bon fonctionnement. Ils contribuent à la dynamique économique, issue de notre richesse maritime, que ce soit pour la filière pêche ou les activités nautiques.

    Deux sites sont aujourd'hui concernés : Concarneau et Loctudy-Lesconil

    Lors du transfert du port de Concarneau de l'Etat au Département en 2007, il a été constaté et acté que faute d'un dragage régulier ces 20 dernières années, le port souffrait d'un fort envasement. Celui-ci est une menace pour l'économie portuaire, en particulier pour la réparation navale et la filière pêche. Considérant l'urgence de la situation, le Conseil général a voté en janvier 2009 la réalisation d'études afin de traiter la partie prioritaire du bassin du Moros.

    Les ports de Loctudy et Lesconil connaissent un ensablement et un envasement continus qui rendent nécessaires les opérations de dragage afin de garantir la sécurité de navigation et des conditions d'exploitation portuaires normales. L'opération de dragage est menée conjointement par les communes (port de plaisance) et le Conseil général (port de pêche), ce dernier assurant la coordination du dossier.

    Les dossiers de dragage, actuellement en Préfecture, font l'objet d'une instruction préfectorale. Si le dossier est conforme, il donnera lieu à l'ouverture de l'enquête publique, puis, le cas échéant, à un arrêté autorisant les travaux.

    Le Conseil général est confronté à deux problématiques : le traitement des sédiments issus des dragages et le coût des travaux.

    Pour Concarneau, le coût des travaux s'élève à 1.100.000€. Une subvention de l'Etat de 450.000€ est prévue.

    Pour Loctudy-Lesconil, les travaux se chiffrent à 5.458.000€, à la charge proportionnelle des collectivités locales.

    S'agissant des sédiments, il faut distinguer trois types de sédiments : Les sédiments non pollués  / Les sédiments pollués non dangereux / Les sédiments pollués et dangereux.

    Dans le cas des dossiers de Concarneau et Loctudy-Lesconil, il n'a été détecté aucune trace de sédiments pollués dangereux. Les sédiments non pollués, étant issus du milieu marin, ont vocation à être immergés en mer ou valorisés en milieu maritime. Les sédiments pollués non dangereux doivent être stockés à terre, dans des sites adaptés. Dans le Finistère, seul le site de Ty Coq à Combrit est adapté à recevoir ce type de sédiments. Le transport des sédiments ayant lieu par camions, il est important de limiter la distance entre les lieux de dragage et de stockage, pour des raisons environnementales et financières".

    S'agissant du dragage du Port de Concarneau, le Conseil général organise une réunion publique le lundi 17 mai 2010 à 19h00 au Centre des Arts et de la Culture de Concarneau.

    Groupe Socialiste et Républicain du Conseil général du Finistère

    Blog de Mickael Kernez, Vice Prédsi dent du Conseil Général de Quimperlé.

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  • En 2011, le conseil général a prévu de désenvaser les ports de Loctudy, Lesconil et Concarneau. Une partie des sédiments, pollués mais non dangereux, sera stockée à Combrit. Les habitants s'en alarment.

    Lundi soir, une réunion organisée par le conseil général du Finistère et la nouvelle municipalité de Combrit qui souhaitait «donner une information plus complète» a réuni une centaine de personnes soucieuses d'obtenir des informations sur le projet de stockage de boues à Ty Coq.

    8.650m³ de sédiments pollués

    Cette ancienne carrière a été achetée en 2006 par le conseil général pour y stocker des sédiments provenant du port du Guilvinec. Il a décidé d'utiliser les casiers restés vides (soit 40.000m³ environ) pour y déposer les boues provenant du dragage des ports de Concarneau, Loctudy et Lesconil. Pour ce qui concerne Loctudy et Lesconil, 3.000m³ de sédiments seront valorisés en recharge de plage, 165.000m³ non pollués seront immergés en mer et 650m³ de sédiments pollués, mais non dangereux, seront stockés à Ty Coq. À cela s'ajouteront les 8.000m³ prélevés dans le port du Moros, à Concarneau, et qui contiennent des métaux lourds, des particules de peinture. Ces sédiments seront traités sur place avant d'être stockés à TyCoq. Le coût de l'opération à Concarneau est estimé à 1,1MEUR.

    Des riverains inquiets

    Les riverains de Ty Coq sont inquiets. Et cela d'autant plus qu'ils ont appris tardivement qu'un taux élevé de TBT (*) avait été relevé en 2007 dans les eaux superficielles à la sortie du bassin de rétention, à la suite de fortes pluies. André Le Berre, du comité régional des pêches, a proposé de profiter du désenvasement «pour renforcer le cordon dunaire». Mais Xavier Rasseneur, chef du service maritime, lui a rappelé que «la vase étant très fine, tout ne pourra pas être mis sur une plage». René-Pierre Chever, secrétaire général du comité des pêches du Guilvinec, a remis en cause les zones de clappage choisies. «Ce sont des nurseries de langoustines. Nous proposons de clapper plus au large». Une solution jugée bien trop coûteuse par Pierre Maille qui a rappelé que le clappage n'était pas le sujet de discussion de la soirée.

    Le Sivalodet prudent

    Les représentants du Sivalodet (syndicat intercommunal regroupant 26 communes du bassin-versant de l'Odet) ont aussi fait part de leur souhait d'être associés au comité de suivi qui sera mis en place. «Deux analyses par an suffiront-elles à garantir la qualité de l'eau?», a interrogé ChristianLoussouarn, le vice-président. Pierre Maille, président du conseil général, s'est employé à rassurer les riverains sur les contrôles qui seront effectués. Il a précisé que les enquêtes publiques pourraient avoir lieu cet été pour des travaux prévus dans les ports en 2011.

    (*) Composé hautement toxique utilisé dans les peintures antisalissure pour la protection des carènes de bateaux.

    • Cathy Tymen "Le Télégramme"
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  • Le Département enfouira les boues polluées des ports de Concarneau et Loctudy, à Combrit. Les habitants s'inquiètent.

     

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    Un premier bassin, à gauche sur la photo, a déjà été rempli par les boues de dragage du port du Guilvinec et réhabilité. Le conseil général souhaite stocker les boues de Loctudy et de Concarneau sans les eux autres espaces.

     

    « On craint qu'il y ait une fuite et que ça se retrouve dans la rivière. » À l'image de Christian Loussouarn, adjoint à l'environnement de Combrit, les habitants de cette commune voisine de Pont-l'Abbé sont sceptiques. Le conseil général prévoit de stocker 8 700 m 3 de boues polluées, provenant du dragage des ports de Concarneau et Loctudy, sur le site de Ty-Coq.

     

    À l'origine, ce centre a été aménagé, en 2006, pour accueillir les boues du port du Guilvinec. Sur les 70 000 m 3 de capacité, il en reste encore 30 000 de disponibles. Idéal pour les travaux à venir à Concarneau et Loctudy.

     

    Seulement voilà, les Combritois ne sont pas emballés par cette idée. En 2007, une première pollution avait été constatée et ils craignent que cela se reproduise. Un risque d'autant plus sensible que le site de stockage se trouve à proximité d'une zone naturelle classée.

     

    Hier soir, le conseil général organisait une réunion publique pour déminer le terrain. Pierre Maille, président de la collectivité, a mis en avant les mesures de protection de l'environnement mises en place. Pas suffisant selon les participants : « Ce ne sont que des engagements », lance Vincent Gaonac'h, vice président en charge de l'environnement de la communauté de communes de Pont-l'Abbé.

     

    Christian Loussouarn, par ailleurs président de l'association des pêcheurs, ajoute : « Le projet ne prévoit que deux contrôles de la qualité des eaux par an, pendant deux ans. Ce n'est pas suffisant ». Le président du conseil général se veut rassurant : « Nous avons suivi les directives des services de l'État. Mais s'il faut plus de contrôles, nous le ferons ».

     

    Romain LE JEUNE.

    Ouest-France  -  Finistère  -  30 mars 2010

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  • Stockage des vases. Réunion publique ce soir

    La 16décembre, l'annonce du projet de dépôts des vases polluées de Concarneau et d'une partie de celles de Loctudy sur le site de Ty-Coq avait conduit Christian Loussouarn, l'adjoint à l'environnement, à réagir vivement en conseil municipal. Pour l'élu, les conditions de stockage des boues du Guilvinec sur le site du conseil général, l'an passé, n'étaient pas du tout satisfaisantes. Fin janvier, le maire, Jean-Claude Dupré, rencontrait Pierre Maille, président du conseil général. Une mise au point au cours de laquelle le département avait reconnu «que tout ne s'est pas passé comme prévu pour le stockage des boues du Guilvinec», indiquait alors Jean-Claude Dupré. La situation serait, depuis, rentrée dans l'ordre. Instruit depuis peu par les services de l'État, le projet prévoit un dragage des ports courant 2011. Une opération qui doit également faire face à l'opposition des pêcheurs, opposés au clapage en mer des vases non polluées de Loctudy et Lesconil. Mickaël Quernez, le vice-président du conseil général en charge des ports, aura donc fort à faire, ce soir, pour convaincre de son projet, à l'occasion d'une réunion publique.

    Pratique Réunion publique ce soir, à 19h, salle Ti ar Barrez.

    in "Le Télégramme"

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