• Concarneau : Le dragage du port a commencé hier

    Concarneau : Le dragage du port a commencé hier

    Concarneau : Le dragage du port a commencé hier

    Les premiers coups de pelleteuse ont commencé. Le dragage du bassin du Moros, dans le port de Concarneau, a débuté. Xavier Rasseneur, responsable du dragage au conseil général et Michaël Quernez, vice-président du conseil général, étaient présents pour l'occasion.
    Le premier coup de pelleteuse a été donné en matinée dans le bassin du Moros, après deux semaines de nettoyage. Une cure de propreté qui doit durer jusqu'en avril.
    « C'est parti pour plusieurs mois de dragage », annonce Xavier Rasseneur, responsable au service maritime et portuaire du conseil général. Hier matin, le premier coup de pelleteuse lançant officiellement les opérations de dragage du bassin du Moros a été donné.

    77 cm de sédiments

    Objectif ? Extraire en moyenne 77 cm de sédiments, à la pelleteuse, « pour permettre l'accessibilité des bateaux, car cela allait devenir difficile. C'était un impératif économique pour que les entreprises puissent se placer sur le marché mondial, sans être gênées par des contraintes techniques », assure Michaël Quernez, vice-président du conseil général.

    30 tonnes de déchets récupérées

    Mais avant ce curage en règle, une opération de « peignage » a été nécessaire. Pendant deux semaines, les fonds du port ont été ratissés pour enlever tout ce qui pouvait gêner les pelleteuses. Près de 30 tonnes de macrodéchets (chaînes, scooter, chariots) ont ainsi été récupérées. « Les déchets ont été envoyés dans des centres agréés », assure Xavier Rasseneur.

    8 000 m3 de sédiments

    Depuis hier matin, les engins sont à l'ouvrage pour retirer les boues. « C'est une première phase de dix jours où on espère draguer 4 000 m3. » Les sédiments récupérés sont ensuite disposés sur un crible vibrant afin de récupérer les déchets restants, puis étalés dans le bassin de déshydratation. « Début janvier, une seconde phase de dragage est prévue. 4 000 m3 de boues doivent encore être récupérés. » En tout, ce sont 8 000 m3 de sédiments pollués non dangereux qui vont être prélevés du port.

    Stockage et valorisation ?

    Une fois secs, ces sédiments sont envoyés chez Ty Coq à Combrit pour être traités et stockés. Ces boues contiennent en effet des polluants comme le TBT (une substance qui était utilisée en tant qu'anti-encrassement des peintures de bateau), qui vont être « fixés et dégradés », pour atténuer leur toxicité : « Pour le moment on ne peut pas les réutiliser. Nous avons donc décidé de les confiner et de réaliser des études de valorisation. C'est une première », annonce Michaël Quernez.

    Des sédiments sous surveillance

    Les opérations sont surveillées de A à Z par un comité de suivi, composé du président du comité local des pêches, des maires de Concarneau et de Combrit, de Bretagne vivante, de la préfecture, de la chambre de commerce et d'industrie et du conseil général. « Des analyses vont être régulièrement réalisées et soumises au comité. Il y a une véritable volonté de transparence », affirme l'élu.

    Et le reste du port ?

    Le reste du port n'est pas oublié : « Dans les années à venir, son dragage sera nécessaire, nous en avons conscience. Mais ce n'est pas pour tout de suite », estime le vice-président. En cause ? Le coût élevé des opérations : « L'ensemble est estimé à 1,1 million d'euros », rappelle Xavier Rasseneur. L'opération devrait être terminée pour avril 2012.

    Stéphanie HANCQ.  Ouest-France  
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  • Afin de rétablir la profondeur du plan d’eau du bassin du Moros, et ainsi faciliter l’accès et l’utilisation du port de Concarneau pour l’ensemble des usagers,  et notamment pour les acteurs de la filière de construction et de réparation navales, le Conseil général s'est engagé dans une opération de dragage de 8000 m3.

     

    Ce jour, début de la deuxième phase des opérations de dragage du port de Concarneau

     

    Il s'agit en effet de permettre par cette opération l’accessibilité des bateaux, car cela allait devenir difficile. Un véritable impératif économique pour que les entreprises puissent se placer sur le marché mondial, sans être gênées par des contraintes techniques.

    Ce jour ont commencé les opérations de dragage à proprement parler, seconde étape de ce chantier dont les travaux sont prévus pour une durée de 6 mois.

    La première étape a consisté les semaines passées à « peigner » le fond du bassin pour en retirer les macro-déchets volumineux. Ils seront ensuite triés et traités à terre. Des pneus, des câbles, des objets métalliques et même un scooter ont déjà été récupérés...

    La deuxième étape qui a donc commencé ce matin repose sur l’extraction des boues, qui devrait durer une dizaine de jours, à raison de 400 m3 par jour.

    Des sédiments qui seront ensuite stockés dans une zone confinée pour leur traitement, proche de la capitainerie, et qui seront ensuite déshydratés et encapsulés dans du ciment.

    Enfin, les boues consolidées seront ensuite acheminées sur le site de Ty Coq à Combrit, dans des conditions spécifiques pour leur stockage.

    La deuxième phase du dragage, les 4000 autres m3 est programmée pour février. 

    Ce dragage est une opération onéreuse puisque le coût prévisionnel de l’opération s’élève à 1, 1 millions d’euros, une opération expérimentale par de nombreux aspects (rideau d'étanchéité, traitement des sédiments, confinement des sédiments) et qui se veut exemplaire environnementalement (mesures de suivi, traitement des eaux...).

    Une opération que nous avons voulu la plus transparente possible. C'est pourquoi j'ai souhaité qu'un comité de suivi de ce dragage, mis en place de façon volontariste par le Conseil général, s'assure aussi du déroulement exemplaire de cette opération.

    in "michaelquernez.typepad.f"

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    Le dragage du port a enfin commencé

    Le dragage du port a enfin commencé

    La pelleteuse est installée sur une barge flottante,
    et se déplace en fonction des zones à traiter.
    Avec dextérité, le grutier sort la ferraille
    du fond de l'eau.

    Le dragage du port a enfin commencé

    Le dragage du port a enfin commencé

    Des kilomètres de câbles et
    de bouts sortent de la vase.
    Tiens, des chariots du port de pêche, qui servaient à transporter les caisses de poisson !
    Ça y est. Annoncé depuis plusieurs mois, le dragage du port de Concarneau a débuté hier vers 15 h. Une opération qui va durer au moins six mois, pour permettre aux activités industrielles nautiques de pouvoir se dérouler sans être gêné par l'envasement qui menaçait. Le rétablissement des profondeurs du port est essentiel pour permettre l'accès et le stationnement dans le bassin du Moros des navires qui sont les clients des entreprises du port. Le dragage du Moros représente 8 000 m3 de sédiments à extraire du fond.
     

    Étape numéro 1

    Le désenvasement du bassin du Moros va se dérouler en plusieurs étapes. L'étape numéro 1 a débuté hier. Elle consiste à « peigner » le fond du bassin pour y récupérer la ferraille. Une dizaine de personnes ont suivi les premiers coups de la pelleteuse, montée sur une barge flottante.

    Avec dextérité, le grutier plonge sa pelle dans l'eau pour en remonter des déchets en tous genres : des chariots de supermarché, mais aussi des chariots du port, des kilomètres de câbles et de bouts... Il s'échappe des profondeurs un parfum pas très sensuel !

    Sur les quais, on commente avec humour les « remontées ». « Il doit y avoir des tonnes et des tonnes de m... là-dedans ! » ironise un badaud. Les détritus sont dans un premier temps posés dans une barge. Ils seront ensuite triés et nettoyés à terre. « Au Guilvinec, on avait récupéré plus de 800 tonnes de ferraille, ici ça sera pire ! » Viendra ensuite le désenvasement lui même.

    Un barrage flottant de 90 mètres de long a été installé entre la capitainerie et le restaurant la Coquille, pour éviter que les matières en suspension ne sortent du bassin. Cette technique déjà utilisée aux États-Unis est mise en oeuvre pour la première fois en France. Le conseil général a souhaité faire un chantier exemplaire.

    Le coût prévisionnel de l'opération s'élève à 1,1 million d'euros dont 450 000 euros de participation financière de l'État.

    Dans un deuxième temps, les vases extraites du port vont être stockées sur le quai face à la capitainerie, dans une zone qui a été spécialement aménagée, pour une déshydratation avant d'être traitées avec du ciment. La troisième phase du chantier va consister à transporter ces boues consolidées vers Combrit et les stocker dans un dépôt conçu à cet effet.

     

    Isabelle JÉGOUZO

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  • En face de la capitainerie du port de pêche, le terre-plein de 7 000 m2 est totalement grillagé. Prêt à accueillir les vases enkystées dans le bassin du Moros. « On a hâte ! Enfin ! », s'enthousiasme Xavier Rasseneur, le responsable du dragage au conseil général. « On a encore quelques points à valider avec l'entreprise chargée des travaux. Mais ça devrait commencer courant de semaine prochaine », souffle Michael Quernez, vice-président du conseil général.

    Dans une semaine donc, débute le chantier. Il consistera à extraire en moyenne 77 cm de sédiments, à la pelleteuse. Cette opération, qui doit prendre fin à la mi-avril 2012, permettra aux gros bateaux d'accoster, ce qui devient de plus en plus problématique.

     Conseil général et capitainerie se sont associés pour le bon déroulement du chantier.

    Conseil général et capitainerie se sont associés pour le bon déroulement du chantier.

    Précautions

    « Du dragage au stockage nous avons pris un ensemble de précautions. C'est une opération unique en France », insiste Michael Quernez. Le chantier se veut « exemplaire ». Notamment en matière de protection de l'environnement. Car ce chantier est « expérimental », le conseil général se sait « très regardé par les autres ports ».

    Comité de suivi

    Le conseil général a mis en place un comité d'information et de suivi pour les travaux de dragage du bassin du Moros. Réuni pour la première fois vendredi dernier, « il suivra les opérations du dragage au stockage. » L'instance vise à informer et à s'assurer du respect des mesures. Le comité est composé du président du comité local des pêches, des maires de Concarneau et de Combrit, de Bretagne Vivante, de la préfecture, de la chambre de commerce et d'industrie et du conseil général. « On se devait de mieux informer tout le monde, notamment les associations qui en ont émis le souhait lors de l'enquête publique », souligne Michael Quernez.

    Rideau d'étanchéité

    Pendant l'opération de dragage, un rideau de 90 mètres de longueur lesté par des bouées viendra fermer le bassin. Ce rideau géotextile, très fin, évitera le passage des matières en suspension. « C'est la première fois en France que l'on utilise cette technique. » Des analyses seront effectuées à l'intérieur et à l'extérieur du bassin pour tester l'efficacité du rideau. L'opération prévoit également de retirer les macrodéchets tels que les corps-morts, le bois, la ferraille.

    Mouvement de bateaux

    Les bateaux pourront se déplacer à l'intérieur du bassin. Et la cale sèche continuera de fonctionner. Les navires iront d'un quai à un autre selon les zones de travaux. « Si un bateau veut rentrer en urgence nous pourrons déplacer le rideau. »

    Unités de traitement des eaux

    Deux unités de traitement des eaux vont être installées. L'une près du bassin, l'autre au site de stockage des sédiments de Ty-Coq à Combrit. Elles seront équipées d'un décanteur, d'un débourbeur, d'un séparateur d'hydrocarbure et de charbon actif pour capter les contaminants. L'eau récupérée sera rejetée dans le port. « Elle sera plus propre qu'elle ne l'est actuellement », assure Michael Quernez. Le coût des stations de traitement est compris entre 80 000 et 100 000 euros. Elles resteront sur place une fois le dragage terminé.

     

     

    Thomas SEGUI.in "Ouest France"

     

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  • Le dragage du bassin du Moros débutera dans une dizaine de jours. Le conseil général multiplie les précautions.

    Bassin du Moros. Renfort de précautions pour le dragage

    Michaël Quernez (au centre) et Xavier Rasseneir, responsable des travaux
    et du dragage au conseil général (à gauche), ont rencontré, hier, les responsables de la capitainerie.

    L'opération se veut exemplaire. «Par son approche comme dans son déroulement, elle est, pour l'instant, unique en France», assure Michaël Quernez, vice-président du conseil général en charge du dossier. À commencer par la mise en place d'un comité d'information et de suivi réuni hier. «Légalement nous n'y étions pas tenus, il n'était obligatoire que pour le stockage des boues à Ty Coq (Combrit)».

    Analyses complémentaires et prévention

    «Nous répondons ainsi au souhait des élus et des associations de défense de l'environnement». Bretagne vivante, qui y est associée, s'en félicite d'ailleurs. Tout comme des mesures de précaution annoncées. «Nous avons obtenu que des analyses complémentaires soient effectuées». Le dragage proprement dit, ne débutera qu'en novembre. Auparavant, un bassin de «ressuyage», où seront étalés les sédiments, sera aménagé à l'angle du quai est. Il sera équipé pour le traitement des eaux, avec un décanteur-débourbeur-séparateur d'hydrocarbures et un dispositif à charbons actifs.

    Enlèvement des macrodéchets

    «Nous rejetterons, dans le port, une eau plus propre que celle qui en sera sortie». Cet équipement, d'un coût compris entre 80.000 et 100.000 EUR restera ensuite en place, pour le traitement des eaux de ruissellement du port. Un dispositif identique sera mis en place au centre de stockage de Ty-Coq, à Combrit, pour le traitement d'éventuelles eaux de pluie. Une opération de nettoyage du bassin, de ses macrodéchets (bois, ferrailles, pneus...) est aussi prévue.

    Rideau d'étanchéité

    Le bassin sera ensuite fermé par un rideau d'étanchéité, de 90m, tendu entre les deux quais, pour éviter la sortie des matières en suspension. «C'est une première en France, des analyses d'eau seront effectuées de chaque côté, pour en tester l'efficacité». Le rideau restera en place durant toute la durée du dragage, les mouvements de bateaux restant possibles à l'intérieur du bassin.

    Deux phases

    Une pelle mécanique sur ponton et trois barges assureront l'extraction. À raison de 400m³ par jour, elle se fera en deux phases, de dix jours chacune. «Il y a, au total, 8.000m³ à extraire. Mais ne disposant, sur le terre-plein que de 7.000m² pour étaler les boues, il faudra opérer en deux fois». Car une période d'environ un mois et demi est ensuite nécessaire pour leur séchage et consolidation avant leur transfert à Combrit. La deuxième phase n'interviendra donc qu'à la mi-janvier, pour un stockage à Ty-Coq fin mars et fermeture du casier de stockage vers la mi-avril. À l'issue de ce chantier d'un coût prévisionnel de 1,1MEUR, le bassin retrouvera les profondeurs nécessaires à l'accueil des bateaux clients des entreprises de réparation navale.

    in "Le Télégramme"

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    Didier Grosdemange était jeudi soir l'invité du club du Beffroi pour une conférence sur les dragages de ports. Il en a profité pour expliquer le déroulé du dragage partiel du port de Concarneau qui doit débuter en septembre prochain. Le chantier, financé par le conseil général, propriétaire du port, durera 4 mois.

    L'objectif est de retirer environ 1,50 mètre de sédiments, à la pelleteuse, le long des deux quais de la réparation navale afin de permettre aux grosses unités d'accoster, ce qui devient de plus en plus problématique. Le travail prendra deux mois par quai. Les 8 000 m3 de sédiments seront stockés provisoirement dans un bassin qui sera aménagé sur le terre-plein du quai Est, près de la capitainerie du port de pêche. Ce bassin étanche sera entouré de merlons d'une hauteur de 1,50 mètre, « un peu comme une grande piscine, » note Didier Grosdemange.

    Sédiments contaminés

    « Les sédiments du port de Concarneau sont très contaminés, mais peu dangereux, » a expliqué le patron d'In Vivo. La nuance interroge le public. Didier Grosdemange explique que la pollution (métaux lourds, restes d'hydrocarbures) est piégée dans les sédiments, en particulier dans l'argile qu'ils contiennent, et se transfère difficilement à un autre milieu. C'est pourquoi elle est peu dangereuse.

    Étalés dans la piscine, les sédiments seront retournés régulièrement pour activer leur séchage. « On peut avoir des problèmes d'odeurs au début du séchage. » Les eaux d'essuyage seront recueillies et traitées en sortie de bassin. Quand le sédiment sera séché, il sera mêlé à un « liant », du ciment, pour prendre la consistance d'un granulat facilement pelletable. Il sera alors chargé dans des camions (environ deux camions par heure au moment du transfert) pour être transporté au centre de stockage de Ty-Coq à Combrit.

    Stockage définitif à Combrit

    Ce centre de stockage est uniquement destiné à recevoir des sédiments contaminés. Il s'agit d'une ancienne carrière. Les trous sont rendus parfaitement étanches. Une première alvéole a permis de stocker les sédiments du port du Guilvinec, la seconde servira à Concarneau. Une fois le stockage réalisé, l'alvéole est refermée et aucune contamination ne peut s'en échapper.

    Au cours de son exposé, Didier Grosdemange a présenté les différentes méthodes utilisées pour se débarrasser des sédiments de ports. La plus simple et la moins onéreuse est le clapage en mer. Mais elle n'est pas possible quand les sédiments sont contaminés. Des essais de valorisation (transformation en revêtement routier, en briques) ont lieu, mais restent expérimentaux et plus coûteux. Le stockage à terre a donc été préféré dans le cas de Concarneau.

    Le club du Beffroi, association de citoyens sans engagement politique mais intéressés par l'avenir de Concarneau, envisage des conférences sur des sujets touchant la vie locale. La prochaine soirée, à la rentrée de septembre, sera consacrée aux écoles concarnoises.

    Le dragage du port commence en septembre

    Une zone de déshydratation de sédiments, comme celle qui sera mise
    en place sur le quai Est pendant quatre mois.

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