• Etude géomorphologique et propositions de défense contre l'érosion du secteur littoal de Mousterlin à l'est des enrochements de Cleut Rouz

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  • Dune de Mousterlin. Le risque de rupture

    Dune de Mousterlin. Le risque de rupture.
    Lundi 4 novembre, 17 h, pleine mer : les vagues attaquent la dune de Cleut Rouz.
    Chance : pas de vent, cette fois-ci.

    Très fragilisée, la dune de Mousterlin-est.Le phénomène n'est pas nouveau. Mais à la faveur de grands coefficients de marée, comme ceux de lundi et mardi, le dispositif de défense, datant de 1987, montre d'ultimes limites. Le risque de rupture est fort. Les élus disent chercher une solution.

    « On aurait la même houle que samedi avec ce coefficient, non seulement tout passait par-dessus, mais je suis certain que, cette fois, une brèche aurait commencé à se former dans la dune ! » Lundi 4 novembre, 17 h 05. Dans une lumière d'un jour déclinant rapidement, c'est l'heure de la pleine mer. Projetées sur le littoral de Cleut Rouz des vagues - somme toute assez tranquilles - mordent haut la dune, encouragées par un coefficient de 101. Pourtant pas le plus grand que le calendrier connaisse. L'eau atteint le dessus du rempart de sable, non protégé par un enrochement sur cette portion littorale. « C'est quand elles sont associées à des vents de sud-est que ces grandes marées sont, ici, les plus offensives », constate un habitué du sentier littoral.

    Et sous les pavés... il n'y a plus la plage

    La preuve de cette érosion est encore apportée par la disparition quasi permanente des plages de Cleut Rouz au pied du segment littoral protégé par l'enrochement de 1987 : « L'été, les usagers des deux campings se trouvant derrière se rendent systématiquement sur le côté ouest pour trouver du sable sec. Il n'y a même plus de poste de surveillant de baignade de ce côté-ci ». Se retournant et montrant le colossal rempart de pierre courant jusqu'à la pointe de Mousterlin, un riverain se souvient : « Il y a une quinzaine d'années, j'allais avec mon fils sur la plage en descendant seulement deux à trois mètres sur l'enrochement ». Il faut descendre 15 m à 20 m, aujourd'hui, pour atterrir sur le sable. Il semble que la mer ait déblayé la plage au point de saper les fondations du rempart de pierre. « Regardez la pente de l'enrochement, elle est moins forte, signe que le dispositif s'affaisse ». À l'inverse, essentiellement à Kerambigorn et à la cale de Beg-Meil des masses de sable apparaissent. Difficile de dire s'il s'agit du sable de Mousterlin-est.

    Effet Venturi

    Les enrochements artificiels n'apportent pas systématiquement une bonne réponse au phénomène d'érosion du trait côtier. Si le dispositif semble favoriser la dune de Kerler (littoral à l'ouest de la pointe de Mousterlin), il apparaît aujourd'hui davantage générer de dégâts que de bénéfices devant Cleut Rouz (à l'est de la pointe de Mousterlin). Des études géomorphologiques ont démontré depuis longtemps qu'il ne s'agit pas d'une solution durable. D'abord parce que ce mur constitué d'énormes blocs de pierre empilés favorise la création d'un effet Venturi. Avec l'énergie des vagues, le sable sur lequel repose l'enrochement est emmené. « La façon dont l'ouvrage de défense a été monté pose un problème », estime le maire Roger Le Goff. « Ce n'est, par ailleurs, pas le même type de blocs que sur la partie ouest ».

    Grignotage

    Cet aménagement induit paradoxalement un mécanisme destructif : à l'endroit même où l'enrochement s'arrête, la dune, qui se prolonge sans ouvrage de défense, est grignotée. À Cleut Rouz, à ce point précis, le cordon dunaire a reculé d'une cinquantaine de mètres par rapport à la ligne d'enrochement, en l'espace de quelques années. Sur environ quatre kilomètres, jusqu'au sémaphore, le rempart de sable est, à chaque forte marée, un peu plus dangereusement rongé. Le maire de Fouesnant définit un segment ultrasensible dans les seuls 40 premiers mètres de cette portion de dune : « On surveille ça de très près », assure-t-il. « Nous allons de nouveau saisir les experts et réenclencher la recherche de solutions », ajoute le maire. Ces effets pervers de l'enrochement et ce point ultrasensible sont connus depuis au moins 2008. Mardi 5 novembre, 16 h 30. Pleine mer, la marée portée par un coefficient de 100 recommence à attaquer Cleut Rouz.

    • Olivier Scaglia "Le Télégramme"

     

     

     

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  • Scénario catastrophe : Si toute la glace fondait sur Terre...

    http://ngm.nationalgeographic.com/2013/09/rising-seas/if-ice-melted-map

    National Geographic vient de publier une carte interactive présentant le monde d'après. Celui qui survivrait à la fonte totale des glaces. Que resterait-il ? Le magazine s'est basé sur différentes études pour représenter les nouveaux rivages des continents. Le niveau des mers pourrait s'élever de...  65 mètres ! Ce qui entraînerait la disparition complète d'Etats entiers comme les Pays-Bas, par exemple. En Bretagne, Vannes, Lorient et même Rennes seraient sous les eaux. Brest serait épargné. Et la Région deviendrait une presqu'île reliée au reste du continent par une bande de terre de quelques kilomètres seulement. Inquiétant ? Oui et non. Les scientifiques n'imaginent pas une fonte totale des glaces avant 5.000 ans.

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  • Treustel Combrit

    Treustel Combrit

    Treustel Combrit 4 novembre 2013 Marée de 101

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  • De nouveaux travaux vont être engagés pour la protection de la dune à Combrit courant 2015, dans le cadre du programme d'action de prévention des inondations.

    Dans le cadre du programme d'action de prévention des inondations le Sivom de Combrit - Ile-Tudy a décidé de lancer une consultation en appel d'offres restreint pour les études et la maîtrise d'oeuvre et les dossiers d'autorisations pour certaines actions de ce dossier de prévention. D'un coût chiffré à 2 M 650 HT, ces travaux qui devraient commencer au deuxième semestre 2015 pour une durée de 4 à 6 mois devront permettre de réaliser une digue en arrière du cordon littoral conforté au Treustel à Combrit (1M 250 €) ; un éventuel confortement de la digue de Kermor (100 000 €) et un confortement du cordon dunaire après compléments d'études sur le système de protection du polder (1 M €). Les études et maîtrise d'oeuvres représenteraient 320 000 € et les dossiers d'autorisations : entre 200 000 et 400 000 €. in" Ouest-France"

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