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Par Kilien le 5 Novembre 2009 à 10:44
En service depuis seulement quelques mois, la nouvelle station d'épuration de Combrit-Ile-Tudy connaît quelques ratés. Des expertises sont en cours.
Au Creac'h, le bassin vidé attend une expertise des dégâts causés par le soulèvement des fonds.
Réuni mardi soir, le comité syndical du Sivom de Combrit-Ile-Tudy a autorisé son président à ester en justice, auprès de la cour administrative d'appel de Nantes. Une manière d'officialiser l'appel, après l'annulation du permis de construire de la station d'épuration du Creac'h, décidé le 16mai dernier par le tribunal administratif de Rennes. Le tribunal, saisi par l'association Sauvegarde et protection de l'environnement, avait souligné la non-conformité du permis avec le plan d'occupation des sols. Le document d'urbanisme indiquait alors que la construction était possible, faute de solution alternative. Ce que devra démontrer le Sivom devant la cour d'appel. «Nos conseillers pensent que nous pouvons gagner en appel», soulignait mardi, Jean-Claude Dupré, le président du Sivom. Au-delà des difficultés rencontrées sur le terrain judiciaire, la nouvelle station d'épuration est touchée par une série de ratés techniques. Si les installations sont opérationnelles pour le traitement des eaux, le soulèvement du radier d'un des deux bassins, une fois vidé, fait actuellement l'objet d'expertises. La conséquence de clapets scellés dans le béton des deux bassins. S'y ajoute, notamment, un problème de conception du filtre de rejets en mer - à la pointe de Sainte-Marine - des eaux traitées.
La réhabilitation de Bonèze attendra
Reste, également, à remettre le site de l'ancienne station d'épuration en état. Une réhabilitation qui prend là aussi du retard. Cette fois en raison des demandes de subventions. Présenté mardi soir, le nouveau plan prévoit un démontage des installations existantes. Seul l'ancien clarificateur sera maintenu, pour offrir une sécurité supplémentaire au réseau en cas de dysfonctionnement, mais recouvert par sécurité. Le retour à la nature prévoit en outre la réouverture du ruisseau canalisé, la création d'un cheminement piéton et l'aménagement d'un belvédère accessible aux personnes handicapées. Une aire de stationnement verrait enfin le jour à l'emplacement actuel des bassins. Un projet estimé à près de 200.000 EUR dont la réalisation est désormais reportée à 2011. En attendant, le Sivom prévoit de poursuivre la mise en sécurité du site.- Jean Le Borgne in "Le Télégramme"
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Par Kilien le 30 Juillet 2009 à 11:45
Le sivom de Combrit-l'ïle-Tudy a déposé un recours devant la Cour d'appel de Nantes pour contrecarrer la décision du tribunal adminsitratif de Rennes qui, le 16 mai, a annulé le permis de construire de la nouvelle station d'épuration des deux communes. Motif: incompatibilité avec le plan d'occupation des sols. En service depuis moins d'un an, la station va connaître un nouvel épisode juridique au cours duquel l'avocat du sivom tentera de démontrer qu'il n'avait pas d'autre choix que de construire la station à cet endroit.
Ouest-France
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Par Kilien le 21 Mai 2009 à 15:47
Décidément, le traitement des eaux usées de Combrit et de l'Ile-Tudy est plein de remous. Alors que la station d'épuration du Créac'h fonctionne, deux jugements viennent de raviver la fougue des opposants.
C'est un feuilleton comme le Pays bigouden sait les écrire. La station d'épuration de Combrit, avant de traiter les eaux usées, aura surtout alimenté les polémiques, dès la fin 2004, avec le lancement - aussitôt contesté - des travaux. Principal litige, un permis de construire déposé pour un terrain non constructible au Créac'h, d'après le plan d'occupation des sols de la commune, inclus de surcroît dans la zone du polder, protégée par la loi Littoral. Un argument de contestation développé par l'Association de sauvegarde et la protection de l'environnement de Combrit-Sainte-Marine-Ile-Tudy, la SPE pour faire court. De tribunal administratif en Conseil d'État, en passant par un arrêt du chantier de près de deux ans, cette unité destinée à pallier la station de Bonèze a fini par naître au forceps. Derniers rebondissements en date, deux jugements du tribunal administratif de Rennes, délivrés les 4et 15mai. Le premier rejette la demande d'annulation de la dérogation ministérielle accordée au Sivom de Combrit pour passer outre la loi Littoral (lire par ailleurs). Le deuxième, en revanche, annule le second permis de construire déposé suite à cette dérogation, en 2006.
Magie du PLU
Motif, une zone naturelle protégée, inconstructible au POS, n'a pas vocation à accueillir une station d'épuration (STEP). Pour Alain Jacob, de la SPE, «ce jugement montre que nous avions raison dès le début et que si le maire n'avait pas décidé de passer en force en septembre2004, on n'en serait pas là aujourd'hui. Ce choix fait par le Sivom et la mairie de Combrit était le plus mauvais possible sur le plan environnemental et financier. Cette décision violait la loi Littoral et le POS en vigueur». Un POS devenu PLU en 2008 et où une dizaine d'hectares autour de la station d'épuration ont été retranchés de la zone protégée et sont devenus constructibles. De quoi relancer un nouveau permis de construire en toute légalité. Et qui «ne sera pas contesté». Alain Jacob se dit aussi «étonné» de la réaction des services de l'État, accusés d'avoir «laissé faire» en laissant traîner les demandes d'annulation du permis de construire.
«Être vigilants»
Reste qu'aujourd'hui, la station fonctionne, et plutôt bien. «Elle ne sera pas détruite, poursuit Alain Jacob, c'est un édifice public». Qui se défend au passage de souhaiter une telle extrémité. Quant à l'avenir de la SPE, il s'inscrit encore dans la STEP. «On va être vigilant. Le système d'évacuation vers la pointe de l'Ile-Tudy, à 600m au large, est complexe, il ne faudrait pas un accident, que les eaux se déversent dans le polder. Et puis, la STEP n'est pas équipée pour le traitement bactériologique. Or, à marée montante, les courants ramènent les eaux évacuées vers les plages. On demandera des analyses pointues». Le feuilleton de la STEP n'en est peut-être pas encore au générique.- Marc Revel in "Le Télégramme"
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Par Kilien le 21 Mai 2009 à 10:38
Décidément, le traitement des eaux usées de Combrit et de l'Ile-Tudy est plein de remous. Alors que la station d'épuration du Créac'h fonctionne, deux jugements viennent de raviver la fougue des opposants.
C'est un feuilleton comme le Pays bigouden sait les écrire. La station d'épuration de Combrit, avant de traiter les eaux usées, aura surtout alimenté les polémiques, dès la fin 2004, avec le lancement - aussitôt contesté - des travaux. Principal litige, un permis de construire déposé pour un terrain non constructible au Créac'h, d'après le plan d'occupation des sols de la commune, inclus de surcroît dans la zone du polder, protégée par la loi Littoral. Un argument de contestation développé par l'Association de sauvegarde et la protection de l'environnement de Combrit-Sainte-Marine-Ile-Tudy, la SPE pour faire court. De tribunal administratif en Conseil d'État, en passant par un arrêt du chantier de près de deux ans, cette unité destinée à pallier la station de Bonèze a fini par naître au forceps. Derniers rebondissements en date, deux jugements du tribunal administratif de Rennes, délivrés les 4et 15mai. Le premier rejette la demande d'annulation de la dérogation ministérielle accordée au Sivom de Combrit pour passer outre la loi Littoral (lire par ailleurs). Le deuxième, en revanche, annule le second permis de construire déposé suite à cette dérogation, en 2006.
Magie du PLU
Motif, une zone naturelle protégée, inconstructible au POS, n'a pas vocation à accueillir une station d'épuration (STEP). Pour Alain Jacob, de la SPE, «ce jugement montre que nous avions raison dès le début et que si le maire n'avait pas décidé de passer en force en septembre2004, on n'en serait pas là aujourd'hui. Ce choix fait par le Sivom et la mairie de Combrit était le plus mauvais possible sur le plan environnemental et financier. Cette décision violait la loi Littoral et le POS en vigueur». Un POS devenu PLU en 2008 et où une dizaine d'hectares autour de la station d'épuration ont été retranchés de la zone protégée et sont devenus constructibles. De quoi relancer un nouveau permis de construire en toute légalité. Et qui «ne sera pas contesté». Alain Jacob se dit aussi «étonné» de la réaction des services de l'État, accusés d'avoir «laissé faire» en laissant traîner les demandes d'annulation du permis de construire.
«Être vigilants»
Reste qu'aujourd'hui, la station fonctionne, et plutôt bien. «Elle ne sera pas détruite, poursuit Alain Jacob, c'est un édifice public». Qui se défend au passage de souhaiter une telle extrémité. Quant à l'avenir de la SPE, il s'inscrit encore dans la STEP. «On va être vigilant. Le système d'évacuation vers la pointe de l'Ile-Tudy, à 600m au large, est complexe, il ne faudrait pas un accident, que les eaux se déversent dans le polder. Et puis, la STEP n'est pas équipée pour le traitement bactériologique. Or, à marée montante, les courants ramènent les eaux évacuées vers les plages. On demandera des analyses pointues». Le feuilleton de la STEP n'en est peut-être pas encore au générique.- Marc Revel du "Télégramme"
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Par Kilien le 18 Mai 2009 à 16:34
Vendredi, le jugement du tribunal administratif de Rennes a été signifié aux parties, dans l'affaire de la station d'épuration de Combrit. Conformément aux conclusions du rapporteur public, les juges ont décidé d'annuler le permis de construire de la station, délivré en 2006. Motif invoqué, sa situation, au Créac'h, dans une zone naturelle à protéger. Cependant, cette décision intervient alors que la station est aujourd'hui en fonctionnement. Elle ne devrait donc pas être suivie d'effets.
in "Le Télégramme"
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Par Kilien le 18 Mai 2009 à 11:38
Vendredi, le jugement du tribunal administratif de Rennes a été signifié aux parties, dans l'affaire de la station d'épuration de Combrit. Conformément aux conclusions du rapporteur public, les juges ont décidé d'annuler le permis de construire de la station, délivré en 2006. Motif invoqué, sa situation, au Créac'h, dans une zone naturelle à protéger. Cependant, cette décision intervient alors que la station est aujourd'hui en fonctionnement. Elle ne devrait donc pas être suivie d'effets. in "Le Télégramme"
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Par Kilien le 30 Mars 2009 à 18:12
L’eau en Bretagne
L’année 2008 présente une pluviométrie annuelle proche de la moyenne sur l’ensemble de la Bretagne avec cependant un été très arrosé spécialement sur l’ouest de la région. Les débits des rivières en début 2008, présentaient des valeurs très basses dans l’ouest, l’importance des précipitations de printemps et de l’été a provoqué des débits estivaux et automnaux globalement supérieurs à la moyenne sur l’ensemble de la région. Cette répartition inhabituelle en 2008 s’est traduite par un remplissage des nappes supérieur à la moyenne en sortie d’été 2008 sur le Finistère et le Morbihan. Globalement la recharge a permis d’atteindre des niveaux supérieurs ou égaux à la moyenne pour les deux derniers mois de l’année.
Les travaux et études de protection et de prévention contre les inondations se sont poursuivis. En particulier le plan de prévention des risques inondations a été approuvé sur le bassin de la Seiche et de l’Ise.
Avec un volume global écoulé égal à 2007, les flux d’azote ayant rejoint le littoral ont légèrement diminué, par rapport à 2007 ils représentent environ 76 000 T d’azote. La concentration moyenne en nitrate a été de 29,6 mg/l.
Sur les 4 prises d’eau dont la fermeture était prévue, suite au contentieux européen relatif aux excès de nitrate dans l’eau brute avant traitement, 3 sont aujourd’hui fermées, la fermeture de la prise d’eau de l’Horn reste prévue courant 2009. Les mesures spécifiques sur les 9 bassins versants en contentieux sont en application en 2008.
La teneur en pesticides les plus fréquemment observés, est en baisse mais la contamination persiste. Des pics de pollution élevés ont été recensés. Le glyphosate et sa molécule de dégradation l’AMPA restent les pesticides les plus présents dans les eaux.
Les indicateurs biologiques identifiés pour déterminer l’état des masses d’eau, en application de la directive cadre sur l’eau montrent une situation contrastée suivant les indicateurs d’une part et la répartition géographique d’autre part.Les invertébrés témoignent sur l’ensemble de la région d’une situation très satisfaisante ; cependant, les diatomées, les végétaux aquatiques et les indices poissons font état d’une situation globalement moins bonne et d’une grande disparité entre l’ouest et l’est de la région où les résultats sont qualifiés de moyen à médiocre.
Après traitement de potabilisation, les eaux distribuées conservent, comme en 2007 un bon niveau de qualité.
Pour les eaux littorales, on observe une contamination bactérienne proche de celle de 2007. En 2008, les échouages d’algues vertes sont exceptionnels et présentent un cumul jamais atteint depuis 2002, année de démarrage du suivi actuel. Il a été observé 60 % de surfaces touchées cumulées en avril-mai de plus que la moyenne 2002-2007, sans doute en lien avec l’abondance du phénomène observé tardivement en fin 2007.
Au cours de l’année 2008, le public a été consulté sur le projet de Schéma Directeur d’Aménagement des Eaux (SDAGE) du bassin Loire-Bretagne. Les enseignements tirés de cette consultation et ceux tirés du Grenelle de l’Environnement, ont conduit à proposer un additif au projet de SDAGE approuvé en décembre 2007. Cet additif a été adopté par le comité de bassin en décembre 2008. L’ensemble des documents est soumis à l’avis des assemblées en 2009 pour une adoption définitive prévue fin 2009.
Les actions prévues dans le volet GP5 “Poursuivre la reconquête de la qualité de l’eau pour atteindre le bon état écologique des milieux aquatiques” du contrat de projet État-Région 2007-2013, ont été poursuivies par les différents acteurs locaux. Ces interventions doivent concourir à l’atteinte du bon état des eaux tel que prévu dans le projet de SDAGE.
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- Tableau de bord 2008 (format pdf - 9.9 Mo - 20/07/2010)Temps de téléchargement estimé : 2 min 43 s (512 K), 1 min 21 s (1024 K), 40 s (2 M), 16 s (5 M).
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